« Ce sont des Hommes », film-documentaire de Matthieu Quillet sur Calais et les migrants

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 décembre 2010

Ce sont des Hommes de Matthieu Quillet 

Calais, de juin à octobre 2009, du camp No Border à l’éviction des derniers squats et jungles des migrants. Ateliers, questionnements, rencontres avec des militants et des migrants en transit vers l’Angleterre, manifestations, remise en cause des problématiques liées aux frontières, violences policières, parcours des migrants, enjeux politiques, économiques et humains…

Le réalisateur, parfois face à des forces de l’ordre agressives, recueille les témoignages de ceux qui ne cherchent qu’à être reconnus comme des êtres humains.

Source illustration : ICI

http://www.dailymotion.com/video/xbihbm

Par megaphone01 – publié le 16 décembre 2009

http://www.dailymotion.com/video/xbihbm_ce-sont-des-hommes-film-d-1h-sur-ca_news

 

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11 novembre : « A la mémoire des vaincus du capitalisme »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 novembre 2010

Source : 11 novembre : 10 novembre 2010

URL de cet article : http://www.legrandsoir.info/Le-11-novembre-a-la-memoire-des-vaincus-du-capitalisme.html

La boucherie inutile du chemin des Dames amena la contestation dans les deux camps.

Le 11 novembre, à la mémoire des vaincus du capitalisme.

 

arton11934-cab39 dans HISTOIRE

Michel MENGNEAU

Le Ragondin Furieux

 

« Le commun idéal qui exalte et unit les prolétaires de tous les pays les rend plus réfractaires tous les jours à l’ivresse guerrière, aux haines et aux rivalités de nations et de races. Oui, comme l’histoire a donné le dernier mot à la République si souvent bafouée et piétinée, elle donnera le dernier mot à la paix, si souvent raillée par les hommes et les choses, si souvent piétinée par la fureur des événements et des passions. » – Jean Jaurès, extrait du discours à la jeunesse, le 30 juillet 1903 à Albi devant les élèves du Lycée de cette ville où ce grand pacifiste y fit lui aussi ses études.

 

C’était une vision éclatante et perspicace sur nos sociétés, et, par une bassesse honteuse des dominants, ce visionnaire sera assassiné le 31 juillet 1914 trois jours avant le début de la grande hécatombe de 14/18. Etrange destin que celui de cet homme hors du commun qui ne verra pas ce qu’il avait si souvent dénoncé, la guerre et ses horreurs.

Seulement voilà, 107ans après le discours à la jeunesse on est encore à honorer les morts de cette abomination. Que l’on ne s’y trompe pas, s’il n’est pas dans mes idées de contester que l’on rende hommage à ceux qui on laissé leur vie sur les champs de bataille, par contre il semblerait logique que l’on ne se trompât pas de discours…

Certes, on ne peut qu’avoir du respect pour ceux qui on laissé leurs vies, la moitié du visage, un membre, leurs jeunesses pour défendre des causes qui souvent n’étaient pas les leurs, et d’entendre dire que le pays les remercie pour les sacrifices qu’ils ont fait. Non, cela est à peine concevable dans un monde où de temps en temps il serait bien de rétablir certaines vérités et de dire que cette guerre, dont ceux qui en sont sortis vivant diront : « plus jamais ça ! », fut avant tout au service du capitalisme se servant d’un nationalisme exacerbé. Oui, les marchands de canons, les maitres de forge eurent la part belle dans cette tuerie, puisque se sont en fait ces seuls bénéficiaires qu’indirectement on remercie en honorant ceux qui se sont fait tuer pour faire tourner à fond l’industrie du capital.

Les révoltés de mai 1917 ne s’y sont pas trompés en concevant les paroles de « La chanson de Craonne » :

-C’est malheureux d’voir sur les grands boulevards

Tous ces gros qui font la foire

Si pour eux la vie est rose

Pour nous c’est pas la même chose

Au lieu d’se cacher tous ces embusqués

F’raient mieux d’monter aux tranchées

Pour défendre leurs biens, car nous n’avons rien

Nous autres les pauv’ purotins.

[Lire la suite sur : legrandsoir.info/]

 

Vidéo : Marc Ogeret – La chanson de Craonne
http://www.dailymotion.com/video/x5y3lf

Par antidogme

http://www.dailymotion.com/video/x5y3lf_marc-ogeret-la-chanson-de-craonne_music

 

Film : Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick, sorti en 1957 d’après le livre d’Humphrey Cobb paru en 1935, ne sera visible en France qu’à partir de 1975.

Le film, considéré comme une oeuvre antimilitariste de référence, démontre l’aberration de la guerre et des hommes qui la dirigent. Mais c’est aussi une attaque contre l’aveuglement des généraux de l’armée française pendant la Grande Guerre. Stanley Kubrick  s’est en effet inspiré de faits réels : refus d’obéissance, mutineries (1917) et « fusillés pour l’exemple ».  (2400 soldats ont été condamnés à mort et 600 fusillés pour l’exemple ; les autres étant condamnés aux travaux forcés)

Les Sentiers de la gloire 3/6

http://www.dailymotion.com/video/x6n3vc

http://www.dailymotion.com/video/x6n3vc_les-sentiers-de-la-gloire-3-6_shortfilms

 

Les Sentiers de la gloire 4/6

http://www.dailymotion.com/video/x6n5cd

http://www.dailymotion.com/video/x6n5cd_les-sentiers-de-la-gloire-4-6_shortfilms

 

Pour voir les autres extraits, cliquez sur les liens ci-dessous

http://www.dailymotion.com/video/x6n2h7_les-sentiers-de-la-gloire-2-6_shortfilms

http://www.dailymotion.com/video/x6n6d5_les-sentiers-de-la-gloire-5-6_shortfilms

 

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Un grand cinéaste est mort

Posté par communistefeigniesunblogfr le 12 septembre 2010

 

Mort de Claude Chabrol

 

« Touche-à-tout de génie et réalisateur prolifique, il alliait admirablement l’exigence artistique et populaire. Que ce soit avec humour ou gravité, il traquait le vice, la bêtise, le mensonge, particulièrement quand la bourgeoisie, qu’il détestait, les camouflait derrière une hypocrisie de mauvais aloi ». (Pierre Laurent)

Un grand cinéaste est mort dans Cinema chabrol

 

Né le 24 juin 1930, Claude Chabrol est mort ce matin à l’âge de 80 ans.

C’était l’une des grandes figures de la « Nouvelle Vague ». Grand chroniqueur de notre société, il était devenu le portraitiste de la bourgeoisie dont il croquait les travers avec délectation.

Voir la vidéo ci-dessous :

http://www.lemonde.fr/cinema/video/2010/09/12/de-toutes-les-ethnies-la-bourgeoisie-est-la-plus-marrante

Quelques films :

Le beau Serge (1957), prix Jean Vigo et grand prix du Festival de Locarno

Les Cousins, Ours d’or du Festival de Berlin (1959)

Que la bête meure (1969)

http://www.dailymotion.com/video/xe7o6m

Par Leboc

http://www.dailymotion.com/video/xe7o6m_que-la-bete-meure-extrait_shortfilms

Violette Nozières (1978)

Les Fantômes du chapelier (1982)

Poulet au vinaigre (1985)

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=bkvN1M1lxes&feature=player_embedded#!

Inspecteur Lavardin (1986)

Bande annonce : http://www.youtube.com/watch?v=zPgy0NChwe0&feature=player_embedded

Masques (1987)

Une Affaire de femmes (1989)

La Cérémonie (1995)

Image de prévisualisation YouTube

http://www.youtube.com/watch?v=H4L86To5Um8&feature=player_embedded

Voir l’article de l’Humanité (30 août 1995 – entretien réalisé par Michel Guilloux) :

Claude Chabrol : à trop bouffer l’ordre bourgeois, on risque l’indigestion

Merci pour le chocolat (2000, prix Louis-Delluc)

http://www.dailymotion.com/video/x9ahdd

http://www.dailymotion.com/video/x9ahdd_merci-pour-le-chocolat-bande-annonc_shortfilms

Bellamy (2009)

En 2005, Claude Chabrol avait reçu le Prix René Clair de l’Académie française pour l’ensemble de son oeuvre.

 

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Benoît Delépine : « Je ne comprends pas que le président français ne soit pas là ! »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 septembre 2010

Accueil 9 septembre 2010 – Propos recueillis par Frédéric Mazéas

Benoît Delépine :

Fête de L’Humanité

Benoît Délépine :

« Je ne comprends pas que le président français

ne soit pas là ! »

La fête de l’Humanité accueille ce week-end le festival international du film Grolandais.

3 questions à un de ses instigateurs, Benoit Délépine.

L’Humanité.fr : Pourquoi le festival du film Grolandais déboule-t-il à la Fête de l’Huma ?

Benoît Délépine : Depuis 5 ans, le festival international du film Grolandais se tenait en Picardie, à Quend-Plage-les-Pins. Ça avait pris de l’ampleur, aussi bien au niveau du public que des réalisateurs. Mais la région n’a pas renouvelé sa subvention. Le festival a été annulé en attendant des jours meilleurs. Venir à la fête de l’Humanité s’est donc fait naturellement, d’autant qu’on nous l’avait déjà demandé. En plus, nous avons participé à la fête de L’Humanité Gironde en mai dernier. Et la fête est proche des valeurs que l’on défend.

L’Humanité.fr : Quels seront les temps forts de ce festival ?

Benoît Délépine : Le cinéma Grolandais, c’est du cinéma drôle, indépendant, engagé ou bizarre. Parfois tout à la fois. C’est notre choix du moment, des films qu’on est content de faire passer ici.

Par exemple, un documentaire sur l’action des salariés CGT de Goodyear à Amiens. Cela fait des années que leur mouvement dure, on a eu un bon contact avec eux.

Samedi, Stéphane Mercurio présentera « Mourir? Plutôt crever! » sur la vie du dessinateur Siné.

Dans un autre style, il y aura le « Making fuck off », réalisé par Fred Poulet, du film « Mammuth », avec Gustave Kervern et moi-même.

Et comme je le disais, on verra des films drôles, comme « Villemolle 81″ de Winshluss, ou graves, comme « Walter, retour en résistance » de Gilles Perret.

L’Humanité.fr : Quelles surprises attendre lors de ce week-end ?

Benoît Délépine : Ah, de toute façon, il y aura « notre président » Salengro. Je ne comprends pas que le président français ne soit pas là, même s’il a déjà du mal à aller au salon de l’agriculture. Mais avec le président de notre présipauté, aucune surprise n’est à exclure. Il fait un strip-tease quasi intégral dans « Louise-Michel », peut-être ira-t-il au bout ce week-end…

 

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« Cleveland contre Wall Street », l’histoire d’un procès qui n’aura sans doute jamais lieu

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 août 2010

18 août 2010

Le film d’un procès

Jean Roy

Le 11 janvier 2008, les avocats de la ville de Cleveland assignent en justice le gotha des banques, accusées d’être responsables, par leurs agissements inconsidérés, de la crise des subprimes. Les banques ayant les meilleurs juristes, le procès ne cesse d’être renvoyé aux calendes grecques. En attendant, le documentariste suisse, Jean-Stéphane Bron, a imaginé ce qu’il aurait pu être et s’est rendu sur place pour trouver, non des comédiens, mais de vrais juges, avocats et témoins possibles. En résulte un film de procès, dans la grande tradition de Douze Hommes en colère. L’essentiel se déroule dans le prétoire, textes impeccables débités à la mitraillette. Le verdict est prononcé dans la dernière séquence.

« L’idéal est de faire un petit théâtre du capitalisme »

Extrait de l’entretien réalisé par Jean Roy

Comment en êtes-vous venu au sujet précis ?

Jean-Stéphane Bron. En 2008, j’ai lu une brève qui annonçait que la ville de Cleveland avait déposé la plainte rapportée dans le film. À partir de là, il y avait deux possibilités. Soit on était dans l’explication, on démontrait quelque chose, soit on incarnait à travers des figures, donc des personnages, et il fallait alors un casting et des lieux qui permettent d’approcher des films de genre. Mon film précédent a été qualifié de docu-thriller. J’avais les films de Sidney Lumet en tête. J’ai revu plein de films de procès. Je voulais que le spectateur soit en terrain familier. En même temps, je voulais qu’il soit amené à réfléchir, à remonter la chaîne des responsabilités. J’ai pensé à Altman, à un film comme Short Cuts entre autres.

En quelques mois, j’ai compris que le procès n’aurait jamais lieu. Comme dans Erin Brockovich, le film de Steven Soderbergh, l’important n’est pas le procès mais le règlement à l’amiable, le « settlement » auquel on parvient. La ville de Cleveland a attaqué sur la notion de nuisance. Elle s’est appuyée sur une autre ville qui avait traîné devant les tribunaux un marchand d’armes et qui avait gagné. Il y a des avocats spécialisés dans les « class actions ». C’est ainsi que huit mille ouvriers ont poursuivi Nestlé en Califormie car l’entreprise avait truqué les horloges pour gagner quinze minutes de travail par jour. Ils ont calculé que sur toute une carrière, cela pouvait représenter deux ans et demi à temps complet sans être sûr d’obtenir quoi que ce soit.

Il est passionnant de découvrir tout cela. Les Américains ne sont pas des gens politisés mais ils sont très concrets. Il y a un problème. Se pose aussitôt la question de savoir comment on va fédérer les gens. C’est le principe que met si bien en application Michael Moore qui va emmener la victime face à son bourreau. Cela donne une oxygénisation de la société assez étonnante avec de vrais contre-pouvoirs. C’était déjà l’idée de la guérilla urbaine dans les grandes grèves des années trente. Donc, on occupe le siège des banques, on trouve le téléphone du patron, on l’appelle nuit et jour, etc., etc. C’est la pratique d’une violence non violente.

À Cleveland, ville qui est dans la « rust belt » (la « ceinture de rouille », comme on parle ailleurs, par exemple, de celle du maïs), on a cette tradition. À Cleveland, il y a des crédits pour la bouffe du soir, des gens qui paient trois dollars sur une carte et trois sur une autre… J’ai été surpris en y arrivant que les files dans les magasins soient si lentes, c’était à cause de cela.

[Article complet : humanite.fr/]

Vidéos :

  • Entretien accordé à Médiapart, réalisé par Ludovic Lamant et Gaspard Dhellemmes :

http://www.dailymotion.com/video/xeh1ap_creation

http://www.dailymotion.com/video/xeh1dh_creation

http://www.dailymotion.com/video/xeh1eo_creation

  • Bande-annonce

http://www.dailymotion.com/video/xe7o4y

 

Voir d’autres extraits sur : http://www.telerama.fr/cinema/cleveland-une-ville-a-la-derive,56024.phpCleveland contre Wall Street

 

La fiche du film sur Allocine.fr/

 

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Mourir ? Plutôt crever ! : Le film sur Siné

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 juillet 2010

En salles le 13 octobre 2010

Le Film sur Siné  !

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Résumé

À 80 ans, Siné, continue le combat. Il n’a jamais faibli, ses rages sont celles de ses 20 ans. Il s’est toujours engagé, s’est parfois trompé, l’a toujours reconnu et revendique l’erreur. Au fur et à mesure des années, le provocateur collectionne les procès. Son trait lui ressemble, au vitriol. Athée, anti-nantis, anti-flics, anti-armées, anti-corridas, ami des chats, fou de jazz et de salsa. Le dessinateur s’est engagé auprès des algériens pendant la guerre d’Algérie, a fait de Malcolm X le parrain de sa fille, s’est lié d’amitié avec Prévert, Jean Genet ou Léonor Fini pour laquelle il invente ses fameux chats. Dans toutes les fêtes, il reste le dernier à se coucher. Sa férocité, il la tient de son immense tendresse pour tous les opprimés. Alors, il rage contre les nantis de tous poils. L’homme du « journal mal élevé » a de sacrés principes.

Voir :

la bande annonce et le bonus sur http://www.mourirplutotcrever.com/

 

 

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Ociné Maubeuge : Projection du film « LA FIN DE LA PAUVRETÉ ? » le 16 juin à 19 h

Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 juin 2010

Jean-Jacques Beinex présente

LA FIN DE LA PAUVRETÉ ?

un film de Philippe Diaz

avec la voix de Charles Berling

entrée 5 €

La projection sera suivie d’un débat introduit par

Laurent Cordonnier (économiste)

et des membres du collectif du refus de la misère.

Soirée organisée par

collectif du refus de la misère – attac – mouvement utopia – Ociné

Ociné Maubeuge : Projection du film img.pdf

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28 mai à Arras : « LE TEMPS DES GRÂCES », une enquête documentaire sur le monde agricole français d’aujourd’hui

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 mai 2010

PCF ARRAS

LE TEMPS DES GRÂCES

Un film de Dominique Marchais

CINÉ-DÉBAT

VENDREDI 28 MAI A 20H30 au Cinémovida à Arras

28 mai à Arras :

 

Une enquête documentaire sur le monde agricole français aujourd’hui à travers de nombreux récits : agriculteurs, chercheurs, agronomes, écrivains… Un monde qui parvient à résister aux bouleversements qui le frappent – économiques, scientifiques, sociaux – et qui, bon gré mal gré, continue d’entretenir les liens entre générations. Un monde au centre d’interrogations majeures sur l’avenir

En présence de Marc Dufumier

Écrivain et professeur à l’Institut National Agronomique de Paris

Ciné-débat organisé dans le cadre de

la Fête de la Terre

en partenariat avec

Le Journal La Terre et l’Humanité

Tarif : 4€

****************************

+ d’infos sur le film :

http://www.cdurable.info/Le-temps-des-graces-un-regard-engage-sur-l-Agriculture-francaise,2325.html

 

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« Le Temps qu’il reste », dernier film du réalisateur palestinien Elia Suleiman

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 mai 2010

Publié par

16 mai 2010 – Gilad ATZMON – traduit par Chris.

Le temps qu’il reste… pas des masses, pour Israël.

 

arton10580-4a451 dans Culture

Gilad ATZMON

Cette année, le Festival du Film Palestinien à Londres a ouvert avec la dernière œuvre d’Elia Suleiman, Le Temps qu’il reste (105min), une monumentale réflexion poétique sur la Palestine depuis 1948.

Le dernier film de Suleiman me fait penser au livre de Ramzy Baroud, Mon père était un combattant de la liberté[1]. Chacune des deux œuvres retrace une exploration personnelle et dévastatrice de la désespérance. Toutes deux sont saturées d’échecs et de trahisons à répétition. Baroud et Suleiman sont assez courageux pour critiquer leur ‘récit collectif’, mais ils pimentent leur histoire avec un esprit, un espoir et un humour stupéfiants. Ils vous font rire juste au moment où vous alliez fondre en larmes.

 

Comme Baroud, Suleiman juxtapose le voyage palestinien du paradis vers l’enfer à l’imaginaire sioniste du retour de ‘l’enfer’ vers ‘l’Eden’. Les images terribles de dépossessions et tortures en Palestine s’intercalent avec des scènes où l’arrogance, le pillage et le sadisme israéliens s’en donnent à cœur joie. Ce mouvement croisé des deux peuples est essentiel pour comprendre le conflit. Autant l’expulsion de Palestine est concrètement et profondément ancrée dans la conscience de chaque Palestinien, autant le ‘retour chez soi’ de l’imaginaire juif, le voyage de ‘l’enfer hostile de la diaspora’ vers ‘l’Eden sioniste’, s’est révélé hasardeux, voire impitoyable, pour les juifs.

Il est manifeste que les Israéliens n’ont jamais réussi à faire de la terre sainte leur ‘patrie’. Ils sont étrangers à sa nature, ils ont empoisonné le sol et pollué les rivières, ils ont ravagé le paysage avec des murs de béton gigantesques et de monstrueuses colonies, mais pire encore, ils ont éradiqué la civilisation palestinienne, ou du moins ont tenté de le faire. En fait, cette façon unique qu’ont les Israéliens d’être ‘séparés’ est le point de départ du film de Suleiman.

[Lire la suite sur : legrandsoir.info/]

 

Pour voir la bande annonce du film :

http://www.dailymotion.com/video/x9sylj_le-temps-qui-reste-bande-annonce-vf_shortfilms?start=0

ou

http://www.youtube.com/watch?v=aV8LLiyHHhc

 

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L’histoire du patronat, une histoire de rapports de forces

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 mai 2010

Frédéric Durand

 

La saga des grands patrons sur France 5

Particulièrement réussi, le documentaire d’Anne Kunvari, Il était une fois… les patrons , relate avec acuité l’extravagante aventure du patronat français depuis 150 ans.

à 21 h 30 sur France 5. Il était une fois… 
les patrons. 1re partie, dimanche 16 mai

En deux fois cinquante minutes, la réalisatrice Anne Kunvari réussit, avec intuition et efficacité, à retracer plus de cent cinquante ans d’histoire du patronat français. « J’ai commencé ce travail sur le patronat avec l’ambition d’en comprendre les contraintes, l’envie d’en expliquer les nuances, et je me suis rendu compte qu’en deux siècles le discours patronal était resté extrêmement figé, essentiellement réactionnaire », confie la réalisatrice. Pour autant, face à un monde qui se « caricature parfois lui-même », Anne Kunvari évite soigneusement les raccourcis, sait faire apparaître les mutations profondes qui bouleversent le capitalisme hexagonal, distingue avec habileté, au travers de différents témoignages, les petits et les grands patrons, les sous-traitants et les donneurs d’ordres. Et c’est le mérite du film que d’exposer avec clairvoyance la complexité d’un système capitaliste devenu frénétique et qui engloutit ceux-là mêmes qui le portaient aux nues.

Le documentaire débute avec la naissance de l’ère industrielle et l’arrogance sans limite d’un patronat qui agit à sa guise en l’absence de toute législation du travail. Ainsi le capitaliste d’alors feint-il d’ignorer la lente progression des revendications sociales, se mure dans ses certitudes et refuse d’obtempérer. Il y sera pourtant contraint. Dès lors, se dessine en arrière-plan l’incessant combat, les lancinantes tensions entre patrons et salariés, entre capital et travail, entre possédants et prolétaires.

Car l’histoire du patronat c’est surtout cette histoire d’un rapport de forces, avec des avancées d’un côté toujours interprétées comme des reculs de l’autre.

[Lire la suite]

 

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