Grèce : retour au Moyen-Âge

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 juin 2010

Grèce : retour au Moyen-Âge dans Austerite hd 24 juin 2010 – Entretien réalisé par Fabien Perrier

« La Grèce retourne au Moyen-Âge »

grece dans EUROPE

 

Nikos Boyiopoulos, journaliste à Rizospastis (journal du KKE, le parti communiste grec), décrypte pour l’Humanité la situation économique et sociale en Grèce.

Athènes, envoyé spécial.

Le gouvernement dépose son projet de loi sur les retraites. Qu’en pensez-vous ?

Nikos Boyiopoulos. Il ne s’agit pas d’un projet de loi de réforme de la sécurité sociale mais d’une suppression de la sécurité sociale. En matière de droits sociaux, elle renvoie les salariés 100 ans en arrière. En outre, cette loi passera conjointement avec une réforme du marché du travail. La situation qui se fait jour en Grèce est celle du Moyen-Âge.

Quelles sont les alternatives du KKE ?

Elles s’appuient sur un constat : en Grèce, et pas seulement dans ce pays, existe une richesse énorme, suffisante pour satisfaire les besoins des travailleurs, c’est-à-dire de ceux qui créent la richesse. Pourtant, elle n’est pas dans leurs mains. Au cours des dix dernières années, par exemple, le PIB de la Grèce a augmenté de 100%. Malgré tout, cette richesse n’a pas été retournée à ceux qui la produisent. Ces dix dernières années, encore, le peuple grec a payé 500 milliards en intérêts cumulés pour des prêts anciens. Et en même temps, ce gouvernement, la BCE, le FMI disent au peuple qu’il en doit encore autant. Ces dettes ne sont une conséquence ni de l’augmentation des salaires, ni de celle des retraites, ni, non plus, des conditions d’une vie meilleure – la santé, l’éducation…  La Grèce se trouve à la dernière place de l’UE en matière sociale. Ces dettes correspondent donc à des richesses qui ont accaparées par ceux qui ne les ont pas produites et qui ne sont pas appelés à payer aujourd’hui pour cette situation catastrophique que révèlent la dette publique et l’économie sociale du pays. Dans ce cadre, la position du KKE est que cette richesse appartient au peuple qui l’a créée. Elle doit donc être une propriété populaire et sociale.

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L’ÉDITO DE L’HUMANITÉ : Coup de force

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 juin 2010

edito_huma.jpg Par Maurice Ulrich

Coup de force

Il ne s’agit pas seulement de répondre aux attentes des marchés financiers, il s’agit de reconstruire le monde à leur intention.

Cela ressemble à tout prendre à un communiqué de victoire. « Fonction publique, la rigueur s’installe dans tous les pays », claironnait mercredi le Figaro. Les ministres des Finances de la zone euro, précisait encore le quotidien de droite, « se sont entendus sur un contrôle préalable des budgets nationaux et de nouvelles sanctions contre les pays laxistes ». La rigueur ne s’installe pas toute seule. Elle est installée par des décisions politiques, prises par les ministres des Finances européens, sans aucune consultation, au mépris des parlements nationaux et de la souveraineté des États. C’est un coup de force contre les peuples. En réalité, les politiques menées ont déjà anticipé les tours de vis. Grèce, Espagne, Portugal, Allemagne.

En France, la régression sociale est en marche dans tous les secteurs. Retraites, santé, énergie… Dans l’éducation nationale, avec les suppressions de postes programmées, c’est aussi un changement de philosophie qui est en jeu, en introduisant dans l’école les modèles de la pensée libérale, du management entrepreneurial. C’est également en cours pour l’hôpital public, c’est ce qui se joue avec la réforme des collectivités territoriales autour de la constitution de grandes métropoles pilotées avec le même souci de démocratie que celui qui vient d’animer les 27 pays de la zone euro !

En réalité, la rigueur partout sur le continent n’est pas une réponse de sauvegarde dans une situation de crise. Elle est l’accélérateur d’un remodelage sans précédent des États eux-mêmes pour les conformer aux exigences de la mondialisation capitaliste. Il ne s’agit pas seulement de répondre aux attentes des marchés financiers, il s’agit de reconstruire le monde à leur intention.

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Grèce : Ceux qui ont ruiné le pays vont se goinfrer !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 juin 2010

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par roland (webmaster) – 3 juin 2010

 

La Grèce annonce la privatisation partielle du courrier,

des trains et du service des eaux. Bon appétit messieurs

 

Auteur : Danielle Bleitrach - Source : Changement de société

Ô ministres intègres !
Conseillers vertueux ! Voilà votre façon
De servir, serviteurs qui pillez la maison !
Donc vous n’avez pas honte et vous choisissez l’heure,
L’heure sombre où la Grèce agonisante pleure !
Donc vous n’avez ici pas d’autres intérêts
Que remplir votre poche et vous enfuir après !
Soyez flétris, devant votre pays qui tombe,
Fossoyeurs qui venez le voler dans sa tombe !

02 juin 2010.- La Grèce vendra 49% des chemins de fer d’Etat OSE et 39% du courrier Hellenic Post,mais elle mentiendra ses participations dans la compagnie de télécommunication OTE et dans l’entreprise de services publics PPC, a annoncé mercredi le gouvernement. 

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L’ÉDITO DE L’HUMANITÉ

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 mai 2010

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Schizophrénie libérale

Regarder en face le réel est un impératif pour tous, surtout quand on n’oublie pas le réel de la condition humaine.

Par Jean-Emmanuel Ducoin

Vu à la télévision hier. Au coeur de la City, un trader déclarait, avec ce mélange de franchise et de cynisme qui caractérise ce monde-là : « Plus le nouveau gouvernement durcira la politique budgétaire, plus les marchés réagiront positivement. » Bien que toutes les Bourses aient dévissé hier, même à Londres (cherchez l’erreur !), le boursicoteur pouvait se réjouir : David Cameron, le nouveau premier ministre britannique, a écouté à la lettre l’injonction des « marchés ». Il inflige à la Grande-Bretagne un régime si sec que, au pays de Thatcher et de Blair où le venin libéral a déjà empoisonné l’essentiel du corps social, la pluie seule pourra désormais adoucir le climat.

Sous le talon de fer des financiers, du FMI, de dirigeants européens serviles et même de la médiacratie toute dévouée depuis des semaines pour « vendre » aux populations l’inéluctabilité de l’austérité, sans parler de la sacro-sainte indépendance de la banque centrale qui s’apparente à une véritable occupation économique de l’intérieur, tout le continent, cette fois, est soumis au pire des scénarios. Pire, car inefficace et contre-productif. Les mêmes mots pour tous, « réduction des déficits », « économies », « retraites au rabais », « investissements publics en perdition », etc. Que les choses soient claires, nous ne ferons pas ici l’apologie des déficits publics, à condition de s’interroger sérieusement sur leur origine, à quels investissements ils sont destinés, et à la manière de les résorber dans la durée.

Dans nos sociétés, le signe de ralliement n’était déjà plus « comment vas-tu ? » mais « combien vas-tu ? ». Il nous faudra bientôt dire : « que te reste-t-il ? » Le spectacle affligeant et destructeur auquel nous assistons nous conforte dans l’idée que tous les gouvernements de l’UE ont sombré dans cette schizophrénie avancée du capitalisme : l’état de crise structurelle, permanente. Comment expliquer, en effet, cette contradiction entre leur volonté affichée de « sauvetage » de nos économies et ces traitements de chocs sociaux si terribles qu’ils réduisent à néant toute idée de croissance, massive et durable ?

Une preuve de cette pathologie effrayante ? Si les nouveaux saigneurs de la planète évoquent parfois les « sacrifices », les entendez-vous parler des « gens », des « populations », de la « misère », de la « paupérisation », de « régression sociale » pour une génération au moins ? Regarder en face le réel est un impératif pour tous, surtout quand on n’oublie pas le réel de la condition humaine. Ce ne sont pas les États qui sont au bord du gouffre, mais les peuples ! Certains, comme Dominique Strauss-Kahn, feraient bien de réfléchir à cette évidence. Cinq jours après avoir stigmatisé le « dogme » de la retraite à soixante ans, il a dénoncé hier la « rigidité » espagnole, appelant son ami Zapatero à « appliquer immédiatement » des « réformes urgentes » pour « rendre le marché du travail plus flexible ». Il y a tout juste six mois, son autre ami Pascal Lamy, patron de la cannibale OMC, pronostiquait sans rire la « fin de la crise ». Mais pour qui ?

Tandis qu’on nous pronostique trente millions de sans-emploi en Europe d’ici 2012, le FMI, à l’image des banques, vient d’annoncer la multiplication par quatre de ses bénéfices pour l’exercice 2009-2010 (clos fin avril), dus à « des rentrées plus importantes que prévu du portefeuille d’investissement ». Les États en déficit, ça rapporte. Il est urgent d’entrer en résistance contre ce monde de la finance !

 

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Le vrai visage de DSK

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 mai 2010

À la une dans l\'Humanité

DSK, en appui de Sarkozy

Dominique Strauss-Kahn part en guerre contre le « dogme » de la retraite à soixante ans, ce qui constitue un soutien appuyé au président français au lendemain de son discours annonçant une hyper austérité. Une position conforme à politique du FMI… qui n’a jamais aidé les peuples.

Parlait-il seulement comme directeur général du Fonds monétaire international, ou également comme figure du Parti socialiste ? Au-delà de ces subtilités, les déclarations de Dominique Strauss-Kahn, jeudi soir sur le plateau de France 2, en plein débat sur la réforme des retraites, ont suscité gêne et confusion parmi ses amis politiques. Estimant que l’âge légal de soixante ans est un « dogme », Dominique Strauss-Kahn s’était exclamé : « Si on vit cent ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à soixante ans. »

Le directeur général du FMI apportait ainsi un soutien de poids à Nicolas Sarkozy. Embarrassé , le député PS de Paris Jean-Christophe Cambadélis s’est perdu dans un curieux distinguo entre le dirigeant du FMI « qui parle de l’avenir » et le PS « qui parle du moment présent »… La réplique du dirigeant communiste Pierre Laurent était cinglante : « DSK met ses pas dans ceux des libéraux de tous poils qui n’ont qu’une obsession : en finir de près ou de loin avec les droits sociaux du plus grand nombre pour donner des gages aux marchés financiers. » Et Pierre Laurent d’ajouter : « Parler de dogme peut prêter à sourire de la part du principal représentant d’une institution qui n’a qu’une religion : l’austérité pour les peuples et le carnet de chèque pour les banques. »

Le régime spartiate imposé à la Grèce tend à montrer que DSK s’est moulé dans la tradition de cette institution, dont les Africains et les Argentins, après la crise de 2001, gardent le souvenir pénible des plans d’ajustement ravageurs (…)

La suite dans l’Humanité du samedi 22 mai 2010

Photo tirée de Plume de presse

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