SORTIR DE LA CRISE

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 janvier 2009

l’Humanité du 23 janvier 2009

 

Trois jours pour un Tour de France anti-crise

Coup d’envoi des trois jours d’initiatives anti-crise du PCF organisées sur de nombreux sites de production dans tout le pays. Dialogue, informations, via un document de quatre pages tiré à plusieurs millions d’exemplaires, exposant les propositions communistes.
Coup de projecteur dans l’Humanité de vendredi sur Amora à Dijon, Renault à Douai et Natixis à Ivry-sur-Seine.

Les militants communistes sont sur le pont à partir d’aujourd’hui et sans interruption jusqu’à samedi, pour alerter les salariés sur les dangers des « prétendues mesures gouvernementales contre la crise » et populariser leur plan de contre-propositions pour relancer l’économie. Mot d’ordre principal : « Les richesses produites par le travail doivent aller aux salaires et à l’emploi, non aux actionnaires ».

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PALESTINE

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 janvier 2009

picassopablofriedenstaubeblau99730471.jpgUne Paix juste et durable – un état viable

2002 : premier « cessez-le-feu » … 2009 : nouveau « cessez-le-feu » …

Rassemblement pour la PAIX – samedi 24 janvier à 15 H 00
Esplanade de la Paix – place Vauban – Maubeuge

Amicale des Algériens du Bassin de la Sambre, AFPS 59/62, Association des Elus Communistes et Républicains, Association des Travailleurs Marocains, CFDT, CGT, CSP 59, Coordination Communiste, Collectif Afrique, Femmes Solidaires, Femmes de tous Pays, FNDIRP, FSU, Hors les Murs, IDT Bouge, La Cimade, les Alternatifs, LCR, LDH, LO, Les Verts, MJCF, MJS, MRAP, Parti Communiste, Parti Socialiste, Quartiers sans Frontières, SUD, Vivre Ensemble : Pastorale des Migrants, Union Pacifiste, Union Syndicale Solidaire.

PALESTINE dans EUROPE pdf gaza24janv091.pdf

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Désobéissance pédagogique

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 janvier 2009

« Dans l’idée de résistance, il y a, au départ, une obligation de désobéissance à ce qui paraît insupportable. » Lucie Aubrac

La mobilisation des enseignants de l’école primaire prend de l’ampleur. A Paris, 600 professeurs des écoles refusent d’organiser les deux heures hebdomadaires d’aide personnalisée, a annoncé hier une intersyndicale. 280 de ces instituteurs ont rédigé les lettres individuelles de désobéissance et les ont présentées à l’Inspecteur d’académie. En Seine-Saint-Denis, ce sont « plus de 2500 collègues sur les 10 000 instituteurs du département » qui refusent la même chose, précise SUD éducation. Ces refus sont justifiés par le caractère « inadapté » de l’aide personnalisée et parce qu’elle « cache des suppressions de postes, notamment ceux des enseignants spécialisés » dans la lutte contre l’échec scolaire (les RASED), explique le SNUipp-FSU. (d’après L’Humanité du 22 janvier 2009)

Dans Le Monde de jeudi, l’historien de l’éducation Claude Lelièvre estime que :

« Dans le primaire, qui se mobilise toujours davantage que le secondaire, un point de non-retour a été franchi. Le ministre de l’éducation nationale a multiplié les erreurs, en remettant, avec des mots malheureux, la question de la maternelle sur la place publique, mais aussi en touchant le point sensible de l’identité professionnelle des instituteurs.

Contrairement à celle de leurs confrères du secondaire, cette identité n’est pas fondée sur une discipline, mais au fait, toutes disciplines confondues, de savoir enseigner. Et, après l’activisme de Gilles de Robien (ministre de l’éducation de Dominique de Villepin entre juin 2005 et mai 2007) sur les méthodes de lecture, les maîtres ont perçu les nouveaux programmes élaborés par Xavier Darcos comme une remise en question de leur professionnalisme.

La troisième erreur est également liée à cette question d’identité : dire que tous les maîtres peuvent effectuer le travail de soutien des professeurs de Rased (réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) revient à dire qu’un enseignant généraliste peut faire n’importe quoi, et qu’il est donc n’importe qui. »

Selon lui, le mouvement de contestation révèle « une grande exaspération chez les enseignants. »  « Lorsque Xavier Darcos a voulu supprimer 3 000 postes de Rased, les pétitions lancées ici ou là ont très vite recueilli plus de 200 000 signatures ! C’est très significatif. Les instituteurs qui signent des lettres individuelles pour affirmer qu’ils n’appliqueront ni les programmes ni l’aide individualisée sont plus de mille aujourd’hui… Et ce ne sont pas automatiquement des gauchistes ! »

 

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La rupture conventionnelle du contrat de travail

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 janvier 2009

ou comment se débarrasser de n’importe quel salarié en moins d’un mois

Le 26 juin 2008, Xavier Bertrand a réalisé le rêve de Laurence Parisot en faisant voter la loi qui a instauré la « rupture conventionnelle du contrat de travail ».

Mme Parisot rêvait de pouvoir menacer en permanence un salarié d’être mis à la porte sans formalités ni recours pour mieux le mettre au pas. Son voeu a donc été exaucé.

Depuis l’automne dernier, c’est une avalanche dans les entreprises : le prétexte de crise, les employeurs s’en servent au maximum pour éviter toute justification aux ruptures de contrat et contourner les seuils qui déclenchent les PSE (plans de sauvegarde de l’emploi).

Pas de préavis, les sommes dues au titre d’indemnités sont sûres puisque contresignées par le salarié, les recours aux prud’hommes sont improbables une fois l’homologation actée par l’administration du travail. La rapidité est assurée : le délai de rétractation n’est que de 15 jours, celui de l’homologation de 15 jours aussi.

Pas de motif, pas de reclassement, pas de formation, pas de plan social, le minimum d’indemnités légales et dehors !  « Casse-toi à l’amiable ! » Le salarié, qui n’a jamais vraiment le choix,  signe croyant sauvegarder le minimum immédiat, il se retrouve avec des droits diminués par le dernier accord patronat-syndicat et où on le somme d’accepter une « offre raisonnable d’emploi », loin de chez lui et avec un salaire plus bas.

Gageons qu’Hortefeux arrive au ministère du Travail avec des quotas pour aider les patrons à expulser le maximum de salariés. Comme Gérard Filoche, nous demandons à toutes les forces de gauche de s’obstiner à exiger le contrôle de l’inspection du travail sur tous les licenciements abusifs et boursiers.

 d’après un article de Gérard Filoche dans SINÉ HEBDO du mercredi 21 janvier 2009

 

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Contrôle du STIC

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 janvier 2009

Les propositions de la CNIL (Commission nationale de l’Informatique et des Libertés) pour une utilisation du fichier plus respectueuse du droit des personnes (Cnil 20/01/2009)

C’est la première fois que la CNIL contrôle le fonctionnement du STIC (Système de Traitement des Infractions Constatées). Ce contrôle constitue un enjeu essentiel dans la mesure où les conséquences pour les bigbrotherveillext51.pngpersonnes peuvent être très importantes dans le cadre d’enquêtes administratives (perte d’emploi, refus d’embauche) qui concernent 1 million d’emplois. Lors de ces contrôles, la CNIL s’est intéressée à la façon dont les services de police utilisent le STIC mais aussi à la transmission des suites judiciaires qui incombe aux procureurs de la République pour la mise à jour, voire l’effacement, des données dans ce fichier. Ce contrôle a permis de constater, très concrètement, des problèmes souvent liés à une inadéquation entre les moyens mis en oeuvre par les ministères et les objectifs assignés à ce grand fichier de police. La CNIL formule 11 propositions pour que l’utilisation du STIC soit mieux contrôlée et plus sécurisée de façon à ce que les informations qui le constituent soient parfaitement exactes et mises à jour… Voir ici → http://www.cnil.fr/index.php?id=2538&tx_ttnews[tt_news]=423&tx_ttnews[backPid]=1&cHash=ffd675465d

Qu’en pensez-vous ?

Lu dans Backchif.info : L’inflation a aussi gagné les fichiers de service de police. En premier lieu, le Stic (système de traitement des infractions constatées). «  23,5 millions de procédures recensées, 26 millions d’infractions, 5 millions d’individus, 18 millions de victimes », précisait le rapport de la Cnil en 2004. Pour 2008, ce sont « 5,5 millions de personnes mises en cause, et 28,3 millions de victimes, dans 36,4 millions de procédures. », selon les estimations du nouveau rapport de la Cnil…

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ENFANCE ET PRECARITE

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 janvier 2009

Parce qu’elle frappe de plein fouet les adultes, la précarité concerne les enfants : dans notre pays, 16 % d’entre eux sont des enfants « pauvres ».

La France compte deux millions d’enfants pauvres. Cela signifie que ces enfants vivent dans des familles qui gagnent moins de 60 % du revenu médian, selon le critère européen retenu en la matière.

« On note que dans les pays où la pauvreté enfantine est réduite, la distance entre les revenus est assez faible. La France est une terre de grandes inégalités et l’écart se creuse de plus en plus. La pauvreté des enfants est plus forte en pourcentage que celle des adultes. Ceci est dû à l’impact des familles nombreuses et est renforcé par le fait que les enfants ne peuvent compenser leur pauvreté parce qu’elle leur est « imposée », indique Monique Vézinet, présidente de l’Union des familles laïques, l’Ufal.

Les causes de la pauvreté des enfants ne sont pas nouvelles mais elles sont multiples :

  • fragilisation sociale des parents dont les conditions de vie se dégradent,
  • accroissement du nombre de travailleurs pauvres,
  • chômage,
  • délitement des protections sociales,
  • précarisation des structures familiales,
  • augmentation du nombre de familles monoparentales,
  • développement des CDD

Toutes ces causes créent des situations qui ne permettent plus de prendre soin des enfants. Ceux-ci sont comme aspirés par les bouches de précarité qui se multiplient dans nos sociétés.

Une étude réalisée pour l’Union des familles en Europe (UFE), en 2005, révèle que sur deux millions d’enfants pauvres, 1,6 million sont concernés directement par les quatre minima sociaux : le RMI qui « bénéficie » à 750 000 enfants, l’allocation de solidarité spécifique (ASS) à 410 000 enfants, l’allocation de parent isolé (API) à 295 000 enfants et l’allocation pour adulte handicapé (AAH) à 175 000 enfants.

On y apprend surtout que l’Etat économise sur le dos des enfants pauvres ! Les prestations familiales qu’il verse aux parents bénéficiaires des minima sociaux sont inférieures à ce qu’il verserait si ces parents gagnaient le Smic. L’UFE évalue à 1,5 milliard la somme mise de côté par l’Etat.

Les pays riches entretiennent les inégalités

La proportion d’enfants vivant dans la pauvreté a augmenté dans 17 des 24 pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) au cours de la dernière décennie, selon un rapport  publié par l’UNICEF, en 2005. La conviction répandue que la pauvreté des enfants dans les pays riches diminue régulièrement ne correspond nullement à la réalité. L’enquête révèle que dans tous les pays, les niveaux de pauvreté sont déterminés par la combinaison des trois mêmes forces : les tendances sociales, les conditions du marché du travail et les politiques gouvernementales.

Dans de nombreux pays de l’OCDE, dont la France, le taux d’enfants pauvres pourrait être ramené au-dessous de 10 % si les gouvernements faisaient le choix de donner la priorité à des dépenses publiques majeures dans le domaine familial et social.

d’après CONVERGENCE, mensuel de la solidarité édité par le Secours Populaire Français, janvier 2009

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Pétition pour les Migrants du littoral Manche et Mer du Nord

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 janvier 2009

Bien que la Coordination Française pour le Droit d’Asile ait dressé, en septembre 2008, un constat alarmant de la situation des droits humains des migrants sur le littoral de la Manche et de la Mer du Nord, les autorités françaises restent sourdes à toutes recommandations pour le respect de leurs droits.

Amnesty International France se lance, en coordination avec la CFDA, dans un travail de contact et de pression en direction des élus nationaux des régions concernées pour qu’ils se saisissent directement de cette situation.

Une pétition est désormais en ligne  

http://www.amnesty.fr/index.php/agir/campagnes/refugies_et_migrants/actions/migrants_du_littoral_de_la_manche_et_de_la_mer_du_nord/petition_pour_les_migrants_du_littoral_manche_et_mer_du_nord

La mobilisation ainsi obtenue permettra d’appuyer les démarches à destination des parlementaires.

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Lille : UN AUTRE REGARD SUR LES SANS-PAPIERS

Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 janvier 2009

Expo mobile de la Ligue des Droits de l’Homme sur la Grand’Place de Lille, ce samedi 17 janvier

Action originale qui s’inscrit dans une démarche artistique et vient en complément des nombreuses actions  en faveur des sans-papiers (manifestations, cercles du silence…)

19 volontaires portent chacun un panneau. D’un côté du panneau, une photo : quelqu’un qui cache son visage. De l’autre côté, une parole, la sienne. Après s’être mis en cercle, chacun à leur tour, les volontaires disent l’article un de la Déclaration des Droits de l’Homme de 1948 :

« Tous les êtres humains naissent et demeurent libres et égaux en dignité et en droit, ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité« .

Cette exposition est soutenue par le MRAP, la CIMADE et le CSP-59.

Prochain Cercle de Silence à Maubeuge, place des Nations (face au jet d’eau),

Samedi 31 janvier 2009, de 11 h à 12h

 

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Un plan d’urgence pour combattre la crise

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 janvier 2009

 

Cela fait maintenant trois mois que Nicolas Sarkozy prétend combattre la crise,planrelance.jpg
et même refonder le capitalisme, et cela fait trois mois que les conséquences
de la
crise s’aggravent de jour en jour, que les vagues de licenciement déferlent,
que le pouvoir d’achat dégringole.
Les annonces gouvernementales ne sont susceptibles
ni de prévenir les conséquences à venir de la crise, ni de traiter ses racines
(428 milliards au total, pas mal pour un pays dont les caisses étaient soit disant vides)
…. Dans ces conditions, l’échec d’hier sera celui de demain

 

Les propositions PCF pour combattre la crise 

  • Sécuriser l’emploi

  • Relever fortement le pouvoir d’achat populaire 

  • Relancer l’investissement

  • Contrôler et réorienter l’utilisation des 360 milliards du plan d’aide aux banques

 

Première urgence : sécuriser l’emploi

Ce n’est pas aux salariés de payer la crise des marchés financiers ! Les actionnaires veulent éponger leurs pertes et redresser au plus vite leurs rendements en licenciant, en écrasant le pouvoir d’achat, et en empochant les aides publiques… C’est au contraire à eux de mettre la main à la poche. Il faut mettre à contribution les profits et les dividendes, et mettre sous protection les salaires et l’emploi. Ne pas le faire, c’est handicaper encore toute possibilité de relance, car c’est l’emploi et non les dividendes qui crée la richesse.

Nous proposons donc :

  • la suspension immédiate de tous les projets de suppressions d’emplois.
  • la convocation, là où des problèmes se posent, de tables rondes quadripartites directions d’entreprises-Etat-élus-syndicats pour examiner des solutions alternatives aux politiques actuelles de réduction d’emplois ou de chômage technique. Les contre-propositions issues de ces tables rondes devraient être examinées prioritairement par les banques et les pouvoirs publics dans le cadre de l’utilisation des 428 milliards d’euros dégagés au nom de la relance.
  • la mise à contribution des profits, des dividendes versés aux actionnaires, et la réduction des intérêts payés aux banques avant toute autre mesure. C’est le sens de la proposition de loi Bocquet déposée au Parlement.
  • l’utilisation de crédit à taux zéro pour les PME en cas de rupture de trésorerie sous condition de renoncement aux suppressions d’emploi.
    des mesures de taxation dissuasive et de conditionnement des aides doivent être également mises en place contre les politiques de délocalisation.

Seconde urgence : relever fortement le pouvoir d’achat populaire

Un relèvement conséquent des salaires, des retraites et des minima sociaux est le plus sûr moyen de la relance du pouvoir d’achat et du soutien à la consommation et à la demande.

Nous proposons donc :

  • le relèvement immédiat du SMIC, des traitements de la fonction publique, du minimum vieillesse et des minimas sociaux.
  • la convocation dans le premier trimestre 2009 d’une conférence nationale sur les salaires et le pouvoir d’achat, donnant le signal de négociations généralisées sur la revalorisation des salaires et des qualifications.
  • une baisse significative de la TVA sur les produits de première nécessité et sur les transports.

Troisième urgence : relancer l’investissement

L’investissement public, en premier lieu…
En finir avec les politiques d’écrasement des dépenses publiques et sociales aurait le double mérite de répondre à des besoins criants et de créer les conditions d’une relance intérieure saine.

Cela nécessite pour commencer : 

  • l’annulation des programmes massifs de suppression d’emplois publics et de rationnement des budgets publics, notamment dans l’éducation et la santé, qui devraient au contraire être des priorités en temps de crise .
  • L’abandon des critères d’austérité du pacte de stabilité et la demande par la France de la renégociation en lieu et place de ce pacte d’un pacte européen pour l’emploi et la croissance.

Nous proposons également sans attendre :

 

  • Le lancement d’un plan national d’investissement dans la santé, dont la situation hospitalière révèle l’urgence absolue, comprenant notamment un plan d’urgence emploi-formation pour pallier le déficit criant de personnels.
  • Un plan pluriannuel de construction de logements publics, à loyers modérés, au rythme de 180.000 par an pendant cinq ans pour résorber le déficit accumulé par rapport aux besoins.
  • La modernisation du transport ferroviaire, en particulier le lancement d’un plan fret ambitieux , indispensable au plan économique comme au plan écologique.
  • La relance d’une grande politique publique de la recherche, à l’inverse du démantèlement actuel.

 

Cette mobilisation publique nécessite l’adoption de premières mesures fortes engageant la réorientation de la fiscalité avec notamment :

  • L’annulation du paquet fiscal de l’été 2007. La modulation immédiate de l’impôt sur les sociétés pour pénaliser les entreprises qui continuerait à donner la priorité aux rendements financiers sur la préservation et la création de l’emploi.
  • La baisse de la TVA sur les produits de première nécessité.

 

Enfin, il convient de mettre en, œuvre au plus vite un plan d’aide exceptionnelle aux collectivités locales, dont l’activité est un élément essentiel de l’économie nationale, et dont l’asphyxie serait une catastrophe, avec notamment le remboursement immédiat de la TVA, la compensation des transferts et une réforme de la taxe professionnelle qui, à l’inverse de la suppression programmée par le gouvernement, dote les collectivités de ressources nouvelles.

L’investissement privé dans l’industrie et les services, ensuite.

Alors que des moyens d’intervention publique massifs ont été dégagés, 320 milliards pour le plan de refinancement bancaire, 40 milliards pour doter la Société de prise de participation de l’Etat, et 20 milliards pour le Fonds stratégique d’Investissement, cet argent doit servir une forte relance de l’Industrie et des services. Les vagues de licenciement massifs actuelles sont d’autant plus inacceptables que les grands groupes maintiennent des niveaux records de taux de profits (99 milliards de profits pour les groupes du CAC 40 en 2007 et 50 milliards de dividendes distribués).

Nous proposons notamment :

 

  • une mobilisation nationale pour la filière automobile, et la mise en place d’une charte pour une industrie automobile durable et créatrice d’emplois en Europe, permettant notamment une lutte efficace contre les politiques de délocalisations et de dumping social et salarial des constructeurs.
  • la relance, en lien avec l’effort de construction et de rénovation de logements sociaux, de toute la filière de la construction et du bâtiment. Pour soutenir cette relance du logement social, L’ensemble de l’épargne populaire (Livret A, Livret B, Livret Bleu, LDD [ex Codevi] et LEP) doit être à nouveau intégralement centralisée par la Caisse des dépôts et consignation. Livrer ces ressources, après la crise, aux critères laissés intacts du système bancaire et financier est une aberration. Ce plan de relance public du logement doit notamment accompagner par des prêts bonifiés un plan de réhabilitation pour mise aux normes énergétiques, notamment du patrimoine HLM. Générateur d’emplois, il peut permettre aux organismes HLM et aux collectivités de mettre en place des conventions d’utilité sociale avec les entreprises du BTP assurant un emploi local rendu notamment possible par un plan de formation aux métiers du bâtiment.
  • un plan de soutien aux PME, avec notamment l’utilisation de crédit à taux zéro en cas de rupture de trésorerie en contrepartie du renoncement aux suppressions d’emplois.

 

Quatrième urgence : contrôler et réorienter l’utilisation des 360 milliards du plan d’aide aux banques

Nous avons avancé de nombreuses propositions à l’automne, dont celles, essentielles et pleinement d’actualité :

  • de la constitution d’un pôle public et financier, à partir de la Banque Postale, d’Oséo, de la CDC, des caisses d’Epargne et de nouveaux outils d’intervention publiques crées par le gouvernement comme la Société de Prise de Participation de l’Etat qui agit aujourd’hui sans contrôle transparent.
  • d’une refondation des missions et du rôle de la Banque Centrale Européenne, dont nous entendons faire une proposition forte dans le cadre de la batille des prochaines élections européennes, d’autant que la fable de l’indépendance de la BCE à l’égard des gouvernements vient de voler en éclat à la faveur de la crise financière.

 

Nous voulons aujourd’hui attirer l’attention sur les pouvoirs d’intervention nouveaux qui doivent être créés à tous les niveaux pour les salariés, les syndicats, les élus, les populations. Cela doit en particulier les critères d’utilisation des 360 milliards de crédits ouverts aux banques.

Nous proposons donc la création de cellules de crise ou de commissions transparentes, ouvertes aux élus et aux syndicats, dans les départements ou les bassins d’emplois, pour contrôler et batailler sur l’utilisation des milliards d’euros dégagés au nom de plan de relance.

Dans le cadre de nos journées de mobilisation en janvier et par la suite, nous envisageons de saisir à ce propos les préfets et le médiateur du crédit nommé par le gouvernement.

La bataille pour savoir comment est utilisé l’argent du plan de relance et avec quels critères doit devenir une grande bataille publique

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GAZA : HALTE AU MASSACRE !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 janvier 2009

Déclaration d’Annick Mattighelllo, maire de Louvroil

Comme l’indique la banderole qui vient d’être posée sur le mur de la salle des fêtes, «GAZA, Halte au massacre » !dsc00581.jpg

Plus de 1.000 morts à Gaza, dont une majorité de civils et d’enfants (192 enfants sont morts), des milliers de blessés (dont 80% de civils) ; des habitations, des commerces, des écoles et des hôpitaux frappés par l’aviation, des bombes au phosphore visant une population affamée par le blocus et terrorisée … C’est inhumain, c’est inacceptable !

Il faut mettre un terme à cette horreur et donner une chance à la Paix.

L’initiative d’aujourd’hui à Louvroil s’inscrit dans la mobilisation des forces progressistes en France et dans le monde pour exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza, ce qui implique l’arrêt de l’offensive terrestre et des bombardements meurtriers ainsi que le retrait des forces israéliennes de ce petit territoire où tentent de survivre 1,5 millions de Palestiniens. De plus, par solidarité, une partie de la recette de la fête de la gauche qui a lieu le dimanche 8 février à Louvroil sera reversé pour la Palestine.

Donner une chance à la Paix, c’est aussi réclamer que la France et l’Union Européenne pèsent de tout leur poids auprès d’Israël afin que soit mis fin immédiatement à cet épouvantable offensive militaire et que soit relancé le processus de Paix et la sécurisation de la région, conformément aux accords internationaux*.

Mobilisons-nous pour une Paix juste et durable au Proche-Orient car il y a urgence.

Louvroil, le 15 janvier 2009

*L’accord d’Oslo conditionnait l’accord économique Union Européenne/Israël à la création d’un état Palestinien

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