Comment l’UMP organise la faillite de l’État

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 juillet 2010

Source : Plume de presse – 6 juillet 2010 – par Olivier Bonnet

Permalien : http://www.plumedepresse.net/spip.php?article1450

Alors que le ministre du Budget annonce ce matin un tour de vis sur les dépenses sociales

Les faits contre la propagande

C’est un rapport de l’Assemblée nationale on ne peut plus officiel, signé du député UMP Gilles Carrez, pour la Commission des finances, qui ne fera hélas pas la Une. Ce qu’il révèle est pourtant explosif : en dix ans, les « pertes de recettes fiscales non compensées » – en clair les baisses d’impôts - atteignent le montant faramineux de 100 à 120 milliards d’euros ! Précision du rapport : les « allègements » en question sont « concentrés sur l’impôt sur le revenu« , à savoir le seul impôt juste, puisque progressif, pesant donc plus lourd pour les riches que pour les pauvres. Voilà ainsi la vérité toute nue : si la dette publique charbatteint aujourd’hui le niveau qui est le sien, c’est que les gouvernements qui se sont succédé depuis 2000 – inclus celui des sociaux-traîtres « socialistes » de Jospin, avec Dominique Strauss-Kahn le grand privatiseur au ministère de l’Économie – ont constamment fait peser sur la collectivité le poids de leurs cadeaux aux privilégiés.

Le dessin ci-contre de Charb, publié par le blog du PCF de Carcassonne, l’illustre avec brio. Nous avions du reste titré, dès septembre 2007, lorsque le Premier ministre François Fillon avait osé déclarer la France en faillite, Ah les hypocrites : « Et oui, désolé les gars, les caisses sont vides. Il va falloir vous serrer la ceinture, parce que la dette, vous vous rendez compte… Sauf que. Qui a commencé son règne en distribuant 14 milliards aux privilégiés, avec l’inique paquet fiscal ?

Le sénateur communiste Bernard Véra, lors des débats de la chambre haute, avait alors prévenu :

« Mes chers collègues, allez expliquer que, pour réduire l’impôt sur la fortune de quelques milliers de privilégiés et restaurer la rentabilité financière des entreprises, il faudra réduire les crédits pour rénover les cités HLM de nos quartiers sensibles, fermer les écoles rurales, dissoudre les juridictions d’instance dans un certain nombre de sous-préfectures, diminuer les crédits destinés au financement des transports ferroviaires de voyageurs, remettre en cause les aides directes à l’agriculture ! Votez ce texte, mes chers collègues de la majorité, mais ne venez pas ensuite vous plaindre amèrement de la réduction de la dépense publique au détriment de tous ceux qui n’auront pas fait jouer le bouclier fiscal ou la défiscalisation des heures supplémentaires, tout simplement parce que leur salaire est trop faible pour qu’ils soient concernés par ces dispositifs !« 

affiche

 

 » C’est exactement ce qui se passe aujourd’hui. (…) On commence par vider les caisses pour alléger le fardeau insupportable qui pèse sur ces pauvres riches, et l’on se lamente ensuite que des coupe-sombres sont indispensables dans la dépense publique, qu’il n’y a plus d’argent pour ceux qui en ont vraiment besoin. Et on leur colle par-dessus le marché des franchises médicales… Monstrueuse hypocrisie ! Décidément, en Sarkozie, mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu. »

[Lire la suite sur : plumedepresse.net/]

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La crise : Ce que l’on ne dit pas

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 juillet 2010

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Vicenç NAVARRO

professeur de Sciences politiques à l’Université Pompeu Fabra (Barcelone-Espagne) et professeur à l’Université Johns Hopkins (Baltimore-Etats-Unis)

SOURCE
http://www.ciudadanosporlarepublica…

Traduction espagnol-français : Simone Bosveuil-Pertosa

 

 

La crise que traversent certains pays méditerranéens – Grèce, Portugal et Espagne- ainsi que l’Irlande est attribuée aux dépenses publiques excessives de ces pays, ce qui aurait créé un déficit élevé et une dette publique monumentale, obstacles qui entravent sérieusement leur reprise économique. De là les recettes que le FMI, la Banque centrale européenne (BCE) et le Conseil de l’Europe imposent à ces pays : il faut se serrer la ceinture et réduire le déficit et la dette publique d’une manière radicale.

Il est surprenant que cette explication ait atteint la dimension d’un dogme -le dogme libéral omniprésent- qui se reproduit sur la base de la foi et non pas comme une évidence empirique. En réalité, cela démontre combien cette explication de la crise est erronée. Voyons les faits :

Tous ces pays ont les dépenses publiques (y compris celles d’ordre social) les plus basses de l’UE des 15, le groupe de pays les plus riches de l’U.E. Quoi qu’il en soit, (aussi bien dette publique que pourcentage du PIB, ou encore dépense publique par tête, ou même pourcentage de la population adulte travaillant dans le secteur public), tous ces pays sont à la traîne de l’UE des 15. Leur secteur public est sous-développé. En ce qui concerne le bien être, ils comptent parmi les moins développés de l’UE des 15.

L’une des causes de cette pauvreté du secteur public est que, depuis la Seconde Guerre Mondiale, ces pays ont été gouvernés la plupart du temps par des partis profondément conservateurs et bien peu préoccupés de social. Ils ont tous un système fiscal peu progressif avec une charge fiscale moindre que la moyenne des pays de l’Europe des 15 et une fraude fiscale énorme (qui oscille entre 20 et 25% de leur PIB). Ces états, en plus d’être peu soucieux de faire du social, pratiquent une redistribution des richesses très insuffisante, c’est pourquoi ils accusent les plus grandes inégalités de revenus de l’UE des 15, inégalités qui se sont aggravées du fait des politiques libérales menées par les gouvernements qu’elles ont connus. En conséquence, le pouvoir d’achat des classes populaires s’est réduit considérablement et a créé une économie fondée sur le crédit qui, lorsqu’elle a explosé a provoqué un énorme problème d’insuffisance de la demande, cause de la récession économique.

[Lire la suite sur : legrandsoir.info/]

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Roumanie : « Génocide social » imposé par le FMI

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 juillet 2010

Roumanie : 2 juillet 2010

Vu de Bucarest

Retour à la pénurie ?

Par Jean-Arnault Dérens, journaliste.

Ces derniers jours, les Roumains ont peut-être 
eu l’impression de revenir aux difficiles années 
de pénurie. En effet, le sucre, l’huile, la farine 
et tous les produits de base commençaient à faire défaut dans les petits commerces et les supermarchés. En cause, 
la décision, annoncée le 26 juin par le gouvernement, 
de faire passer, le 1er juillet, la TVA de 19 % à 24 %, 
ce qui en fait l’une des plus élevées de l’Union européenne. Le gouvernement roumain a choisi d’augmenter la TVA alors que la Cour constitutionnelle a annulé la baisse prévue 
de 25 % du salaire des fonctionnaires.

La Roumanie, membre de l’UE depuis 2007, subit de plein fouet les conséquences de la crise mondiale, et doit gérer un déficit abyssal des finances publiques. Le gouvernement de centre droit d’Emil Boc a donc fait appel au FMI, qui a dicté un drastique plan de rigueur. Parallèlement à la baisse prévue du salaire des fonctionnaires, invalidée par la Cour constitutionnelle, les cotisations sociales et les pensions de retraite vont être réduites de 15 %. Des dizaines de milliers de postes seront également supprimés dans la fonction publique d’ici à la fin de l’année. L’objectif fixé par le FMI est de contenir le déficit public à 6,8 % du PIB, alors que l’économie roumaine s’est rétractée de 7,9 % en 2009 et qu’aucun signe positif n’apparaît encore.

La Roumanie occupe une position particulière sur la carte mondiale des délocalisations : l’économie nationale avait connu une forte croissance depuis le début du millénaire, avec l’arrivée 
de nombreuses entreprises, notamment italiennes, attirées par une main-d’œuvre à faible coût, mais le pays est en train de perdre sa compétitivité en la matière, sans qu’un autre modèle de développement n’apparaisse. Depuis l’annonce du plan de rigueur, le 26 mai dernier, grèves 
et manifestations se succèdent.

 

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Grèce : retour au Moyen-Âge

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 juin 2010

Grèce : retour au Moyen-Âge dans Austerite hd 24 juin 2010 – Entretien réalisé par Fabien Perrier

« La Grèce retourne au Moyen-Âge »

grece dans EUROPE

 

Nikos Boyiopoulos, journaliste à Rizospastis (journal du KKE, le parti communiste grec), décrypte pour l’Humanité la situation économique et sociale en Grèce.

Athènes, envoyé spécial.

Le gouvernement dépose son projet de loi sur les retraites. Qu’en pensez-vous ?

Nikos Boyiopoulos. Il ne s’agit pas d’un projet de loi de réforme de la sécurité sociale mais d’une suppression de la sécurité sociale. En matière de droits sociaux, elle renvoie les salariés 100 ans en arrière. En outre, cette loi passera conjointement avec une réforme du marché du travail. La situation qui se fait jour en Grèce est celle du Moyen-Âge.

Quelles sont les alternatives du KKE ?

Elles s’appuient sur un constat : en Grèce, et pas seulement dans ce pays, existe une richesse énorme, suffisante pour satisfaire les besoins des travailleurs, c’est-à-dire de ceux qui créent la richesse. Pourtant, elle n’est pas dans leurs mains. Au cours des dix dernières années, par exemple, le PIB de la Grèce a augmenté de 100%. Malgré tout, cette richesse n’a pas été retournée à ceux qui la produisent. Ces dix dernières années, encore, le peuple grec a payé 500 milliards en intérêts cumulés pour des prêts anciens. Et en même temps, ce gouvernement, la BCE, le FMI disent au peuple qu’il en doit encore autant. Ces dettes ne sont une conséquence ni de l’augmentation des salaires, ni de celle des retraites, ni, non plus, des conditions d’une vie meilleure – la santé, l’éducation…  La Grèce se trouve à la dernière place de l’UE en matière sociale. Ces dettes correspondent donc à des richesses qui ont accaparées par ceux qui ne les ont pas produites et qui ne sont pas appelés à payer aujourd’hui pour cette situation catastrophique que révèlent la dette publique et l’économie sociale du pays. Dans ce cadre, la position du KKE est que cette richesse appartient au peuple qui l’a créée. Elle doit donc être une propriété populaire et sociale.

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24 juin : L’ampleur de la mobilisation doit marquer notre refus de payer une crise qui n’est pas la nôtre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 juin 2010

Lu sur : 24 juin : L'ampleur de la mobilisation doit marquer notre refus de payer une crise qui n'est pas la nôtre dans Austerite dazibaoueb_logo_700

publié par roland (webmaster) 22 juin 2010

URL de l’article : http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=13714

Accepterez-vous, vraiment, de payer pour une crise

qui n’est pas la vôtre ?

Auteur : Slovar - Source : Slovar les nouvelles

slogan dans LuttesMême si le gouvernement a mis en marche sa machine à communiquer.

Même si tous les ministres et membres de la majorité présidentielle répètent à l’infini que les salariés sont les seuls responsables de l’avenir de leurs retraites.

Les français sont toujours : «  56% à être hostiles à la réforme des retraites« 

Cerise sur le gâteau, ces « ingrats », qui refusent de comprendre la « réforme du capitalisme« , arguant qu’elle reste un vain mot, sont «  67% à considérer que la politique économique du gouvernement est «mauvaise», selon le baromètre BVA-Absoluce-Les Echos-France Info publié mardi

«  Concernant la manifestation du 24 juin contre la réforme des retraites, à l’appel de la plupart des syndicats, une large majorité (64%) pense que ce mouvement est «plutôt justifié» ou «totalement justifié» contre 34% d’avis contraires.

En effet, selon cette enquête :  » 42% des personnes interrogées jugent la politique économique du gouvernement «plutôt mauvaise» et 25% «très mauvaise», tandis que 26% la qualifient de «bonne» et 2% de «très bonne». Le pic de mécontentement avait été atteint en mars avec 70% de personnes jugeant mauvaise la politique économique du gouvernement … / …  » – Source Libération

Car, si le Président et ses soutiens nous expliquent que la crise est une situation totalement déconnectée de leur action passée, beaucoup de français savent parfaitement qu’il n’en est rien.

Ces français qui sont révoltés par le fait qu’on puisse les pénaliser alors que les marchés financiers et les agences de notation, coupables de la crise actuelle puissent s’en sortir « haut la main », comme le rappelait Gérard Filoche lors d’une une conférence à Pau le 28 Avril 2010

http://www.dailymotion.com/video/xdn3u3

Conférence Gérard Filoche 28 avril 2010 à Pau – Intégralité de la conférence

Si le Président et ses soutiens prétendent nous distiller des mots savants et « pédagogiques » pour nous expliquer comment ils vont « sauver » les retraites, ils ne sont, par contre, pas très éloquents auprès des français, sur la totalité des mesures d’austérité qu’ils vont appliquer au pays !

A tel point que le secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant a choisit le… Financial Times pour annoncer le fruit des cogitations du gouvernement, comme nous l’explique Le Figaro

 » … / … 50 milliards d’euros, proviendra de la baisse des dépenses publiques et de hausses d’impôts. Comment l’Etat compte s’y prendre? … / … le gouvernement s’apprête à confirmer son objectif de 100.000 nouvelles suppressions de postes de fonctionnaires entre 2011 et 2013, après les 100.000 déjà obtenues ces dernières années. Par ailleurs, le gouvernement prévoit de geler ses dépenses entre 2011 et 2013, de maintenir les transferts vers les collectivités locales et d’augmenter seulement légèrement les dépenses de santé. L’Etat devrait également supprimer les niches fiscales afin de récupérer 5 milliards d’euros par an et créer une nouvelle taxe sur les plus aisés pour lever 3,7 milliards d’euros … / … « 

Ce qui fait dire au Financial Times que :  » que ces mesures ne devraient pas être suffisantes pour atteindre les 100 milliards d’euros d’économies d’ici 2013« 

Capitalisme dans SOCIALIl faut ajouter à ce tableau que ces mesures s’appuient sur une : «  prévision de croissance de 2,5% pour 2011 » que Madame Lagarde brandit tout en : jugeant qu’il était encore « trop tôt dans l’année pour envisager de la réviser … / …  » – Source AP/Yahoo

Traduction : Nous sommes en plein « poker menteur » ! Et bien qu’on s’en défende en haut lieu, la marche forcée à laquelle on va soumettre les français va être terrible !

Mais, accepterez-vous, vraiment, de payer pour une crise qui n’est pas la votre ?

Jeudi 24, plus de 140 manifestations sont prévues contre la réforme des retraites. Le gouvernement les observera à la loupe ! Car, du nombre de manifestant dépendra en partie le contenu du texte qui doit être présenté le 13 juillet en conseil des ministres et débattu au Parlement en septembre.

Et même si le gouvernement fait mine d’accepter le principe de quelques modifications sur : «  la pénibilité, les poly-pensionnés, ou encore les carrières longues, l’orientation générale du texte restera inchangée  » – Nouvel Obs

Pour tous ceux qui s’opposent à cette réforme injuste, qui sera supportée à 80% par les salariés, mais ne pourraient pas participer aux défilés, il existe d’autres moyens de manifester leur opposition.

Les pétitions

La CGT a mis en ligne : « Retraites Des solutions, il y en a !« disponible sur son site, déjà signée par 18400 personnes

La fondation Copernic, Attac et 370 personnalités issues de la gauche syndicale, politique, associative mais aussi des économistes et des sociologues ont lancé :  » Exigence retraite citoyenne« 

Autres actions

Vous pouvez également indiquer votre mécontentement et votre opposition en écrivant directement, par mail, aux députés et sénateurs qui soutiennent la réforme

Assemblée Nationale : Noms et Emails des députés
Sénat : Noms et Emails des sénateurs

La mobilisation de tous ceux qui refusent de payer pour une crise dont ils ne sont pas responsables est indispensable, quel que soit le moyen utilisé.

Car, ne soyons pas naïfs, derrière la réforme de retraites, se profilent celle de l’assurance maladie, les coupes sombres dans l’aide aux plus précaires (dont les chômeurs en fin de droits), celle de la médecine du travail

L’ampleur de votre action, sera un « marqueur » pour les dirigeants politiques et économiques qui leur montrera l’ampleur de votre refus de payer pour une crise qui n’est pas la vôtre !

Crédit et copyright photos
Planet Photos

Crédit et copyright dessin

Lacombe

 

 


Auteur : Slovar - Source : Slovar les nouvelles  

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Ensemble, résistons, ripostons !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 juin 2010

Résister, riposter

 

 dans ECONOMIEPendant que la coupe du monde de football mobilise les attentions, les affaires continuent. Les sales coups aussi ! Ainsi les tarifs de l’électricité vont faire un nouveau bond après ceux du gaz et des transports. Le pouvoir compte profiter de ce mondial de foot pour passer en force ses décisions négatives sur les retraites et pour serrer la vis au monde du travail et des retraités, avec les réductions de crédits publics annoncées par le Premier ministre.

Pourtant, ceux qui appellent sans cesse le peuple à se serrer la ceinture, n’hésitent pas à s’octroyer de confortables salaires. Plusieurs ministres cumulent leur salaire et leur retraite de député et quelquefois d’autres émoluments supplémentaires. Ils perçoivent ainsi parfois dix fois ce que gagne un smicard ! Mais cela ne les empêche pas de demander à celui-ci d’accepter encore des sacrifices.

 dans Luttes

Ces gens n’ont décidément ni pudeur, ni morale. Ils se croient intouchables. Ils croient que le peuple en souffrance va éternellement accepter ces injustices qui s’aggravent chaque jour un peu plus.

C’est sans doute parce qu’ils craignent les révoltes en germe que nos gouvernants s’apprêtent à accepter que les autorités européennes contrôlent « a priori » les budgets des États. Cela revient à déposséder les parlementaires de l’une de leur préoccupation essentielle : celle de voter le budget de la Nation. En fait, celui du niveau et de la répartition de la fiscalité et aussi de l’orientation des dépenses. Or, selon que l’on promeut une gestion de gauche ou de droite le choix de la fiscalité n’est pas le même.

 

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Réformes des retraites : « mortifère pour la société »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 juin 2010

Publié sur : http://www.millebabords.org/ – 16 juin 2010

Communiqué des signataires de l’appel national « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites »

Un verdict couperet pour les retraites : la répartition guillotinée

 

Appel national « Faire entendre les exigences citoyennes sur les retraites »Réformes des retraites :

http://www.exigences-citoyennes-retraites.net

16 juin 2010

Ainsi, le gouvernement a-t-il tranché comme ses prédécesseurs l’avaient fait en 1993 et en 2003, en n’écoutant que le chant du Medef et restant sourd à toutes les propositions émanant de la société ne rentrant pas dans sa logique. Avant même qu’il entame un simulacre de concertation tout était dit : hors de l’obligation de travailler toujours plus, point de salut pour les retraites, et surtout pas de quartier pour les retraités.

Refusant de reconnaître que le niveau moyen des retraites par rapport aux salaires avait reculé de 15 à 20 % parce que nombre de salariés ne pouvaient déjà pas satisfaire à l’obligation actuelle de cotiser 40,5 ans et parce que les deux tiers d’entre eux étaient déjà hors emploi à 60 ans, il va encore aggraver cette baisse du niveau des pensions en portant la durée de cotisation à 41,5 ans en 2020.

Alors que l’âge moyen de cessation d’activité est inférieur à 59 ans, le gouvernement recule l’âge légal de départ à 62 ans dès 2018, ce qui est encore plus rapide que ce qui était envisagé, et, de manière parallèle, celui auquel on peut partir à taux plein, c’est-à-dire sans décote. Seront particulièrement pénalisés, non seulement ceux qui auront commencé à travailler tôt, mais aussi de nombreux salariés, essentiellement des femmes, qui devront attendre plus longtemps, en situation de précarité, l’âge du taux plein pour ne pas subir de décote. Annoncé comme devant être une « réforme juste », le projet présenté ne comporte rien qui soit à même de réduire les inégalités de pensions entre les hommes et les femmes et au contraire, celles-ci ne pourront que se creuser.

[Lire la suite sur : millebabords.org/]

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GUE/NLG au Parlement européen : Agences de notation – Le Commissaire Barnier doit cesser de faire des courbettes à la mafia de spéculateurs

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 juin 2010

Groupe de la Gauche Unitaire Européenne au parlement européen   

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GUE/NLG au Parlement européen : Agences de notation - Le Commissaire Barnier doit cesser de faire des courbettes à la mafia de spéculateurs dans Austerite shim bannerRightEn dans CONSO

15 juin 2010

Agences de notation -

 

Le Commissaire Barnier doit cesser de faire des courbettes

à la mafia de spéculateurs

 

Dénonçant le refus de la Commission d’affronter les problèmes créés par les agences de notation qui ont alimenté une « mafia des spéculateurs » au cours de cette crise, le député grec du GUE/NGL Nikos Chountis a aujourd’hui demandé que le travail des agences soit confié à une institution publique sous système démocratique.
 
S’adressant au commissaire Barnier lors du débat sur les agences de notation au Parlement européen, Chountis a dit qu’avec

« le déclenchement de la crise, l’Union européenne a reconnu le rôle négatif joué par les agences de notation, donc on s’attendait à ce que la Commission veuille restreindre le rôle des agences de notation en quelque sorte. Au lieu de cela, nous assistons à des marques de déférence vis-à-vis de ceux qui ont détruit des économies et des emplois au détriment des travailleurs et des citoyens des pays de l’UE. C’est scandaleux, économiquement et politiquement».
 
«Hier, Moody, le Saint des Saints des spéculateurs avec S & Ps et Fitch, ont recréé une fois de plus une perspective négative pour l’économie grecque et l’euro lui-même, avec une dégradation injustifiée de quatre points de l’économie grecque « a-t-il dit, ajoutant que ce n’est pas acceptable pour les entreprises privées et intéressées d’avoir un rôle dans l’évaluation des économies européennes et a appelé la Commission à légiférer immédiatement pour mettre fin à cette situation.
 
S’exprimant également au cours du débat, le député allemand Jürgen Klute a critiqué les agences de notation pour leur échec total à prévoir les difficultés, comme en témoigne leur évaluation positive de Lehman quelques jours avant l’effondrement de la société de services financiers.
 
« Les États ne peuvent être comparés à des entreprises privées orientées sur les bénéfices. Changer de vitrine n’est pas suffisant, il faut une réforme en profondeur du secteur», a-t-il déclaré.

******************************

A lire également sur ce site :

16/06/2010  
 

16 juin 2010  Les lobbys ont gagné la bataille de l’étiquetage alimentaire au Parlement européen

Publié dans Austerite, CONSO, ECONOMIE, POLITIQUE, Union europeenne | Pas de Commentaire »

Austérité ? Pour Qui ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 juin 2010

PCF Nord

 

Austérité ? Pour Qui ? dans Austerite rigueur_1

 

La France ne serait pas touchée !

Austérité ? Pour Qui ?

 

 

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Avec son plan d’austérité, l’Allemagne entraînera-t-elle toute l’Europe droit dans le mur ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 juin 2010

couverture

Publié sur : Accueil  du site Alternatives Economiques Guillaume Duval | Article Web – 11 juin 2010

Sommaire du numéro

 

Rigueur : le piège se referme…

 

Le plan d’austérité annoncé par le gouvernement allemand risque de replonger l’économie européenne dans la récession.

Le 7 juin dernier, le gouvernement allemand a présenté un plan d’austérité sévère, destiné à économiser 86 milliards d’euros sur quatre ans, principalement sur les dépenses sociales. L’objectif est de ramener les déficits publics allemands, actuellement de l’ordre de 5 % du PIB, sous la barre des 3 % d’ici 2013. La France, de son côté, veut faire davantage encore : ramener son déficit public de 8 % du PIB actuellement à 3 % dès 2013, ce qui représente un effort de l’ordre de 100 milliards d’euros.

Combinées aux plans drastiques déjà décidés en Irlande, en Grèce, au Portugal et en Espagne, ces annonces signifient que l’ensemble des gouvernements européens adoptent des politiques budgétaires très restrictives. Au risque de replonger l’Europe dans la récession, ce qui non seulement créerait des problèmes sociaux et politiques graves, déjà illustrés par la montée inquiétante de l’extrême droite en Hongrie ou aux Pays Bas, mais empêcherait au final également de réduire les dettes publiques, objectif pourtant théoriquement prioritaire de ses politiques d’austérité.

[Lire la suite sur : alternatives-economiques.fr/]

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