Chroniques vénézuéliennes de Jean Ortiz : Le peuple dans la rue en soutien à Chavez
Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 janvier 2013
Venezuela :
le peuple dans la rue en soutien à Chavez
Les chroniques vénézuéliennes de Jean Ortiz.
Le président Hugo Chavez vient d’annoncer que son état
de santé ne lui permettra pas de prêter serment le 10 janvier.
Une « aubaine » pour une opposition viscéralement et
irrationnellement antichaviste et pour ses maîtres
de Washington, qui voudraient saisir l’occasion pour provoquer
un coup d’État « d’apparence constitutionnelle »,
comme au Paraguay, au Honduras…
C’est plus efficace, et moins contestable internationalement, que les GI’S.
On sait que le président Chavez a été opéré le 11 décembre 2012, pour la quatrième fois, à Cuba.
Une opération complexe, à hauts risques. Depuis, l’état d‘Hugo Chavez reste incertain. Les derniers
bulletins de santé, bulletins publiés régulièrement en toute transparence par la direction bolivarienne,
indiquent qu’il « assimile les traitements », suite à une complication postopératoire (infection pulmonaire).
L’opposition, qui va de la social-démocratie très socio-libérale, à l’extrême droite, s’acharne sans compassion,
malgré un contexte qui devrait inciter au respect, à la pudeur. Chavez n’étant pas présent le 10 janvier,
jour prévu par la Constitution pour la prise de fonction, que dit celle-ci ?
>>> Lire : L’opposition piaffe d’impatience
L’article 235 prévoit que, en cas d’absence prolongée du territoire national, le président doit avoir reçu
l’aval de l’Assemblée nationale. Le Président Chavez a été autorisé, à l’unanimité, par le Parlement, à quitter
le territoire. L’opposition s’accroche à une lecture biaisée de la Constitution, pourtant claire. Elle cherche à
faire oublier ses raclées électorales récentes.
La Constitution, à l’article 233, établit les cas de «défaut absolu» pour assumer les fonctions présidentielles :
mort, démission, destitution, incapacité physique ou mentale attestée par un «Conseil médical» désigné
par le Tribunal Suprême de Justice, avec approbation de l’Assemblée nationale, etc. Dans ces cas de figure,
de nouvelles élections devraient être convoquées dans un délai de 30 jours, et l’intérim serait assuré
par le président de l’Assemblée nationale.
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