Victor Jara, le chant inachevé d’un rossignol

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 septembre 2013

 

Victor Jara, le chant inachevé d’un rossignol

 

Victor Jara, le chant inachevé d’un rossignol dans Amerique latine chili73

Auteur-compositeur-interprète, communiste, soutien créatif

et actif à l’Unité populaire, Victor Jara a dédié son art au peuple

chilien. Au lendemain du coup d’état, il est fait prisonnier,

torturé avant d’être sauvagement assassiné par les militaires.

Pour tous les citoyens du monde, il est devenu une icône.

Victor Jara Martinez (1932-1973). Un nom, deux dates, fichés en mémoire,

quand, durant deux décennies, un régime dictatorial et criminel aura

tout fait pour les nier. Mais peut-on étouffer les échos d’une voix

qui accompagna tout un peuple durant l’expérience unique

de l’Unité populaire au Chili ? Expérience écrasée sous les  bombes

le 11 septembre 1973.

 

jara chili dans Chili

Victor Jara sera assassiné, dans les jours qui suivirent, comme des centaines

de « subversifs ». Les  séides de la junte se déchaînèrent contre un peuple engagé

sur la voie d’une démocratie véritable. Victor Jara, artiste, citoyen, communiste,

versa sa créativité et sa foi dans la construction d’un  homme nouveau.

Comme un autre de ses camarades, Pablo Neruda, il décida de mettre son art

au  service du peuple.

 

 

 

[Lire la suite sur humanite.fr]

Le hors-série Chili, l’espoir assassiné à commander ici

Victor Jara – Zamba del Che

http://www.dailymotion.com/video/xblf3

sur dailymotion

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Fête de l’Huma : Zebda chante Victor

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 septembre 2013

 

CHILI

Fête de l’Humanité

Zebda chante Victor Jara

*

 

Fête de l’Humanité 2013.

Le groupe toulousain Zebda et El Comunero interpréteront, samedi 14 septembre,

les chansons de l’immense poète à la Fête de l’Humanité.

 

http://www.dailymotion.com/video/x14j56j

Par

[Lire l’article sur humanite.fr]

Jara Victor Jara Manifiesto

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Le dernier discours de Salvador Allende

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 septembre 2013

 

Le dernier discours de Salvador Allende

 

Par Philippe Marlière

 

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sur youtube

Salvador Allende (1908-1973), un médecin de formation, est démocratiquement élu président du Chili en 1970, à sa quatrième tentative. C’est un socialiste ; le premier marxiste à accéder à ce poste sur le continent sud-américain.

Le 11 septembre 1973, l’armée chilienne lance ses chars contre le palais de la Moneda, la résidence présidentielle. Les cadres fascisants de l’armée avaient déjà tenté de renverser le régime de gauche démocratiquement élu. Le nouvel assaut sera victorieux. De la junte militaire qui organise cet acte odieux émergera Augusto Pinochet, qui avait été nommé général en chef des armées par Allende quelques jours auparavant. Le coup d’État est financièrement et logistiquement soutenu par les États-Unis sous la présidence Nixon.

Quelques minutes avant la prise de la Moneda, Allende s’adresse à la nation chilienne sur les ondes de Radio Magellanes. C’est un discours d’adieu. Le « président camarade » a refusé de fuir le pays, comme le lui proposait les putschistes.

[Lire la suite]

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Chili 1973 : Sept documents web pour comprendre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 septembre 2013

 

Coup d’État de Pinochet

Chili 1973 : Sept documents web pour comprendre

 

Chili 1973 : Sept documents web pour comprendre dans Allende captureallendecapture d’écran

Il y a 40 ans, le président chilien se suicidait,

après avoir résisté avec quelques proches

aux assauts et aux bombardements de l’armée,

mettant fin aux trois années de gouvernement

de l’Unité Populaire. S’en suivaient 17 années

de dictature du général Pinochet, marquées

par une répression cruelle contre tous les militants

de gauche et une casse systématique des droits

des travailleurs.

Aujourd’hui le Chili continue de panser les plaies de la dictature. Petit tour du web sur le sujet.

*
Après des années de dictature et d’impunité, Augusto Pinochet finit par être arrêté à Londres en 1998.

Le général sera régulièrement assigné à résidence jusqu’à sa mort en 2006, mais jamais jugé.

Mais le 16 octobre 1998, l’heure est encore à la joie. Les victimes de la dictature et leurs familles fêtent

le jugement qui ouvre la voie à un éventuel procès. C’est l’occasion pour France 2 de faire

une rétrospective sur le régime (vidéo INA, 15’).

capturepinochet amérique latine dans Amerique latinecapture d’écran

Voir la vidéo sur youtube

 

 

 

 

 

 

Un régime qui commence dans la violence et la trahison, lors du coup d’État contre le président

démocratiquement élu Salvador Allende. A partir de témoignages des survivants, le réalisateur

Patricio Henriquez a réalisé Le dernier combat de Salvador Allende. Il y retrace la dernière journée

du président chilien et on entrevoit la personnalité de celui qui a gouverné le pays pendant trois ans (55’).

 

captureallende1 augusto pinochet dans Chilicapture d’écran

 

Cliquer sur l’image pour voir la vidéo

 

 

 

 

 

 

 

Mais derrière le général putschiste, la main des États-Unis ne tarde pas à apparaitre.

Washington a en effet pris l’habitude de faire de l’Amérique Latine son terrain privé,

sans que les peuples n’aient leur mot à dire. Hernando Calvo Ospina, journaliste et écrivain

colombien, retrace dans son livre L’équipe de choc de la CIA la surveillance intensive exercée

par les présidents étatsuniens successifs sur le socialiste Allende dès qu’il apparut comme pouvant

être élu. Le texte est repris ces jours-ci par l’association France Amérique Latine :

http://www.franceameriquelatine.org/spip.php?article1479

 

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11 septembre 2013, la démocratie chilienne assassinée

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 septembre 2013

 

11 septembre 1973, le coup d’État au Chili

Chili. Contre Allende, ils ont tout fait

 

Salvador Allende quelques jours après son élection, en octobre 1970.

11 septembre 2013, la démocratie chilienne assassinée dans Chili allendeelu

L’oligarchie chilienne et les dirigeants

des États-Unis ont du mal à accepter

la victoire de Salvador Allende.

Dès lors, tout est mis en place pour

briser l’élan de l’Unité populaire

vers un socialisme démocratique,

avant qu’il ne soit trop tard. À tout prix…

« UNE BANDE D’ABRUTIS incapables d’apprécier correctement une campagne électorale et de prévoir

les résultats. Qu’on me ramène cet ambassadeur de merde (l’ambassadeur US à Santiago – NDLR).

Désormais tout se décidera ici. » Le président Nixon, connu pour son vocabulaire fleuri, furieux

après l’annonce de l’élection possible de Salvador Allende à la présidence de la République du Chili,

entouré de ses principaux conseillers, n’en croit pas ses yeux. Allende est bien arrivé en tête du scrutin

avec 36,6 % des suffrages mais seulement très légèrement devant le conservateur Alessandri (35,3 %)

alors que le démocrate-chrétien Tomic recueille 28,1 %. L’usage veut que le candidat arrivé en tête

soit confirmé au poste de président par le Congrès, alors dominé par les démocrates chrétiens

et les conservateurs. Nixon ne décolère pas : si des dispositions ne sont pas prises rapidement,

un accord entre l’Unité populaire et les démocrates-chrétiens permettrait l’élection de Salvador Allende.

Branle-bas de combat à Washington, avec un objectif : « faire capoter Allende ». Des patrons,

des militaires et des politiques chiliens sont convoqués d’urgence pour la mise au point de la réplique.

Le patronat arrive bon premier, suivi de quelques officiers et des chefs des partis de droite avec,

en prime, deux démocrates-chrétiens officiellement dissidents, officieusement mandatés

par leur direction pour prévoir l’avenir. À la jésuite, une tradition dans ces milieux.

Deux plans sont adoptés dès le 14 septembre.

Track one. Il s’agit de faire élire par le Congrès le candidat arrivé en deuxième position puis de provoquer

un nouveau scrutin avec cette fois un candidat unique de la droite.

Track two. Préparation d’un soulèvement militaire et réactivation de l’extrême droite, Patria y Libertad.

 

Vidéo: la CIA, Kissinger, Nixon et la chute d’Allende

 

Image de prévisualisation YouTube

sur youtube

Le 25 octobre, le chef d’état-major René Schneider meurt sous les balles lors d’une tentative

d’enlèvement. La veille, un accord passé au Congrès entre la Démocratie chrétienne

et l’Unité populaire a débouché sur l’élection de Salvador Allende.

Les premiers plans américains ayant échoué, une deuxième partie s’annonce.

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Documentaire :  Le dernier combat d’Allende

 

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Bolivie : Pour la droite néocoloniale, tout est bon contre « le gouvernement des mouvements sociaux »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 août 2013

 

Bolivie :

                  Les charognards sont à l’affut

 

Bolivie : Pour la droite néocoloniale, tout est bon contre L’été de Pau à La Paz, par Jean Ortiz.

Au moment où les « Indigènes » (en Bolivie on utilise

plus ce terme que celui « d’Indiens ») trouvent enfin

reconnaissance, considération,  « protagonisme »,

et épanouissent leurs langues, leurs cultures,

ne voilà-t-il pas qu’un recensement officiel jette

un trouble inattendu.

Au précédent recensement de 2001, 38% de la population déclarait n’appartenir à aucun des 36 peuples

indigènes reconnus par la Constitution. Le recensement de 2012, à première vue, indiquerait une baisse

des « peuples premiers ». Ils ne représenteraient que 42% de la population  (les plus nombreux étant les quechuas).

Ces résultats étonnants sont contestés  car pour certains les questions auraient été maladroites, mal posées,

les »sondeurs » inexpérimentés, le délai trop court, précipité…

Qu’à cela ne tienne : tout fait ventre pour la droite néocoloniale, « blanche », raciste, de Santa Cruz

et des départements de la « demi-lune », celle qui tenta un coup de force séparatiste. Elle s’est emparée goulument

de ces pourcentages pour tenter de relancer les affrontements ethniques et plaider en faveur

d’une « Bolivie majoritairement métis » (entendez « blanche »), qui serait discriminée par la politique, qu’elle qualifie 

d’ »indigéniste », du gouvernement Morales. « Finissons-en avec cette vilaine souillure indienne! » Le racisme pointe

son nez, plus long que celui de Pinocchio. La droite, l’oligarchie, ont  toujours considéré les Indiens

comme un handicap pour le pays, quasiment comme des animaux.

Alors tout est bon contre « le gouvernement des mouvements sociaux », y compris jouer avec le « nationalisme » racial

et le feu raciste. Durant des siècles la « Bolivie métis » des colonisateurs, des capitalistes, effaça les Indiens du paysage,

les nia, écrasa, exploita, »esclavisa »… On appelle cela un « ethnocide ». Le vice-président Linera confirme cette analyse :

« parler de nation métis c’est en réalité occulter un ethnocide commis par une classe sociale ; parler de nation et d’État

boliviens et de nations culturelles indigènes originelles , paysannes, permet de faire preuve du respect

et de la reconnaissance des nations ancestrales, mais aussi d’affirmer une construction commune contemporaine,

que nous bâtissons ensemble autour de notre identité bolivienne ».

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Bolivie : Le sommet anti-impérialiste de Cochabamba fait un triomphe à Evo Morales

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 août 2013

 

Le sommet anti-impérialiste fait un triomphe à Evo Morales.

Le sommet de Cochabamba (Bolivia) s’est terminé

par un rassemblement d’un million de personnes

 

Bolivie : Le sommet anti-impérialiste de Cochabamba fait un triomphe à Evo Morales dans Amerique latine moralesJean ORTIZ

(De Cochabamba, pour Le Grand Soir).

Le sommet anti-impérialiste fait un triomphe à Evo Morales.

Dans l’ambiance festive du rassemblement, il a été proposé

que le président de la Bolivie soit désigné leader mondial

des mouvements sociaux.

http://internacional.elpais.com/internacional/2013/08/03/actualidad/13…

Le quotidien El País s’étouffe…

 

Dans l’ambiance festive du rassemblement, il a été proposé que le président de la Bolivie soit désigné

leader mondial des mouvements sociaux.

Les organisations sociales et indigènes de plusieurs pays qui se sont réunies à Cochabamba (Bolivie)

pour y tenir un « sommet anti-impérialiste et anticolonialiste » ont clôturé la rencontre en faisant un triomphe

au président bolivien Evo Morales et en approuvant un éventail de stratégies allant de l’alliance des peuples

contre le capitalisme au contrôle des systèmes d’espionnage après des affaires aussi retentissantes

que celle de l’informaticien de la CIA, Edward Snowden.

Un mois après l’incident diplomatique concernant l’avion présidentiel bolivien, le président Evo Morales a

déclaré « le deux août » « journée de l’anti-impérialisme et de l’anticolonialisme » lors de la clôture

de la réunion des organisations sociales d’une vingtaine de nations ; cette date, a-t-il dit, sera historique,

car elle débute avec « une nouvelle thèse politique de la libération des peuples du monde », et il s’adressait

aux milliers de partisans rassemblés dans la principale avenue de la ville.

[Lire la suite sur Le Grand Soir]

 

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Venezuela : Nouvelle conquête dans la lutte pour l’égalité de genre

Posté par communistefeigniesunblogfr le 27 mai 2013

 

Venezuela :

Une conquête de plus dans la lutte pour l’égalité de genre

 

Venezuela : Nouvelle conquête dans la lutte pour l'égalité de genre dans Droits des femmes femini2

La procureure générale du Venezuela, Luis Ortega, a proposé

ce mardi la modification de la Loi Organique sur le Droit

des Femmes à une Vie Libre de Violences, dans le but d’y

inscrire le délit de féminicide.

La procureure générale du Venezuela, Luisa Ortega, a fait

une proposition pour la modification de la Loi Organique

sur le Droit des Femmes à une Vie Libre de Violences

et plus spécifiquement des articles 64 et 67.

L’objectif de cette demande est de pouvoir introduire la figure du délit de féminicide dans la loi,

ainsi que les circonstances qui peuvent conduire à la mort d’une femme.

« Nous voulons que le délit de féminicide soit inclut dans la Loi Organique sur le Droit des Femmes à

une Vie Libre de Violences. Le féminicide est un délit qui est reconnu dans certains pays de l’Amérique

Latine et le Venezuela n’a pas encore fait le pas pour son intégration dans la législation » a signalé

la procureure.

« (Nous voulons…) non seulement intégrer [dans la loi] l’agression directe ou l’homicide mais également

le kidnapping, l’esclavage et toutes autres circonstances qui génèrent des situations de torture

pour les femmes » a exprimé Ortega.

[Lire la suite sur Le Grand Soir]

 

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Mort du tortionnaire argentin

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 mai 2013

 

Un dictateur meurt sur son bidet

 

Mort du tortionnaire argentin dans Amerique latine videla_

Chronique de Jean Ortiz.

Alors qu’il reste en Espagne neuf ex-ministres de Franco

bien vivants et en liberté, le dictateur et tortionnaire argentin

Videla vient de mourir en prison, en train de déféquer.

Les agences de presse disent qu’il « purgeait » (oui, c’est bien le mot!)

une peine de cinquante ans de réclusion pour « crimes contre l’humanité ».

Videla était le plus connu des trois serviteurs des États-Unis

qui perpétrèrent le coup d’État de 1976 pour combattre « l’ennemi intérieur,

le « communisme », par des méthodes barbares .

Le « monde libre » avait tous les droits, toutes les excuses… 30 000 disparus,

des dizaines de milliers de torturés, et une coopération sanglante

entre bourreaux : le « Plan Condor ».

C’était le prix à payer pour empêcher « de nouveaux Cuba ».

Les suppliciés, avant la dernière torture fatale, recevaient la bénédiction d’un prêtre. Les religieux allaient

et venaient dans les centres de torture, les camps, comme on se promène dans un musée de l’horreur.

Ils couvrirent et même organisèrent le vol de centaines de bébés à leurs mères détenues qui accouchaient

en prison puis étaient assassinées. Tenus sans doute au « secret religieux », aucun dignitaire ensoutané,

aucune instance officielle de l’Église, n’émirent la moindre protestation. Qui ne dit mot… devient complice

de la barbarie.

Le symbole de la dictature vient de mourir, des dizaines de militaires ont été jugés et condamnés, des lieux

de tortures transformés en musées de la mémoire. La justice et la vérité sont en marche… Les époux Kirchner

ont annulé les « lois d’amnistie ». Celle de 1977 en Espagne est toujours en vigueur, et le gouvernement espagnol

a menacé de rétorsions son homologue argentin, s’il permet que la juge Maria Servini instruise le dossier

pour « génocide et crimes contre l’humanité » du franquisme, à la demande de plusieurs familles de suppliciés

espagnols.

Ce n’est pas la première fois que la juge est intimidée. Le gouvernement Zapatero fit en sorte qu’elle ne puisse

voyager en Espagne. En réalité, ce n’est pas la juge, mais le Tribunal supérieur argentin (la « Chambre fédérale »)

qui a décidé d’ouvrir le dossier espagnol en … 2010. Les autorités espagnoles du bipartisme font traîner

les choses en longueur, multipliant les obstacles.

Le dictateur Videla est, quant à lui, mort reclus sur sa cuvette. Tirons la chasse.

Jean Ortiz

Lire également : 

Moi, Victoria Donda,bébé volé sous Videla

La mort de Jorge Videla ne clôt pas le dossier des « desaparecidos »  (vidéo euronews)

 

 

Faut pas pousser

videla amérique latine dans Argentine

 

URL de cette brève :  http://www.legrandsoir.info/faut-pas-pousser.html

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Guatemala : L’ex-dictateur Efraín Ríos Montt reconnu coupable de génocide et de crimes contre l’humanité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 mai 2013

 

A 86 ans (c’est tard), il écope de 80 ans de prison (le compte est bon).

L’ex-dictateur du Guatemala Efraín Ríos Montt reconnu coupable

de génocide et de crimes contre l’humanité

 

Guatemala :  L’ex-dictateur Efraín Ríos Montt reconnu coupable de génocide et de crimes contre l’humanité  dans Amerique latine dictateur

Écrit par Renata Avila.

Traduit par Marie Andre.

L’ancien dictateur du Guatemala Efraín Ríos Montt a été reconnu coupable

de génocide et de crimes contre l’humanité. Après s’être battu pendant

de longues années devant les cours de justice les indigènes Ixil Maya

du Guatemala ont obtenu justice.

Le verdict a été twitté en direct et a rapidement inondé les réseaux

[es-espagnol].

 

Tandis que Ríos Montt était déclaré coupable et condamné à 80 années de prison, l’ancien Directeur

du Renseignement José Mauricio Rodriguez Sanchez était innocenté.

Rios Montt a dirigé le Guatemala de mars 1982 à août 1983 pendant la guerre civile qui a déchiré le pays

durant 36 ans. Comme l’explique Xeni Jardin sur le site BoingBoing : “L’ancien général de 86 ans et ancien

chef de l’État a été accusé de crime pour la campagne contre l’insurrection qu’il a menée en 1982-83

et qui a fait 1.771 morts parmi les Maya Ixil.”

Cette guerre a fait d’énormes dégâts chez les indigènes du Guatemala ; ils ont perdu terres, maisons, animaux,

récoltes et ont dû se réfugier dans les montagnes. Après la guerre le pays leur a offert peu de compensations.

Aujourd’hui, les communautés Ixil font partie des plus pauvres du pays, avec près de 77% qui vivent

dans la pauvreté [es]. Au Guatemala, où 40% de la population est indienne, 8 Indiens sur 10 sont pauvres.

De plus, le racisme affecte leur éducation et leurs possibilités d’emploi.

Malgré leur pauvreté, les survivants ne demandaient pas de dédommagements -ils demandaient justice, comme

l’explique au tribunal Benjamín Jerónimo, l’un des plaignants du génocide, dans les conclusions d’un procès

très complexe qu’Amnesty International résume en dix points :

Un génocide a été commis, des crimes contre l’humanité ont été perpétrés, et aujourd’hui 100 témoins sont

venus dire la vérité et demander justice publiquement pour tout ce que nous avons supporté… Nous ne cherchons

pas à nous venger, nous recherchons une paix réelle faite de justice, de respect, d’égalité, de dignité,

voilà pourquoi nous sommes là.

[Lire la suite sur Le Grand Soir]

Article original : http://fr.globalvoicesonline.org/2013/05/12/145773/

 

Lire également : 

Extrait :

Les mots de Benjamín Manuel Jerónimo, représentant de l’AJR auront marqué ces derniers jours d’audience :

*

« Nous, dans les années 80, peuple Ixil, avons été accusés de terroristes, de communistes, de subversifs,

et s’est commis le génocide. Ont été assassinés des enfants, des femmes enceintes, des vieillards sans défense … 

Nous sommes accusés de terroristes, de subversifs, de communistes, cependant ce n’est pas vrai, honorable

tribunal. Un terroriste ne vient jamais réclamer justice devant les tribunaux, … jamais…Cependant, oui, l’armée

était terroriste parce qu’elle a commis le génocide, et des crimes contre l’humanité. Ont disparu des centaines

d’enfants, des centaines de femmes ».

 

Extrait :

« Steven Kaal, un historien de formation qui a participé à la création du Projet accompagnement Québec-

Guatemala, souligne que le pays d’Amérique centrale était alors un « laboratoire de la lutte contre-

insurrectionnelle pour les États-Unis ».

Les « disparitions forcées, les escadrons de la mort et les campagnes de terre brûlée » sont expérimentés

pour la première fois dans la région, note l’activiste, qui insiste sur l’importance du rôle de Washington

dans la dérive violente des militaires en place.

« Dans les années 70 et 80, le pays est devenu une sorte de Frankenstein », souligne M. Kaal, en rappelant

qu’Efrain Rios Montt est issu, comme plusieurs dictateurs latino-américains, d’un centre de formation militaire

américain. »

 

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