GUADELOUPE

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 février 2009

Lu dans Le Monde 

Un pré-rapport détonant sur la filière pétrolière 

Le secrétaire d’état à l’outre-mer, Yves Jégo, a diligenté une mission d’inspection, qui examine depuis le mois de décembre 2008 le système de distribution de l’essence dans les DOM-TOM. Le rapport final doit être présenté fin février, mais un rapport d’étape a déjà été rédigé, que Le Monde s’est procuré. Il est accablant pour les compagnies pétrolières.

Article du monde http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/02/09/guadeloupe-un-prerapport-detonnant-sur-la-filiere-petroliere_1152592_3224.html

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 « Jégo flanqué » dans la presse nationale

lu sur franceantilles.fr 11.02.2009

La presse nationale n’élude plus la situation en Guadeloupe.

 

« Flanqué », c’est l’adjectif que Libération, La Croix, Aujourd’hui/Le Parisien et Le Monde ont choisi pour parler d’Yves Jégo de retour en Guadeloupe avec ses deux médiateurs, « deux coadjuteurs », selon Béatrice Gurrey du Monde. Le quotidien du Soir daté du 12 février n’y va pas par quatre chemins et parle d’un Jégo « recadré » et même « plombé par le refus du Premier ministre de financer l’augmentation des bas salaires »… L’envoyée spéciale du Monde s’étonne aussi d’avoir vu « la police passer avec des haut-parleurs pour recommander de baisser le rideau de fer » quand « 3000 personnes ont déboulé et enjoint dans un climat un peu tendu, aux commerçants de fermer ».

Dans Libération, Antoine Guiral revient sur l’inflexibilité de François Fillon à l’égard des salaires. « L’Elysée et Matignon ont pris le risque très calculé de voir la situation guadeloupéenne s’envenimer, mais il espère stopper la contagion des revendications qui s’étendent déjà à la Martinique et à la Guyane. »

La Croix qui consacre un papier à la pauvreté en Guadeloupe, s’interroge : « Comment reprendre la main et calmer le jeu ? » et cite un « ministre influent » : « Un conflit important mais pas davantage »… La Croix évoque aussi le risque de contagion à la métropole et la création d’un collectif à la Réunion.

 

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PAYER POUR BOSSER !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 février 2009

PAYER POUR BOSSER ! dans Politique nationale doc Siné Hebdo

d’après l’article de J. Bonnet dans Siné Hebdo n° 23 - 11 février 2009

Jeudi soir, Nicolas Sarkozy proposait d’ouvrir les négociations du 18 février sur l’indemnisation des chômeurs. Ce ne sera pas du luxe , vu les coups portés aux « pensionnaires » du Pôle emploi.

En effet, en augmentant la part de financement du PE (Pôle Emploi) par l’Unedic (qui recueille les cotisations chômage payées par les salariés) de 8 à 10 %, l’Etat ponctionnait directement pas moins de 400 millions dans les allocations.

Par ailleurs, le numéro d’appel fixe classique qui avait cours jusque-là est remplacé par une ligne surtaxée ! À 11 centimes d’euro la minute, le 39 49 est « au niveau le plus faible qu’on puisse avoir« , selon Christian Charpy, directeur général du PE. Sauf si l’on appelle  depuis un téléphone portable muni d’une carte prépayée (qui a la faveur des chômeurs ne pouvant grever leur budget d’un forfait fixe) indique l’AFP, qui a refait les calculs pour arriver au tarif ahurissant de 3, 55 euros HT pour une conversation de cinq minutes avec Mobicarte !Le chômeur-payeur, voilà donc la nouvelle trouvaille des philanthropes de l’UMP. Car comme aurait pu dire Audiard, la droite ça ose tout. C’est même à ça qu’on la reconnaît…

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Nouvelle journée d’action nationale le 19 mars

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 février 2009


Les huit confédérations syndicales, CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC, FSU, Unsa et Solidaires, réunies lundi à Paris, ont décidé d’appeler les salariés français à une nouvelle journée d’action nationale le jeudi 19 mars, pour faire suite à leur mobilisation du 29 janvier face à la politique du gouvernement sur le pouvoir d’achat et la lutte contre le chômage.

Elles considèrent que le «sommet social» du 18 février à l’Elysée, annoncé la semaine dernière par Nicolas Sarkozy, est «un élément important», mais elles regrettent que le Président maintienne «pour l’essentiel ses orientations».  Elles
«attendent du rendez-vous du 18 février des réponses concrètes», et, d’autre part, elles jugent «indispensable» de «maintenir la pression dans l’unité d’action».

Grève? Manifestation? Les modalités de cette nouvelle journée d’action interprofessionnelle ne sont pas encore fixées. «Elles seront définies en fonction des résultats de la réunion du 18 février», a précisé Maryse Dumas (CGT).

Selon le texte commun, les annonces gouvernementales face à la crise «restent loin des attentes et des exigences de la mobilisation du 29 janvier et de la déclaration intersyndicale du 5 janvier».
(Source AFP)

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Guadeloupe : colère ravivée après le départ d’Yves Jego

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2009

Le départ, dimanche, d’Yves Jego, secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer a créé l’émoi et l’incompréhension dans l’île. Il est interprété comme un signe de « mépris » par les Guadeloupéens.

Après avoir laissé entrevoir un accord sur les exonérations de charges (108 millions d’euros) demandées par le patronat guadeloupéen pour financer l’augmentation des bas salaires de 200 euros net, au cours des négociations, Yves Jego envoie de « mauvais signaux » depuis Paris : « le dernier point qui bloque ne concerne pas l’Etat, c’est un conflit entre salariés et employeurs« .

L’émoi est très vif en Guadeloupe.

La députée de Guyane Christiane Taubira (PRG) a affirmé lundi que « les conditions dans lesquelles le secrétaire d’Etat à l’Outre-Mer » a quitté dimanche la Guadeloupe « sont vécues comme une humiliation« . « Il s’en va sans préavis après avoir dit qu’il se délocalisait en Guadeloupe le temps qu’il faudrait, ça ressemble à un pied de nez aux dizaines de milliers de Guadeloupéens qui manifestent« , a déclaré la député sur France Info.

Elie Domota, porte-parole du collectif « LKP« , a dénoncé « le mépris le plus total affiché par le secrétaire d’Etat« . Il exhorte « la population à renforcer la mobilisation« .

Le mouvement a gagné jeudi la Martinique, en proie à un mouvement de grève générale à l’appel des principaux syndicats de l’île pour « une augmentation de 300 euros pour tous« .

En Guyane, le collectif « Contre la vie chère« , l’une des organisations à l’origine du mouvement pour la baisse des prix des carburants fin 2008, a annoncé son intention de sonner le mobilisation cette semaine.

« S’il ne revient pas avec un accord, la situation va s’envenimer« , prévient Victorin Lurel, le président du conseil régional, qui n’est pas très optimiste : « Des rumeurs racontent que Matignon a d’ores et déjà refusé de financer le dispositif d’augmentation des salaires et, selon mes informations, Xavier Darcos a écarté l’idée de créer dix-neuf postes supplémentaires d’enseignants. » (sur l’Express.fr)

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d’après l’AFP

Plus de 10.000 personnes ont manifesté à Pointe-à-Pitre et 1.500 à Basse-Terre, selon la préfecture, souvent en famille, scandant « la Gwadloup sé tan nou, la Gwadloup a pa ta yo, yo péké fè sa yo vlé an péi an nou » (la Guadeloupe est à nous, elle n’est pas à eux, ils ne feront pas ce qu’ils veulent dans notre pays).

A la Martinique, des milliers de manifestants -11.000 selon la police, 25.000 selon les organisateurs- drapeaux de leurs syndicats en main ou vêtus de t-shirts rouges, ont convergé vers la préfecture où ont débuté des négociations, au 5e jour d’une grève générale largement suivie, à l’appel d’un « collectif du 5 février ».

Mêmes slogans contre « la vie chère » et là encore des « Martinique sé à nou, martinique sé pa ta yo » (la Martinique c’est à nous, la Martinique c’est pas à eux).

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Non à « l’hopital entreprise ». Non à la marchandisation de la santé

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2009

Extrait de l’article publié sur : mondediplomatique.fr

Urgences hospitalières saturées, cliniques florissantes, franchises médicales étendues…

Traitement de choc pour tuer l’hôpital public

Quand on met bout à bout les différentes mesures – franchises, dépassements d’honoraires, menaces de déconventionnement, développement (grâce à des taux élevés de rentabilité) du secteur privé à but lucratif –, on ne voit qu’une cohérence : la limitation de la part du financement par la Sécurité sociale au profit d’un rôle de plus en plus important laissé aux assurances complémentaires, et en particulier aux assureurs privés. Leur participation au financement de la santé risque de déboucher non pas sur une médecine à deux vitesses, mais sur une médecine à dix ou vingt vitesses. Chacun choisirait une assurance « à la carte », non en fonction de ses besoins, mais selon ses moyens.  Qui fera les frais de cette privatisation ? Ni les classes les plus riches ni les couches moyennes supérieures. Mais pas davantage les plus pauvres, bénéficiaires de la couverture-maladie universelle (CMU). Les couches moyennes inférieures, qui gagnent entre une fois et deux fois le smic par mois, seront en revanche frappées au premier chef. Soit plus de 50 % des salariés.

La carte Bleue remplacera la carte Vitale !

Des dépassements d’honoraires devenus exorbitants – selon l’IGAS, ils atteignent 2 milliards d’euros par an. A Paris, il est commun de devoir payer des dépassements de l’ordre de 500 à 1 000 euros pour une cataracte ; pour une prothèse de hanche, 3 000 euros pour le chirurgien et 1 000 euros pour l’anesthésiste.

Deux voies de réforme

La progression quasi inexorable d’une politique remettant en cause un service public que nous enviaient les autres pays opère grâce à une véritable stratégie. Et à ses six instruments :

1. Le « bon sens » comptable. Il permet de dissimuler l’objectif du profit et d’occulter l’idéologie qui sous-tend la nouvelle politique de la santé. Ce bréviaire comporte quelques phrases-clés : « La médecine est une marchandise comme les autres » ; « Seul le marché est efficace pour régler les besoins » ; « La garantie de l’emploi est un luxe d’un autre âge ».

2. Le cheval de Troie. Plusieurs responsables administratifs de très haut niveau, comme le directeur de la Caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM), M. Frédéric Van Roekeghem, se comportent comme des adversaires du service public, et semblent militer en faveur de sa privatisation.

3. Les transfuges. Des économistes ou gestionnaires venus de la gauche ont rallié la politique libérale. C’est le cas de M. Gilles Johanet, ancien directeur de la Sécurité sociale devenu directeur médical des assurances AGF, qui avait proposé une assurance médicale d’excellence à 12 000 euros par an destinée aux chefs d’entreprise. C’est le cas également de M. Jean de Kervasdoué, directeur des hôpitaux de 1981 à 1986, devenu résolument favorable au développement du secteur privé au sein des hôpitaux publics et au changement de statut de ces derniers – ce qui leur permettrait de licencier pour raisons économiques.

4. Certains syndicats. La réforme a bénéficié de la collaboration de nombreux syndicats, en particulier médicaux, attirés par le hochet des jeux de pouvoir introduits par la nouvelle gouvernance.

5. Les responsables politiques. Ils utilisent la tactique du « pied dans la porte, main sur le bras » tirée du manuel du bon vendeur. Ensuite, on pousse un peu pour élargir l’entrebâillement, tout en faisant croire aux victimes qu’on agit pour leur bien. Cela a commencé par la franchise de 1 euro sur la consultation, avant de concerner les boîtes de comprimés et les transports. Puis vient l’augmentation des tarifs. Toujours, bien sûr, au nom de la défense sacrée de la Sécurité sociale, dont, la main sur le cœur, on sape avec application les fondements. Au bout de la route, on fera appel aux assureurs privés pour mettre de l’ordre dans le système et stopper l’arbitraire des dépassements d’honoraires…

6. Le fractionnement des résistances. Les gouvernants ont, jusqu’à présent, su jouer des divisions catégorielles, CHU contre centres hospitaliers régionaux non universitaires, grands centres hospitaliers contre petits hôpitaux de proximité, professeurs des universités -praticiens hospitaliers (PU-PH) contre praticiens hospitaliers non universitaires (PH), internes contre seniors, patients pris en charge à 100 % (au titre des affections de longue durée) contre patients non pris en charge à 100 %, etc.

Afin de contrer cette politique, les défenseurs du service public pourraient lui opposer une réforme partant des besoins de la population et visant à garantir l’égalité d’accès aux soins. Solidaire, le système de financement doit être assuré par les cotisations sociales et par l’impôt. De ce point de vue, si l’on peut accepter, voire souhaiter, que coexistent un service public et des établissements privés à but non lucratif, il n’y a aucune raison que le financement public continue à enrichir les actionnaires de sociétés à but lucratif telles que la Générale de santé – qui vient de décider de verser 420 millions d’euros à ses actionnaires –, Vitalia, ou 21 Centrale Partners.

Deux voies de réforme du système de santé s’opposent. L’une, néolibérale de privatisation rampante, vise à transférer les coûts vers les ménages et les assureurs privés selon la formule : « A chacun selon ses moyens ». L’autre, républicaine, égalitaire, cherche à défendre le principe du : « A chacun selon ses besoins socialement reconnus ». Elle s’emploie à la fois à rénover le service public et à remettre en cause les dérives mercantiles des pratiques médicales ainsi que celles des industriels de la santé.

André Grimaldi, Thomas Papo et Jean-Paul Vernant

 

André Grimaldi : Chef du service de diabétologie-métabolisme du groupe hospitalier de la Pitié-Salpêtrière (Paris).

 

Thomas Papo : Chef du service de médecine interne, coordinateur du pôle médecine de l’hôpital Bichat (Paris).

 

Jean-Paul Vernant : Chef de service d’hématologie, coordinateur du pôle d’onco-hématologie (Pitié-Salpêtrière).

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vu sur le blog Social et Sociétal (http://social.societal.free.fr/)

Sauver l’hôpital public – appel

Texte de l’ appel

hôpiltal public
dessin de Chimulus

 

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Nice : victoire sur l’intransigeance !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 février 2009

Victoire « historique » des cheminots après 59 jours de lutte

Après deux mois de conflit, la Direction a été contrainte de revenir à la table des négociations. La stratégie du passage en force pour imposer une productivité maximale a été mise en échec et un accord est intervenu vendredi 6 février entre les dirigeants nationaux de la SNCF et les syndicats des conducteurs de T.E.R.

Auparavant, le Tribunal de Grande Instance de Marseille avait déclaré légale la forme d’action des grévistes (succession de « temps forts » et de « temps faibles »).

Cette grève avait été provoquée par la mise en service annoncée de 20 % de trains supplémentaires, un matériel payé par la région PACA et la principauté de Monaco, sans que la SNCF accepte la moindre embauche.

L’accord prévoit :

  • la création de 2 écoles de formation pour 24 futurs conducteurs recrutés localement,
  • un renfort immédiat de 13 agents détachés d’autres régions,
  • le maintien à 200 km de trajet quotidien pour un conducteur de T.E.R., ce qui est préconisé par la médecine du travail,

La SNCF s’engage :

  • à ne pas augmenter en juin 2009 la productivité des conducteurs,
  • à rouvrir un foyer en montagne près de la gare de Breil-sur-Roya

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GUADELOUPE : fin du conflit en vue ?

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 février 2009

 

Guadeloupéens et Martiniquais debout contre la « profitation »

GUADELOUPE : fin du conflit en vue ? dans Guadeloupe guadeloupe_actu_web

 

Après 20 jours de grève générale et plus de 20 heures de négociations, un pré-accord sur les salaires a été trouvé ce matin entre le patronat et le LPK (Lyiannaj kont pwofitasyion) – collectif de syndicats, partis et associations qui mènent la grève contre la vie chère-. Mais la signature de cet accord reste soumise au feu vert du Premier ministre pour le financement.

Le pré-accord prévoit une augmentation de 200 euros pour les salariés percevant jusqu’à 1,6 fois le Smic (45.000 salariés concernés, de source patronale) et de 3%, à négocier entreprise par entreprise ou dans les branches, pour ceux rémunérés au dessus de 1,6 fois le Smic. Le patronat, qui évalue le coût de ces augmentations salariales à environ 108 millions d’euros, exige, pour y faire face, que l’Etat lui accorde des exonérations de charges. Une note en ce sens doit être transmise aux services du Premier ministre par le secrétaire d’Etat chargé de l’Outremer, Yves Jégo (photo), « installé » en Guadeloupe depuis une semaine.

Selon les négociateurs guadeloupéens, la balle est donc maintenant dans le camp de Matignon. Car sans engagement de l’Etat sur les exonérations de charges demandées, le patronat ne signera pas l’accord. Et sans accord, peu d’espoir de trouver une issue favorable à la grève.

En Martinique, un mouvement social a également débuté jeudi. Des grévistes ont contraint plusieurs grandes surfaces commerciales de fermer, samedi à Fort-de-France. Les négociations entre Etat, élus, patronat et le tout nouveau « collectif du 5 février » qui mène la grève générale contre la vie chère, devraient reprendre lundi. Au centre des discussions : salaires, revenus et prix.

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Que l’Europe « libérale » est généreuse !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 février 2009

A Barcelone, en Espagne, 80 salariés français de Transcom, sous-traitant de l’opérateur de téléphonie Télé2, ont été licenciés pendant les fêtes de fin d’année. Ces travailleurs immigrés n’ont trouvé personne pour défendre leurs droits.

En Espagne, le droit du travail  est très « libéral ». Il permet le licenciement après 15 jours de préavis. Le dialogue avec la direction a été quasi inexistant. Une salariée est partie avec une indemnité de 35 euros.

Ce centre d’appel aurait été transféré à Tunis où la législation est encore plus « libérale » et les salaires encore plus faibles !

C’est ce droit du travail « à l’espagnol » que le gouvernement tente, à la demande de Mme Parisot, d’imposer aux travailleurs français. (Pour plus d’informations, voir sur l’article La rupture conventionnelle du contrat de travail)

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Suppression de la taxe professionnelle : réaction des élus locaux

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 février 2009

d’après le NOUVELOBS.COM

Après l’annonce par Nicolas Sarkozy de la suppression de la taxe professionnelle en 2010, « les associations nationales d’élus locaux demandent que le gouvernement ouvre immédiatement des négociations, sur la base des propositions qu’elles ont élaborées depuis 2006, en faveur d’une réforme d’ensemble de la fiscalité locale« .

La taxe professionnelle « est la première ressource fiscale des collectivités, notamment pour les intercommunalités levant la taxe professionnelle unique« . Elle représente, y compris les dégrèvements, 29 milliards d’euros. Pour la compenser, elles demandent à disposer d’une ressource de substitution qui respecte leur autonomie fiscale, et qui maintienne un lien fiscal entre entreprises et territoires et une cohérence d’ensemble des réformes territoriale et fiscale.

La réforme de la fiscalité locale doit permettre aux collectivités « de moins dépendre de l’Etat et de disposer de véritables marges de manoeuvre pour exercer leurs responsabilités« .

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Réactions des syndicats au discours de N. Sarkozy

Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 février 2009

Extraits

La fédération CFDT de la Fonction publique : « Emplois, salaires: le compte n’y est pas pour les fonctionnaires ». La CFDT affirme « sa profonde déception face à l’insistance du président de la république à poursuivre la fameuse politique du « un fonctionnaire sur deux non remplacé »".

François Chérèque, secrétaire général de la CFDT : « Il n’y a pas beaucoup de mesures concrètes, donc il ne peut y avoir que de la déception« . « Les attentes sont énormes, on l’a vu le 29 janvier et pour l’instant les réponses ne sont pas à la hauteur ».

Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT : « Le 18, c’est le numéro des pompiers… Le 18 février on ne jouera pas le rôle de pompiers, en tout cas, pas la CGT ». Notant « une évolution après une phase où le président de la République décidait de tout de manière unilatérale », il a estimé en revanche que « s’agissant des décisions concrètes, le Medef mène huit milliards à zéro« . « Huit milliards, c’est la suppression de la taxe professionnelle. Par contre s’agissant des revendications des salariés, on renvoie à des discussions ultérieures ».

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO : « Ce que je retiens, c’est qu’il n’y a pas d’annonce concrète et immédiate. Tout est renvoyé à des discussions. Discuter de la répartition des richesses avec le Medef en ce moment, ça peut durer des mois sans que ça aboutisse. Le meilleur moyen de répartir les richesses dans l’entreprise, le plus rapide, c’est d’augmenter les salaires« .

Bernard van Craeynest, CFE-CGC : « Il a ouvert beaucoup de pistes, mais il me semble surtout qu’il cherche à gagner du temps« . « La technique qui consiste à faire porter le chapeau ou à nous associer très gentiment pour vouloir sans doute nous faire porter une partie de la responsabilité du fardeau ne nous a pas échappé ».

Pierre Khalfa, Solidaires : « C’est un discours en trompe-l’oeil, de dénonciation d’une situation qu’il a lui-même contribué à créer. En même temps, il est assez intelligent pour prendre la mesure du rapport de force et voir que sa politique a été condamnée par les Français, donc il essaie de donner du grain à moudre à la négociation.
Mais c’est totalement insuffisant et ça ne répond pas aux vrais problèmes face à la crise »

Gérard Aschieri, FSU : « Il aurait pu prendre ses responsabilités (…), il les a esquivées ou a dit non, avec des arguments souvent caricaturaux : dire que l’emploi public est essentiellement une dépense qui va créer du chômage, qui va détruire de l’emploi privé, c’est une caricature« .
« Ce n’est à la hauteur ni de la crise, ni des attentes exprimées par les manifestations. Il y a des sujets sur lesquels il pouvait agir de façon immédiate », comme le SMIC ou « la suspension des suppressions d’emploi public ».

CFTC : « Nicolas Sarkozy dit vouloir répondre aux attentes exprimées. Mais, il faudra des actes concrets (…) Or, pour l’instant, la CFTC constate que le Président de la République a surtout renvoyé ces questions devant les partenaires sociaux. Il ne s’agirait pas de botter en touche ».



Le SNJ-CGT, syndicat national des journalistes CGT : « Interlocuteurs déférents, questions convenues et jamais dérangeantes, absence de contradiction quand le président assénait des contrevérités. La profession de journaliste ne sort pas grandie du « show télévisé » du président de la République ». Les journalistes (David Pujadas de France 2, Laurence Ferrari de TF1, Guy Lagache de M6 et Alain Duhamel de RTL) ont « parfaitement joué leur rôle de fou du roi » car le chef de l’Etat les a « adoubés ». « Dans aucun autre pays dit démocratique les politiques en responsabilité ne choisissent leurs interlocuteurs ». L’interview était une « mascarade qui va encore accroître la méfiance du public envers les journalistes ».

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