Le billet de Théophraste R.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 janvier 2013

 

Bras de fer entre l’AFP et la vérité (coachée par LGS).

 

Le billet de Théophraste R. dans POLITIQUE afp

Comme on connaît nos journaleux ils se déshonorent (voir plus bas).

Un coup ils mentent, un coup ils cachent, ou édulcorent, ou grossissent

des faits, ou caricaturent en pariant que la complexité des choses dépasse

le client-consommateur d’infos.

Et souvent, ils inspectent les communiqués en copyleft d’un camp politique

pour y pêcher une propagande peinturlurée en « information »

et reçue comme telle par le citoyen qui la juge à l’aune de la réputation du média.

C’est le blanchiment de faux, toujours plus blanc à mesure que les confrères le répètent en boucle.

Des médias qui emploient des centaines de journalistes, ici et à l’étranger, médias payants, subventionnés

par l’État et la publicité, informent plus mal que LGS, gratuit et sans autre moyen qu’une certaine idée

du métier de journaliste.

Regardez cette dépêche labellisée AFP. La question est de savoir si Hugo Chavez est un président légitime..

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jCsZP3tFG…

Vous allez remarquer que les articles 231 et 233 de la Constitution vénézuélienne sont remplacés par

« Selon le gouvernement » et notez aussi la disparition de cette clause qui énumère les cas de « défaut absolu » :

« mort, démission, destitution, incapacité physique ou mentale permanente attestée par un « Conseil médical »

désigné par le Tribunal Suprême de Justice, avec approbation de l’Assemblée nationale ».

Ces tripatouillages permettent à l’AFP de titrer sur un « …bras de fer entre pouvoir et opposition » quand on

assiste à la négation de la loi par des vautours. Pire, l’AFP écrit : « La Constitution prévoit que le chef de l’État

élu doit prêter serment le 10 janvier devant l’Assemblée nationale au cours d’une cérémonie qui doit se dérouler

au Venezuela et ne peut être reportée ».

Ce « ne peut être reportée  » est un pur mensonge (1).

Théophraste R. (Chef du bureau « Rrrrevolución con la verdad » au GS).

PS. L’Église vénézuélienne (mouillée dans le coup d’État de 2002) juge « moralement inacceptable » d’enfreindre

la Constitution en reportant l’investiture pour « réaliser un objectif politique ». De quoi je me mêle ? Vous allez

voir que les curés finiront par se prononcer sur la loi régissant les mariages civils dans les mairies.

_________________________________________________________________________________________________________________________________

(1) Mais voilà que le Tribunal Suprême de Justice vénézuélien avalise l’élection. La phrase mensongère de l’AFP

est alors suivie, dans une autre dépêche, de : « Mais la loi fondamentale dispose aussi que s’il ne peut prêter

serment devant les députés, le président peut le faire devant le TSJ. Et, dans ce cas, aucune date n’est mentionnée ».

Et voilà aussi que l’opposition vénézuélienne reconnaît le bien-fondé de la décision du TSJ. Avant nos médias !

URL de cette brève :
http://www.legrandsoir.info/+bras-de-fer-entre-l-afp-et-la-verite-coachee-par-lgs+.html

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Victor Jara : quarante ans après son assassinat, ses tortionnaires enfin poursuivis par la justice

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 janvier 2013

 

Assassinat du chanteur et militant communiste chilien Victor Jara :

quarante ans après, ses tortionnaires enfin poursuivis par la justice

*

Victor Jara : quarante ans après son assassinat, ses tortionnaires enfin poursuivis par la justice dans Chili jaraArticle AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/

Quarante ans après l’assassinat sauvage du chanteur

et militant communiste Victor Jara, l’arrestation de huit

de ses tortionnaires fait vivre un espoir bien tardif.

Que justice soit enfin faite.

Victor Jara aurait 80 ans aujourd’hui. Mais cinq jours après

le coup d’État qui a tué le président démocratiquement élu

Salvador Allende, et avec lui l’espoir du socialisme

à la chilienne, la figure de la « Nueva cancion » chilienne

engagée était réduit à jamais au silence.

Le 11 septembre 1973, les forces armées putschistes encerclaient l’Université technique d’État du Chili,

internant dans le stade de Santiago du Chili l’ensemble des étudiants et enseignants qui occupaient le campus.

« Quel visage horrible que celui du fascisme ! » : les dernières paroles du chanteur aux mains brisés

Parmi eux, Victor Jara, militant du Parti communiste et voix de la révolution. Deux bonnes raisons

pour les militaires putschistes de faire taire celui qui « ne chantait pas pour chanter ».

*

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Emmenés dans les vestiaires improvisés en salle de torture, il est soumis à la « question ».

Son instrument de travail, ses mains sont brisées par ses tortionnaires. Ramené à ses camarades,

il livre alors ses dernières paroles :

« Nous sommes 5 000 ici, ici se trouvent 10 000 mains qui cultivent la terre et font tourner

les usines. Le visage d’une humanité soumis à la faim, au froid, à la peur, à la souffrance,

aux pressions morales, à la terreur et à la folie humaine.

Quel visage horrible que celui du fascisme. Ils appliquent leurs plans avec une précision

diabolique, sans se soucier du reste. Le sang est leur récompense.

Mais ma conscience se réveille soudain et je vois que cette marée n’a aucun cœur qui bat,

si ce n’est le battement des machines et des militaires montrant leurs doux visages

d’accoucheurs. Qu’il est difficile de chanter l’horreur ! »

[Lire la suite sur solidarite-internationale-pcf]

Ses funérailles, 36 ans après son assassinat

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Chroniques vénézuéliennes de Jean Ortiz : Le peuple dans la rue en soutien à Chavez

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 janvier 2013

 

Venezuela :

le peuple dans la rue en soutien à Chavez

 

Chroniques vénézuéliennes de Jean Ortiz : Le peuple dans la rue en soutien à Chavez dans Venezuela chavez3

Les chroniques vénézuéliennes de Jean Ortiz.

Le président Hugo Chavez vient d’annoncer que son état

de santé ne lui permettra pas de prêter serment le 10 janvier.

Une « aubaine » pour une opposition viscéralement et

irrationnellement antichaviste et pour ses maîtres

de Washington, qui voudraient saisir l’occasion pour provoquer

un coup d’État « d’apparence constitutionnelle »,

comme au Paraguay, au Honduras…

C’est plus efficace, et moins contestable internationalement, que les GI’S.

On sait que le président Chavez a été opéré le 11 décembre 2012, pour la quatrième fois, à Cuba.

Une opération complexe, à hauts risques. Depuis, l’état d‘Hugo Chavez reste incertain. Les derniers

bulletins de santé, bulletins publiés régulièrement en toute transparence par la direction bolivarienne,

indiquent qu’il « assimile les traitements », suite à une complication postopératoire (infection pulmonaire).

L’opposition, qui va de la social-démocratie très socio-libérale, à l’extrême droite, s’acharne sans compassion,

malgré un contexte qui devrait inciter au respect, à la pudeur. Chavez n’étant pas présent le 10 janvier,

jour prévu par la Constitution pour la prise de fonction, que dit celle-ci ?

>>> Lire : L’opposition piaffe d’impatience

L’article 235 prévoit que, en cas d’absence prolongée du territoire national, le président doit avoir reçu

l’aval de l’Assemblée nationale. Le Président Chavez a été autorisé, à l’unanimité, par le Parlement, à quitter

le territoire. L’opposition s’accroche à une lecture biaisée de la Constitution, pourtant claire. Elle cherche à

faire oublier ses raclées électorales récentes.

La Constitution, à l’article 233, établit les cas de «défaut absolu» pour assumer les fonctions présidentielles :

mort, démission, destitution, incapacité physique ou mentale attestée par un «Conseil médical» désigné

par le Tribunal Suprême de Justice, avec approbation de l’Assemblée nationale, etc. Dans ces cas de figure,

de nouvelles élections devraient être convoquées dans un délai de 30 jours, et l’intérim serait assuré

par le président de l’Assemblée nationale.

[Lire la suite sur humanite.fr]


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Du Lakota à Gaza

Posté par communistefeigniesunblogfr le 7 janvier 2013

 

La profonde blessure de Wounded Knee

Du Lakota à Gaza (Counterpunch)

 

Du Lakota à Gaza dans ETATS-UNIS kneePar Johnny Barber

Le 29 décembre est le 122ième anniversaire

du massacre de Wounded Knee.

C’est une catastrophe dont le souvenir est

encore frais dans l’esprit des peuples autochtones

d’Amérique. Chaque génération en perpétue

le souvenir.

En 1891, en faisant l’historique du massacre,

Thomas Morgan, le Commissaire aux Affaires Indiennes,

a écrit :

« Il est difficile de surestimer l’ampleur des calamités qu’a provoqué pour le peuple Sioux la disparition soudaine

des bisons. Eux qui jouissaient d’un espace illimité sont maintenant enfermés dans des réserves ; eux qui

bénéficiaient d’un approvisionnement abondant sont maintenant tributaires de subventions et fournitures

gouvernementales de plus en plus maigres. Dans ces circonstances, n’importe quel être humain serait malheureux

et agité et même agressif et violent.« 

Le Commissaire Morgan ne s’attendrissait pas sur le sort des peuples natifs. Il ne faisait que décrire la réalité.

Un an avant le massacre, en octobre 1889, il avait donné par écrit ses directives concernant la population

autochtone :

« les Indiens doivent adopter les « coutumes des blancs » de gré ou de force. Il faut qu’ils s’adaptent à

leur environnement et à notre mode de vie. Notre civilisation n’est peut-être pas parfaite mais elle est ce qui peut

arriver de mieux aux Indiens. Il ne faut pas qu’ils puissent y échapper et s’ils ne veulent pas s’y plier il faut les briser.

Le tissu des relations tribales doit être détruit, le socialisme doit être anéanti et il faut leur substituer la famille et

l’autonomie individuelle.« 

Le massacre de Wounded Knee est toujours décrit comme une « bataille » dont personne n’est responsable mais

s’il fallait vraiment nommer un responsable alors ce serait le Lakota qui a tiré le premier. C’est cela qui leur sert

à justifier tout ce qui s’est passé. Un siècle après les meurtres, le Congrès a présenté des excuses et exprimé

son « profond regret » pour les évènements de ce jour de 1890 où plus de 370 hommes, femmes et enfants qui

s’enfuyaient devant l’armée ont été assassinés. Mais le massacre de Wounded Knee n’est en rien une anomalie,

ni un accident. Wounded Knee c’est le symbole de toute l’histoire de la relation de l’Empire avec les peuples

autochtones.

 

knee3 dans GAZA - PALESTINESoldats posant devant la fosse commune

 

« Je ne me suis pas rendu compte à l’époque

de ce que cela signifiait. Quand je regarde en

arrière du haut de mon grand âge,

je vois les cadavres ensanglantés des femmes

et des enfants entassés ou dispersés le long

du ravin tortueux aussi clairement que quand

j’étais jeune. Et je sais maintenant que quelque

chose d’autre est mort dans cette boue sanglante

et a été enterré dans le blizzard.

Le rêve d’une peuple. C’était un rêve magnifique. » Elan Noir.

 

Les descendants des victimes commémorent le massacre afin d’honorer ceux qui sont tombés et de guérir

leurs communautés toujours dévastées. Les descendants des coupables refusent de reconnaître le mal

qu’ils ont fait et le mal prolifère.

[Lire la suite sur Le Grand Soir]

Article original

Traduction : Dominique Muselet 

 

knee2 dans HISTOIRE

+ d’infos sur le massacre de Wounded Knee :

      Woundedkneemuseum

      Le massacre de Wounded Knee le 29 décembre 1890

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Theresa Spence en grève contre la faim pour dénoncer la politique du gouvernement Harper

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 janvier 2013

 

Au Canada, Theresa Spence porte la colère des autochtones

 

Theresa Spence en grève contre la faim pour dénoncer la politique du gouvernement Harper dans Canada canada

Le mouvement « Idle No More »

(Fini la passivité) regroupe Amérindiens,

Inuits et Métis du Canada qui refusent

un projet de loi qui risque de mener

à la destruction de leurs spécificités.

Une femme incarne désormais leur combat :

Theresa Spence.

Décryptage.

Depuis le 11 décembre 2012, la colère des « autochtones » (Amérindiens, Inuits et Métis au Canada) a un nom :

Theresa Spence. Cette femme, grande chef de la communauté d’Attawapiskat, dans l’Ontario, est en grève

de la faim. Et pour médiatiser son action, elle a planté son tipi devant le Parlement canadien, à Ottawa.

Ce n’est pas la première fois que cette communauté fait la « Une » des journaux. Il y a un an, une grave pénurie

de logements l’a frappée. Des dizaines de personnes, sur environ 2000 résidents, avaient alors dû dormir

dans des tentes, cabanes en bois non isolées ou roulottes de chantier abandonnées, privées d’eau potable

et d’électricité. La Chef de la réserve avait déclaré l’état d’urgence. La Croix Rouge était intervenue en faisant

parvenir des sacs de couchage et différents articles de première nécessité.

Un combat exemplaire

Ce combat, depuis plus de 3 semaines, revêt toutefois un caractère particulier. D’abord, les autochtones sont,

pour l’instant, soudés, unis contre différents articles du projet de loi C-45. En redéfinissant la protection

des eaux navigables, qui ne s’applique plus qu’à 97 lacs et 62 rivières, en modifiant aussi le mode de consultation

des communautés lorsque des terres de réserves sont vendues ou louées, ce texte législatif menace les droits

ancestraux des 1,2 millions d’Autochtones, répartis en 615 tribus. Ils vivent le plus souvent dans des « réserves »,

créées par sanction royale en 1763, traversées par ces cours d’eau navigables et lacs. La suppression

de cette protection, en vigueur depuis 1882, inquiète car elle ouvre la voie à des développements économiques,

dont des projets d’exploitation des sables bitumineux que défend le Premier ministre fédéral (pour l’ensemble

du Canada), le conservateur Stephen Harper. Inquiétude renforcée par la modification des conditions par lesquelles

un « conseil de bande » autochtone peut céder ou louer des terres de sa réserve.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Le combat des Amérindiens est soutenu par de nombreux Canadiens. Des manifestations ont eu lieu dans de

nombreuses villes du pays :

Ottawa

Montreal

Edmonton

Toronto

 

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steven iserhoff


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Venezuela : les charognards à l’affût (Jean Ortiz)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 décembre 2012

 

Attendez-vous à ne pas savoir…

Venezuela : les charognards à l’affût.

Venezuela : les charognards à l'affût (Jean Ortiz) dans Venezuela chavez2Jean ORTIZ

L’opposition vénézuélienne a mis en marche une nouvelle tentative

de déstabilisation de la Révolution. Les chavistes prépareraient un coup d’État

constitutionnel pour le 10 janvier, date à laquelle le président réélu

pour un mandat de six ans devrait prêter serment

De l’extrême droite à l’ex-social-démocratie, les battus du 7 octobre ne respirent

que par et pour le 10 janvier, comme s’il s’agissait d’un deuxième tour.

A l’approche du 10 janvier, la coalition fourre-tout prépare le terrain à une xième

campagne de dénigrement de la Révolution bolivarienne.

Une opération médiatico-politique se développe, visant encore une fois

à accuser le chavisme (« liberticide » !) d’autoritarisme, de putschisme. Il faut avoir un sacré culot

pour reprocher au chavisme ses propres forfaitures. Cette opposition, du 11 au 13 avril 2002, organisa

un coup d’État pour se débarrasser de Chavez ; ses premières décisions furent de suspendre le Parlement,

les principales libertés, d’interdire les médias et radios associatifs, de déclarer l’État d’exception,

et de désigner président le leader du MEDEF local (FEDECAMARAS), Pedro Carmona, appelé depuis « Pedro le Bref ».

Ce que l’opposition ne supporte pas, c’est le verdict sans appel des urnes du 7 octobre :

réélection avec 11 points d’écart, et près de 56% des voix du président Chavez, et celui du 16 décembre

(20 États sur 23 ont désormais un gouverneur chaviste). D’échec en échec, elle cherche sa revanche

par des voies détournées. Lire la suite… »

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Le billet de Théophraste R.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 décembre 2012

 

Le macaque vous salue bien

 

Le billet de Théophraste R. dans Humour chavez1

Le choc des photos : un quotidien vénézuélien avait transformé

un geste d’amour en menace armée.

Le poids des mots : la presse (opprimée, n’est-ce pas ?) de son pays

qualifie Hugo Chavez de « macaque » quand celle du nôtre (objective)

se contente de « singe. » (1)

Le sacrifice humain  : est-ce que des médecins caribéens réussiront

à mater le cancer du président bolivarien ? C’est le vœu que je formule

pour son pays et pour toute l’Amérique latine. S’il faut une offrande,

un sacrifice des Français, acceptons que Ségolène entre au gouvernement.

La vérité tu diras : malgré la gravité du mal, on peut rester optimistes :

« Prodigieuses avancées de la médecine cubaine », « Faible mortalité infantile,

augmentation de la longévité : Cuba, l’île où l’on défie la muerte. » ont titré

Le Monde et Libération (nan, c’est faux, j’invente, là).

Allez, tous ensemble : « Uh, ah, chavez no se va ! »

(www.youtube.com/watch?v=ooRRtigvZoY)

 

 

Théophraste R. (Jauressien bolivarien et donc : patriote internationaliste).

 

(1) Dans Le Figaro du 18 août 2004, Adler nous alerta sur l’antisémitisme de Chavez et sur « le désir évident »

de ce « gorille bolivarien » de « confisquer le pouvoir  » pour instaurer « une dictature rouge-brune ».

http://www.acrimed.org/article1745.html

On comprend pourquoi Adler est si volumineux : Cruella Guyet est cachée dedans.

URL de cette brève  http://www.legrandsoir.info/+le-macaque-vous-salue-bien-3145+.html

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Le 21 décembre, 40 000 Indiens zapatistes ont manifesté silencieusement dans les rues des grandes villes du Chiapas (Mexique)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 décembre 2012

 

Les Zapatistes réapparaissent ?

 

Le 21 décembre, 40 000 Indiens zapatistes ont manifesté silencieusement dans les rues des grandes villes du Chiapas (Mexique) dans Amerique latine marcos2

« pour qu’on nous voie, nous nous sommes masqués le visage ;

pour qu’on nous donne un nom, nous avons pris l’anonymat ;

pour avoir un avenir, nous avons mis notre présent en jeu ;

et, pour vivre, nous sommes morts » (Sous-commandant, 1994). 

 

Les chiens de garde s’esbaudissent… Les Zapatistes,

comme la Vierge Marie, sont réapparus ! En plus d’être

au service de leur maître, ces mercenaires du papier

et de l’image n’y connaissent rien.

Depuis plusieurs années, l’EZLN, l’Armée Zapatiste de Libération Nationale, et le sous-commandant Marcos,

volontairement, se taisaient. Il y a des silences plus bruyant que le vacarme.

Les Zapatistes se sont « repliés » sur leurs communautés (les « caracoles ») dotées de « juntes de bon gouvernement ».

Dans ces espaces autogérés, ils mettent en place des relations sociales nouvelles, des logiques solidaires,

des modèles alternatifs, loin des lois iniques du marché. Et nous aurions beaucoup à y apprendre.

Le 21 décembre, 40 000 Indiens zapatistes venus de la forêt lacandonne, des Hauts du Chiapas, de la Zone Nord,

ont manifesté silencieusement dans les rues de San Cristobal de las Casas, Palenque, Ocosingo… et en ont occupé

les places centrales. C’était la mobilisation la plus importante depuis le soulèvement zapatiste du 1 janvier 1994.

C’est que malgré les pseudo-accords, sur le fond, rien n’est réglé. L’assassinat de 45 Indiens tzotzils à Actéal,

il y a 15 ans, reste impuni.

Plus de 10 millions d’Indiens vivent dans des conditions de misère épouvantable. Les « Accords de San Andrés »,

qui marquaient une avancée dans la conquête des droits, sont restés lettre morte. La nouvelle « irruption » pacifique

de l’EZLN met toutes les grandes forces politiques au pied du mur. Ces dernières se fichent du Chiapas

comme de leurs premières chaussettes ; seuls quelques élus et militants du PRD, et les militants du nouveau parti

de gauche (scission du PRD) dirigé par Lopez Obrador (Morena), et au sein duquel militent des intellectuels

comme Paco Ignacio Taibo II, soutiennent le mouvement. Il faut entendre ce « Basta ya » : huit Indiens sur dix vivent

dans l’indigence, tandis que les ressources naturelles de leurs territoires sont pillées par des compagnies minières

privées et étrangères.

L’EZLN a publié ce 21 décembre un communiqué-poème dans lequel elle invite à entendre les revendications

des nations indiennes. Le sous-commandant Marcos, lui, n’est pas réapparu.

Lire également :

Jean Ortiz

 

Le mouvement zapatiste – Enseignons.be

 

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Publié dans Amerique latine, Mexique | Pas de Commentaire »

« Le Manifeste de l’Île du soleil » – Evo Morales

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 décembre 2012

 

Bolivie :

le « Manifeste de l’Île du Soleil » d’Evo Morales

 

Le 21 décembre, le président de l’État plurinational

de Bolivie, Evo Morales, a choisi de célébrer

le Solstice d’été sur l’Île du Soleil.

A cette occasion, il a prononcé une allocution-manifeste :

« le Manifeste de l’Ile du soleil ».

Vue son importance, ce texte mérite d’être

largement connu ; nous en avons traduit

quelques passages, qui nous semblent les plus représentatifs.

« Depuis l’Ile du soleil, depuis notre lac sacré Titicaca, nous voulons vous dire que nous sommes réunis

ce 21 décembre, non pas pour attendre la fin du monde (…), mais pour donner de l’espoir en cette aube

nouvelle pour les peuples » (…).

« Cette Ile est fondatrice du temps et de l’histoire des fils du Soleil. Mais ensuite est tombée l’obscurité,

avec l’arrivée des envahisseurs étrangers ». (…) « Aujourd’hui, de cette Ile où naquit le « Tahuantinsuyo »,

nous déclarons révolue l’époque de l’obscurité et du « non-temps », tandis que s’ouvre le nouveau temps

de la lumière, le « Pachakuti » (légende andine traduisant la renaissance, les temps nouveaux, la régénération

de l’harmonie cosmique. J.O.). « A nouveau, les peuples du monde, les mouvements sociaux,

tous les marginalisés, les discriminés, les humiliés s’organisent, se mobilisent, prennent conscience

et se lèvent comme au temps du « Pachakuti ».

Le monde est plongé dans une crise globale (…). Le temps du capitalisme et de la surconsommation

illimitée, le temps d’une société où l’homme prétend être supérieur à la Mère Terre, objet de sa domination

impitoyable et prédatrice, prend fin ».

« D’un côté, toujours plus de capitalisme, de privatisations, de mercantilisation, d’exploitation irrationnelle et

dévastatrice des ressources naturelles, et toujours plus de protection pour les entreprises et les profits privés.

De l’autre, toujours moins de droits sociaux, moins de santé publique, moins d’éducation publique et gratuite,

moins de protection des droits des personnes. Aujourd’hui, les sociétés et les peuples des pays développés vivent

dramatiquement la crise du capitalisme, engendrée par les lois du marché. Ces gouvernements capitalistes croient

que sauver des banques, c’est plus important que sauver des êtres humains. (…) Dans ce système capitaliste,

les banques ont des droits économiques privilégiés, et sont traitées en citoyens de première catégorie,

de telle sorte que les banques importent plus que la vie. Dans cette jungle sauvage, les hommes et les peuples

ne sont pas frères, ne sont pas citoyens (…). Ce ne sont que des débiteurs mauvais payeurs, des ‘assistés’,

des locataires, des clients ».

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Venezuela : « Une claque pour Obama, un succès de plus pour Chavez »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 décembre 2012

 

Une claque pour Obama, un succès de plus pour Chavez

 

Venezuela : Bernard Cassen. Mémoire des luttes.

Au Venezuela, les citoyens ont répondu à leur manière

à Barack Obama qui, à la veille des élections régionales

du 16 décembre, avait fustigé sur une chaine de télévision

américaine « les politiques autoritaires de Chavez

par le passé, sa répression des opinions contraires ».

Il avait en outre précisé, comme si ce n’était pas

actuellement le cas, que « l’avenir du Venezuela doit être entre les mains du peuple vénézuélien ».

Le peuple vénézuélien l’a pris au mot : sur les 23 Etats que compte le pays, 20 (contre 18 auparavant) seront

désormais dirigés par des gouverneurs issus du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV),

la formation politique du président.

Sur les 23 États que compte le pays, 20 seront désormais dirigés par des gouverneurs issus du Parti

socialiste unifié du Venezuela (PSUV), la formation politique du président.

La coalition de l’opposition réunie au sein de la Table de l’unité démocratique (MUD) perd quatre États

par rapport aux élections régionales de 2010 (Carabobo, Nueva Esparta, Táchira, Zulia). Deux de ces États

sont particulièrement stratégiques. L’État de Zulia est le plus peuplé du Venezuela et celui où se concentre

la majeure partie de l’industrie pétrolière, autour du golfe du Venezuela et du lac de Maracaibo.

Avec cette victoire et celle remportée dans l’État de Tachira, la Révolution bolivarienne conquiert deux États

limitrophes de la Colombie.

[Lire la suite sur Mémoire des luttes]

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