IBM soigne ses actionnaires : 700 suppressions de postes en 2013

Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 mai 2013

 

IBM :

700 suppressions de postes confirmées dès 2013

 

IBM soigne ses actionnaires : 700 suppressions de postes en 2013 dans CGT ibm_1

Dans le cadre de son vaste plan de réduction

d’effectifs pour faire plaisir à ses actionnaires,

le géant américain de l’informatique IBM

devrait supprimer 700 postes dès 2013.

Un peu plus de 500 autres sont à suivre en 2014.

Un nouveau cas évident de licenciements boursiers.

 

« IBM veut faire grimper le prix de son action de 11 à 20 dollars en un an. Et quoi de mieux que l’annonce

de licenciements massifs pour faire bondir le prix d’une action » expliquait en avril la CGT à l’annonce

du plan de réduction d’effectifs d’IBM. Le groupe compte ainsi couper 1226 postes sur les 9.700 français

avant fin 2014. La direction a informé lundi les élus du personnel des détails du plan au cours

d’un Comité central d’entreprise (CCE) exceptionnel. « Ils ont décidé de supprimer 689 postes d’ici le mois

de septembre via un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) » explique la CGT. Près de 700 emplois auxquels

s’ajoutent 129 postes redéployés par la mobilité.

Pour la CGT d’IBM France, « il n’est pas concevable de  subir ces purges patronales, alors que les résultats

économiques sont bons, les bénéfices en augmentation, et que la plupart des salariés IBM sont confrontés

à des surcharges de travail et à des risques psychosociaux aggravés « .

IBM, qui a enregistré en 2012 un chiffre d’affaires de 75 milliards de dollars et un bénéfice de près

de 11 milliards, supérieur aux prévisions, applique une politique drastique de réduction de sa masse salariale,

que dénonce depuis des années la CGT. « Il y a 20 ans, IBM couvrait tous les domaines de l’informatique :

composants électroniques, machines, logiciels, services. Elle a abandonné des secteurs rentables

pour se concentrer sur les services, et se transforme maintenant en machine à cash », dénonce Régine

Delebassée, déléguée centrale CGT.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire également :

 

CARTE INTERACTIVE. Les plans sociaux en France  (au bas de l’article du Parisien)

 

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La loi sur les licenciements boursiers rejetée (vidéo)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 mai 2013

 

La loi sur les licenciements boursiers rejetée (vidéo) dans André Chassaigne licenciements-boursiers

Les députés ont rejeté ce jeudi soir une proposition

de loi du Front de Gauche visant à interdire

les licenciements boursiers, la majorité socialiste

mettant en avant que la lutte contre ce type

de licenciements était déjà engagée.

Sinistre journée pour le groupe Front de gauche

à l’Assemblée nationale puisque le projet de loi

sur les licenciements boursiers est le second texte

présenté de la journée à avoir été renvoyé,

celui sur l’amnistie sociale étant enterré.

Seuls les écologistes ont soutenu le texte contre les licenciements motivés par des contingences financières

et boursières. « Pas une semaine ne se passe sans une nouvelle annonce de plan social (…), on impute cela

à la crise économique mais il s’agit souvent de conserver des marges de profit nécessaires au maintien

ou à l’augmentation de la part revenant aux actionnaires ou à la constitution de réserves en capital »,

a pourtant plaidé le chef de file des députés FG, André Chassaigne.

Vidéo l’Humanité.fr : André Chassaigne explique l’urgence d’une telle loi

 

Image de prévisualisation YouTube

 

[...]

La droite se range derrière les socialistes

« C’est avec de tels textes qui rigidifient l’emploi que l’on crée la précarité! » a pour sa part déclaré Lionel Tardy

(UMP).

Yannick Favennec (UDI) a indiqué que si son groupe « partageait l’indignation » des députés Front de Gauche,

le texte aboutirait à « perdre pied dans le rang des pays qui accueillent des entreprises ». « Évitons d’empirer

les choses! » a-t-il lancé.

Loi « excessive et contre-productive » pour le Front national. Quant à Marion Maréchal-Le Pen (FN), si elle

s’en est pris au « capitalisme prédateur, dévoyé, qui s’appuie sur Bruxelles et l’OMC », elle a jugé les solutions

du Front de Gauche « excessives et contre-productives ».

[Lire l’article complet sur humanite.fr]

 

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Le 16 mai, on interdit les licenciements boursiers ! (MJCF)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 mai 2013

 

Communiqué du Mouvement des Jeunes Communistes de France

Le 16 mai, on interdit les licenciements boursiers !

 

Le 16 mai, on interdit les licenciements boursiers ! (MJCF) dans licenciement boursier mjcfprecar

 

Les jeunes communistes lancent leur semaine

d’actions dès le 13 mai, pour remettre la justice

et le droit à la dignité au cœur du droit au travail,

plutôt que les caprices du cours de la bourse,

au mot d’ordre de :

      « La précarité, c’est pas un métier ! »

 

 

 

  En porte-à-porte dans les résidences universitaires, les foyers de jeunes travailleurs, jusque devant les lycées

et les établissements de formation professionnelle comme les CFA, nous ferons entendre les revendications

des jeunes qu’on bafoue sans cesse :

Est-ce avec cette multiplication des contrats précaires que l’on va lutter contre la précarité ?

Est-ce en permettant aux entreprises de licencier plus facilement que l’on va créer de l’emploi ?

Est-ce avec des cours sur « l’esprit d’entreprise » qu’on va former les jeunes salariés émancipés de demain ?

Qu’est-ce que l’esprit d’entreprise ? L’optimisation fiscale d’une Bettencourt ? La politique salariale d’un Carlos

Ghosn ?

Après le succès de la campagne « Wanted ! Patrons-voyous » qui exigeait qu’on aille chercher l’argent là

où il se trouve vraiment, qui démontrait que plutôt que de « coût du travail » on pouvait véritablement parler

de parasitisme du capital et de la loi du profit ; nous entendons passer un nouveau cap

avec le rendez-vous du 16 mai devant l’Assemblée Nationale.

C’est en effet en combattant pied-à-pied les licenciements boursiers, c’est-à-dire dans les entreprises

qui licencient alors qu’elles sont rentables, que l’on mettra fin au désastre de l’augmentation du chômage.

C’est avec le redéploiement des services publics, c’est avec les nationalisations, et le pouvoir d’intervention

des salariés dans ces entreprises, que nous pourrons redéployer une industrie et une vraie politique d’emploi

sur tout le territoire, au service de nos besoins sociaux. Dans ce contexte, il s’agit de mettre sous statut

les jeunes travailleurs en formation, plutôt que de leur demander de subvenir sans cesse aux exigences du profit,

avant d’être jetés. Nous leur permettrons de s’exprimer lors de rassemblements, actions coups de poing, pétitions.

Une entreprise qui ferme, qui délocalise, un licenciement boursier, c’est tous les jeunes en formation

du département qui sont menacés !

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ArcelorMittal Florange : l’histoire d’une promesse non tenue

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 avril 2013

 

SIDÉRURGIE

Lionel Burriello : « Avec la fermeture des hauts-fourneaux,

notre cœur de métier n’existera plus »

 

ArcelorMittal Florange : l'histoire d'une promesse non tenue dans CGT florange_2_0Propos recueillis par 
Cécile Rousseau

ENTRETIEN. À la veille de la « mise sous cocon »

des hauts-fourneaux lorrains, Lionel Burriello,

secrétaire de la CGT du site d’ArcelorMittal

de Florange, exprime sa colère contre l’exécutif.

Après un an et demi de lutte, les hauts-fourneaux

seront 
« mis sous cocon » la semaine prochaine…

Lionel Burriello. On agonise depuis octobre 2011, date de l’arrêt des installations. Pour nous, c’est comme

mourir d’une longue maladie. Les mecs de Florange sont écœurés, dégoûtés. Après ce « coma artificiel »

de plusieurs mois, les hauts-fourneaux seront mis sous cocon en début de semaine prochaine. On va,

dans un premier temps, arrêter le tour de chauffe, stopper l’électricité.

L’ensemble du site va être barricadé, surveillé par un prestataire extérieur avec des maîtres-chiens. Il n’y a

aucun budget pour l’entretien. L’outil va rester pourrir. Notre cœur de métier, l’un des derniers hauts-

fourneaux en lorraine, n’existera plus. Notre combat contre la fin de la filière liquide à ­Florange est peut-être

enterré, mais la guerre n’est pas finie. Mittal ferme les installations alors qu’en 2013, un rebond de la demande

d’acier est prévu, voire une grosse reprise en 2017. À ce moment-là, il faudra aller importer de l’acier

dans les pays à bas coûts !

Que pensez-vous de 
l’attitude du gouvernement dans ce dossier ?

 

capturehollandeflorange ArcelorMittal dans ECONOMIEcapture d’écran

Lionel Burriello. Avec Sarkozy, on savait

qu’on allait droit dans le mur. L’arrivée au pouvoir

de François Hollande nous avait fait espérer.

On n’oubliera jamais sa visite en février 2012,

quand, debout sur un camion, il nous avait promis

de trouver une solution. Aujourd’hui, nous sommes

toujours dans la merde. Il paraît qu’il compte nous rendre visite dans peu de temps. S’il n’a aucune solution

concrète, il va bien se faire recevoir ! Il pourrait venir nous parler du projet Lis de captation de CO2

pour les hauts-fourneaux (comme le projet Ulcos, abandonné depuis par Mittal – NDLR). Dans tous les cas,

le président ne pourra pas sortir grandi de cette histoire. Il a cédé à toutes les pressions du Medef,

des entreprises du CAC 40. Il y a eu un revirement complet de sa politique industrielle par rapport

à la campagne électorale.

[Lire la suite sur humanite.fr]

  • Lire aussi :

Les syndicats en appellent à l’État

Un projet mortifère cautionné par le gouvernement (PCF)

Les métallos de Florange veulent renégocier l’accord

  • À consulter :

Tous nos articles sur ArcelorMittal

 

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Des Sanofi manifestent au forum Biovision de Lyon

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 mars 2013

 

Des Sanofi manifestent au forum Biovision de Lyon

 

Des Sanofi manifestent au forum Biovision de Lyon dans ECONOMIE sanofric_1

Plus de 200 salariés de Sanofi, venus

principalement de Toulouse, ont manifesté

devant le forum Biovision consacré

aux sciences de la vie, pour dénoncer

un plan de licenciement boursier.

Ils ont interpellé les trois ministres présents.

Ce forum, dont la 8e édition s’est ouverte dimanche, accueille lundi le comité stratégique de la filière

Santé avec les industriels du secteur, coprésidé par les ministres des Affaires sociales Marisol Touraine,

du Redressement productif Arnaud Montebourg, et de la Recherche Geneviève Fioraso.

A leur arrivée, les trois ministres se sont rendus à la rencontre des manifestants, regroupés derrière

des barrières à l’entrée de la cité internationale, où se tient le forum et qui scandaient « Montebourg

avec nous ! Montebourg sauvez-nous ! ».

Le ministre du Redressement productif s’est entretenu avec les représentants des salariés. Ceux-ci se

sont déclarés plutôt satisfaits de cette rencontre, même si tous soulignaient que la balle est désormais

dans le camp de la direction de Sanofi après la décision de la Cour d’appel de Paris lui ordonnant

de reprendre à zéro la procédure d’information du personnel pour la partie de son plan de restructuration

concernant la branche recherche et développement.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire également :

aux représentants des salariés

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Victoire pour les anciens salariés d’Aubade de Saint-Savin

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 mars 2013

 

Victoire pour les anciens salariés d’Aubade de Saint-Savin

 

Victoire pour les anciens salariés d'Aubade de Saint-Savin dans ECONOMIE aubade1manifestation de juillet 2009

La justice a donné raison mercredi à 66 anciens

salariés de l’usine de lingerie fine Aubade

dans la Vienne, rachetée par le groupe suisse

Calida, qui dénonçaient le caractère « boursier »

de leur licenciement fin 2009, et leur a accordé

d’importants dommages et intérêts, environ 2 millions d’euros au total.

Dans un arrêt, la chambre sociale de la cour d’appel de Poitiers a accordé aux salariés d’Aubade Saint-Savin

des dommages et intérêts allant de 13.000 à 55.000 euros, en fonction de l’ancienneté, soit environ 2 millions

d’euros au total, a indiqué à l’AFP leur avocat Me Emmanuel Giroire-Revalier. Sur 101 licenciés fin 2009,

66 salariés avaient saisi les prud’hommes, estimant qu’il n’y avait « aucun motif économique » aux suppressions

d’emploi. Huit autres contestent leur licenciement, mais dans un procédure disjointe au dénouement prévu

en avril.

Les salariés estimaient que les difficultés financières invoquées à l’époque par Calida (sous-vêtements, pyjamas,

maillots de bain) n’étaient pas justifiées, que le groupe suisse avait à l’époque les moyens de soutenir sa filiale,

et que les suppressions d’emploi répondaient à une logique financière et stratégique. Les ex-salariés avaient été

déboutés en janvier 2012 par le conseil des prud’hommes de Poitiers, jugement que la cour d’appel a annulé.

Elle considère qu’ »en l’absence de preuve des difficultés économiques du groupe Calida, le licenciement est

dépourvu de cause réelle et sérieuse ». Mais elle ne retient pas pour autant le caractère « abusif » du licenciement

comme réclamaient les appelants, faute d’attitude de Calida à « organiser artificiellement les difficultés ».

La cour relève en outre que le groupe suisse avait présenté le rachat d’Aubade (en 2005) comme un moyen de

« dépoussiérer son image classique », et « avait affirmé que son objectif était de

parachever la délocalisation de la fabrication » en Tunisie étant donné les coûts salariaux inférieurs.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire aussi :

Aubade fait scandale, mais pas avec sa lingerie

Aubade: les dessous chocs de la déloc

Portraits de lutte : Roselyne Thefaut et Brigitte Peris, ex-camarades à l’usine Aubade

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Des salariés de PSA-Aulnay au siège de l’UIMM

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 mars 2013

 

Des salariés de PSA-Aulnay occupent le siège du patronat

de la métallurgie

 

Des salariés de PSA-Aulnay au siège de l'UIMM dans Emplois psaiumm

Près de 200 salariés de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois

(Seine-Saint-Denis) ont occupé ce matin le siège

de l’Union des industries et métiers de la métallurgie

(UIMM), le patronat de la métallurgie, à Paris,

pour protester contre le plan de fermeture du site

prévu en 2014.

« Nous avons décidé d’occuper l’UIMM pour protester contre le fait que Peugeot refuse de négocier et

contre le gouvernement qui se rend complice de la direction en refusant de nommer un médiateur »,

a indiqué à Reuters Jean-Pierre Mercier, délégué CGT du site d’Aulnay. « Nous sommes entrés à l’intérieur

et nous n’en sortirons pas tant que nos revendications n’auront pas été entendues, à savoir un CDI

pour tous et une pré-retraite à 55 ans », a expliqué le leader CGT de l’usine, a poursuivi le leader

de la CGT d’Aulnay.

Les ouvriers de PSA d’Aulnay, en grève depuis huit semaines, multiplient les actions spectaculaires pour

protester contre la fermeture de l’usine qui emploie 2.800 personnes, prévue en 2014. Mercredi, une partie

d’entre eux, avec à leur tête Jean-Pierre Mercier, s’étaient invités au ministère du Travail pour réclamer

la nomination d’un médiateur, récusant ainsi le rôle de conciliateur joué par Marc Leray, directeur

départemental du travail de Seine Saint Denis. Deux jours plus tard, c’est munis d’une banderole proclamant

« Non à la fermeture de PSA Aulnay » que les manifestants, répondant à l’appel de la CGT, SUD et la CFDT

d’Aulnay, sont arrivés au siège de l’UIMM. Ils l’ont placardée à l’entrée du bâtiment.

« On est des ouvriers, pas des casseurs, les casseurs c’est les patrons« , scandaient-ils dans le hall

du siège du patronat de la métallurgie, présidé par Frédéric Saint-Geours, qui est aussi le numéro 3 de PSA.

« Que des organisations syndicales aient validé l’accord sur Aulnay qui est rejeté par la base ne rend pas

cet accord meilleur aux yeux des salariés qui vont être au chômage », a déclaré Jean-Pierre Mercier.

« Les patrons et le gouvernement doivent prendre au sérieux la situation d’Aulnay.

Nous sommes déterminés. Nous voulons la garantie de l’emploi », a expliqué Mohammed Diyer,

un salarié de l’usine de Seine-Saint-Denis.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Jean-Pierre Mercier sur France info.fr

Lire également :  Premier revers pour PSA à l’usine d’Aulnay

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La lettre du PDG de Titan à Montebourg ou le vrai visage de la mondialisation

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 février 2013

 

Le PDG de Titan insulte les ouvriers de Goodyear

dans un courrier à Montebourg

 

La lettre du PDG de Titan à Montebourg ou le vrai visage de la mondialisation dans licenciement boursier

Le PDG de Titan International, Maurice M.Taylor Junior,

tacle les « soi-disant ouvriers » qui « ne travaillent que

trois heures » de l’usine Goodyear d’Amiens-Nord

menacée de fermeture dans une lettre adressée

au ministre du Redressement productif

Arnaud Montebourg publiée mercredi par Les Echos¹.

« J’ai visité cette usine plusieurs fois », écrit Maurice M.Taylor Junior dans cette lettre en anglais datée

du 8 février et publiée en français sur le site des Echos. « Les salariés français touchent des salaires

élevés mais ne travaillent que trois heures. Ils ont une heure pour leurs pauses et leur déjeuner,

discutent pendant trois heures et travaillent trois heures. » « Je l’ai dit en face aux syndicalistes français.

Ils m’ont répondu que c’était comme ça en France », ajoute-t-il.

Dans sa lettre, le PDG de Titan fait référence à un courrier envoyé par Arnaud Montebourg le 31 janvier

dans lequel le ministre du Redressement productif lui aurait demandé d’entamer de nouvelles discussions.

« Monsieur, votre lettre fait état du fait que vous voulez que Titan démarre une discussion », écrit-il.

« Vous pensez que nous sommes si stupides que ça ? Titan a l’argent et le savoir-faire pour produire

des pneus. Qu’a le syndicat fou ? Il a le gouvernement français. » « Titan va acheter un fabricant de

pneus chinois ou indien, payer moins d’un euro l’heure de salaire et exporter tous les pneus

dont la France a besoin », ajoute-t-il. « Vous pouvez garder les soi-disant ouvriers. Titan n’est pas

intéressé par l’usine d’Amiens-Nord. »

[...]

Une lettre insultante pour la CGT

« Ce n’est pas une lettre incendiaire, c’est une lettre insultante »a déclaré le délégué CGT de Goodyear

à Amiens-Nord, Mickaël Wamen, invité sur Europe 1 mercredi matin. « Elle nous conforte dans le fait

que nous avons eu raison d’agir ainsi », a-t-il estimé. « M. Taylor fait aujourd’hui état d’une usine

qu’il vantait dans des entretiens il y a quelques semaines. » « Titan a du mal à percer en Europe. Ce n’est

pas avec des propos comme il a tenu aujourd’hui qu’il pourra percer en Europe », a-t-il ajouté.

« Je défendrai tant qu’il le faudra ces salariés qui ont fait la fortune du groupe Goodyear« , a-t-il

poursuivi. « L’usine d’Amiens produit 23.000 pneus de tourisme et plus de 1.000 pneus agricoles par jour.

Ce n’est quand même pas du fait des salariés si l’usine a été réduite de 90%. »

[Lire l’article complet sur humanite.fr]

¹  A noter que le scoop a été décroché par la même journaliste des Echos, Leïla de Comarmond, qui suit le dossier Goodyear

depuis longtemps, et n’avait jadis pas de mots assez durs contre la CGT, coupable de bloquer pour des raisons purement

politiques la reprise de Goodyear par Titan. (Source : http://www.arretsurimages.net/vite-dit.php#15175)

Lire également :

André, ouvrier à Goodyear : « Sept minutes de pause chronométrée »

 

cgt-goodyear Goodyear Amiens dans licenciements

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Danone : chiffre d’affaires record, augmentation des dividendes et… suppression de 900 postes en Europe !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 février 2013

 

Danone taille dans ses effectifs pour accélérer sa croissance

 

Danone : chiffre d'affaires record, augmentation des dividendes et... suppression de 900 postes en Europe ! dans ECONOMIE riboudFranck Riboud, PDG de Danone,

son salaire en 2011 : 6,1 millions d’euros

 

 

 

Nouvelle polémique en vue sur les licenciements boursiers.

Douze ans après son dernier plan social, Danone a annoncé mardi qu’il allait supprimer 10%

de ses effectifs de cadres sur le Vieux Continent dont 236 postes en France selon les syndicats,

espérant que ces économies de coûts lui permettront d’accélérer sa croissance et d’améliorer

ses marges.

« C’est certain qu’on ne va pas passer au travers », a déclaré Denis Enfert, secrétaire CGT du Comité central

d’entreprise de Danone, faisant valoir que ce plan « ne correspond pas à la réalité du groupe ». Le producteur

de produits laitiers frais (Danette, Taillefine, Activia) et des eaux (Evian), qui a détaillé mardi son nouveau

plan d’économies de 200 millions d’euros annoncé en décembre, espère retrouver dès 2014 une croissance

organique « forte et rentable ». Ce programme, qui sera présenté aux organisations syndicales à compter de

ce mardi, concerne la suppression de 900 postes managériaux et administratifs sur deux ans,

sur les 9.000 qu’emploie le groupe dont 236 en France selon les syndicats.

Il privilégiera « la mobilité interne et des départs volontaires ». Aucune fermeture d’usine n’est prévue.

Le groupe agroalimentaire, qui emploie 27.000 personnes en Europe et environ 100.000 dans le monde, n’a

pas détaillé à ce stade la localisation des suppressions. Il indique simplement qu’elles seront réparties

dans 26 pays européens.

Un chiffre d’affaires record malgré des ventes en baisse en Europe

Ce recentrage est destiné à relancer des ventes européennes en perte de vitesse, avec une diminution

de 3% l’année dernière, en raison d’un environnement de consommation difficile. A l’inverse, les ventes

hors Europe, qui représentent aujourd’hui 60% du chiffre d’affaires, ont progressé de plus de 10%

en moyenne, propulsant le chiffre d’affaires au-dessus du seuil symbolique de 20 milliards

d’euros, à 20,86 milliards, une première dans son histoire.

[La suite sur humanite.fr]

 

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