Honduras : Le Front national de Résistance toujours en lutte

Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 janvier 2010

Article publié sur : LE GRAND SOIR, Journal militant d’information alternative – 11 janvier 2010

Honduras : Le Front national de Résistance toujours en lutte dans Amerique latine DSC01699

Honduras : 

Le Front national de Résistance toujours en lutte commence

l’année par une manifestation massive

Communiqué de Via Campesina Honduras

Traduction : Grégoire Souchay pour   http://www.larevolucionvive.org.ve/?lang=fr

 

Le 7 janvier 2010, le Front National de Résistance Populaire au Coup d’État au Honduras a repris son action pour 2010 en réalisant une gigantesque manifestation à Tegucigalpa qui a débuté à 9h du matin devant l’Université Pédagogique Francisco Morazán jusqu’au Congrès National de la République, au cœur de la capitale, où participèrent plusieurs milliers de Honduriens issus de toutes les organisations sociales membres du front de résistance.

Les manifestants sont apparus enthousiastes, pleins d’énergie, criant des slogans, faisant exploser des feux d’artifices, inscrivant divers messages politiques sur les murs de la ville. Étrangement, il n’y a pas eu de présence policière et militaire pendant la manifestation, nous n’avons pas d’information sur cette soudaine absence, ceux-ci ne sont apparus qu’aux abords du palais législatif, mais heureusement, il n’y a pas de faits de répression.

Le Front de résistance Populaire, dans son 44ème comité, a refusé les prétentions de la dictature de retirer le Honduras de l’Alternative Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA), entré en octobre 2008 avec pour objectif fondamental d’aider les secteurs les plus défavorisés de notre pays au travers de différents projets humanitaires.

 

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Chili : Le 11 mars prochain, le Parti Communiste reviendra au Parlement

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 janvier 2010

Publié par : Le Grand Soir - 6 janvier 2010

Chili – élections législatives : Pablo Neruda revient au Parlement

Chili : Le 11 mars prochain, le Parti Communiste reviendra au Parlement  dans Amerique latine arton9749-ec2a6

Mario AMOROS

Article original : http://www.rebelion.org/noticia.php…

Traduction : Jean-Michel Hureau

Le Parti Communiste chilien a obtenu trois sièges à la Chambre des Députés aux élections législatives qui ont eu lieu le 13 décembre en même temps que l’élection présidentielle. Il s’agit des camarades Guillermo Teillier (président du PCCh), Lautaro Carmona (secrétaire général) et Hugo Gutiérrez, un de ces tenaces avocats des Droits de l’Homme qui, avec d’autres camarades comme Eduardo Contreras, Fabiola Letelier ou Nelson Caucoto, ont réussi à rompre l’impunité des agents de la répression de la dictature militaire.

L’élection de trois députés communistes, grâce à l’accord électoral signé par le PCCh et la Concertation (1) afin de rompre la loi électorale imposée à l’époque par Pinochet pour exclure la gauche du Congrès National, possède un fond politique significatif et aussi, émouvant. Lors de la soirée électorale, quand a été confirmée la victoire de Teillier dans les quartiers populaires de San Miguel, Pedro Aguirre Cerda et Lo Espejo (dans la région métropolitaine de Santiago), les militants, sympathisants et dirigeants réunis au Comité Central ont entonné les couplets de L’Internationale.

Et il y avait de quoi, après la brutale répression fasciste qui a assassiné deux directions clandestines entières en 1976 et des centaines de militants, des années d’anti-communisme grossier, d’une Transition convenue par les forces réformatrices et la dictature sous les auspices de Washington. À partir du 11 mars prochain, trois communistes reviendront occuper un siège parmi les 120 de la Chambre des Députés, ce qui n’était pas arrivé depuis septembre 1973, quand le Parti en avait 26, en plus de 9 sénateurs (sur 50), dont des camarades comme Luis Corvalán, Volodia Teitelboim, Jorge Insunza ou Gladys Marín.

[...]

Le 18 juin 1947, le sénateur Pablo Neruda a pris la parole pour défendre la lutte du Parti Communiste aux côtés du peuple. C’était au cours des mois qui précédaient l’approbation de la loi qui décrétait l’illégalité du Parti et la persécution de ses militants, dont le poète, qui a dû s’exiler à cheval par les chemins abrupts de la Cordillère des Andes. Au Sénat, Pablo Neruda a proclamé : « Le Parti Communiste a surgi des entrailles du peuple et a été une force fondamentale pour le progrès social, la défense de la souveraineté de la patrie et l’éducation civique des masses populaires… Nous, communistes chiliens, continuerons avec plus de fermeté la lutte sur notre territoire pour une vie plus digne pour le peuple chilien et nous saluons la lutte de tous les peuples pour leur libération aux quatre coins du monde ». (…)

[Article complet : Le Grand Soir.info/]

 

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Mexique : Les communautés zapatistes du Chiapas construisent une société autonome et originale…

Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 janvier 2010

Source : Le Grand Soir.info/

Journal militant d’information alternative

14 décembre 2009

Zapatisme, pouvoir et démocratie

Jean-Pierre PETIT-GRAS

Mexique : Les communautés zapatistes du Chiapas construisent une société autonome et originale... dans Amerique latine arton9630-ee345

illustration : « je suis lent, mais j’avance »

 

Ce texte a été rédigé dans le cadre d’une participation à un débat organisé par « l’association qui ne manque pas d’airr ». Un mouvement constitué contre un projet d’implantation d’éoliennes industrielles au dessus du petit village de Vaour, dans le département du Tarn. Le projet avait été conçu, et virtuellement imposé, à une population que l’on n’avait absolument pas consultée. Les réactions de ladite population, la chance ou le bon Dieu Eole, ont fait que les énormes machines, apparemment, sont allées tourner sous d’autres cieux, peut-être moins regardants.

 

1/Le système des cargos dans la tradition indigène et le mouvement zapatiste

En janvier 1994, les indigènes zapatistes, mayas et zoques du Chiapas, se sont soulevés, les armes à la main, face à un système qui les privait de tout depuis 5 siècles : terre, nourriture, logements décents, santé, travail, éducation… Depuis, ils ont posé leurs armes, mais entrepris de construire une société autonome et originale dans ce coin perdu et superbe du sud-est mexicain.

Ces gens, que l’on appelle « indiens », se reconnaissent, eux, comme « indigènes ». Ils se distinguent du reste de la population (du Mexique, par exemple), par le fait qu’ils vivent dans des communautés (villages) sur un même territoire. La propriété privée de la terre n’existe pas chez eux (c’est une aberration, la terre-mère est sacrée… on dit souvent, et eux-mêmes le disent, mais pas pour la galerie, que c’est nous qui appartenons à la terre). Le territoire fait l’objet d’une gestion collective, dans le cadre d’une organisation horizontale, démocratique, très précise, qui s’appuie également sur des tâches effectuées collectivement de manière régulière. La conservation de leurs langues (au Chiapas on parle encore une dizaine de langues mayas, plus le zoque), le fait de partager une vision du monde et des traditions culturelles communes, sont, enfin, les autres éléments essentiels qui caractérisent ces populations indigènes.

D’emblée, ce mouvement étonne et force l’admiration, à cause de plusieurs caractéristiques :

En premier lieu, on est saisi par la force des zapatistes, par la fermeté de leur résistance. Ceci, alors que leur situation pourrait sembler extrêmement précaire.

Dans les régions des Altos (les Hautes Terres), l’absence de place pour cultiver et vivre est flagrante. Habitations, champs de maïs, troupeaux de moutons et êtres humains se partagent des territoires manifestement trop petits, d’autant plus qu’une bonne partie de cette région, entre 1500 et 2800 mètres d’altitude, est abrupte… vraiment pas le lieu idéal pour faire passer une charrue.

Dans la forêt Lacandone et les vallées qui la traversent, la prolifération des installations militaires et celle des groupes paramilitaires, ainsi que la construction de routes et autoroutes, les projets touristiques (rebaptisés écotouristiques, le pouvoir n’ayant jamais peur des mots !), l’implantation de cultures industrielles, toute cette avancée du monde capitaliste moderne, dans lequel des groupes humains autonomes, non soumis au salariat ou aux lois du marché, n’ont évidemment plus leur place, tout cela semble absolument imparable.

Pourtant, malgré la terrible pression économique et militaire de la « guerre de basse intensité » que lui livrent les gouvernements locaux (notamment celui de l’état du Chiapas, dirigé par le PRD, membre de l’Internationale Socialiste) et celui de la république fédérale, les zapatistes construisent une véritable « autonomie ».

[Article complet : Le Grand Soir]

http://www.legrandsoir.info/Zapatisme-pouvoir-et-democratie.html

Du même auteur : Mexique : Chiapas, veillée d’armes au paradis

 

 

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La Banque Populaire Autonome Zapatiste (Banpaz) : Une banque anticapitaliste au coeur du Chiapas

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 janvier 2010

Publié sur : http://www.tlaxcala.es/entree.asp?lg=fr – 1er janvier 2010 – Gloria MUÑOZ RAMIREZ

 

 

Une insolite banque anticapitaliste dans la Jungle Lacandone

Un projet de l’autonomie zapatiste

La Banque Populaire Autonome Zapatiste (Banpaz) : Une banque anticapitaliste au coeur du Chiapas dans Amerique latine auteur_103

AUTEUR :  Gloria MUÑOZ RAMIREZ

Traduit par  Philippe Cazal

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En ce 1er janvier 2010, 16ème anniversaire de l’insurrection zapatiste, Tlaxcala salue ses frères et soeurs qui continuent leur combat exemplaire pour construire des alternatives au Chiapas.

gal_6697 dans Peuples indigenes

« Il ne s’agit pas de faire des affaires. Il s’agit seulement de répondre à un besoin des villages et jusqu’à présent tout le monde est satisfait parce qu’on voit que ça marche et que l’on résout les problèmes de façon collective. »

 

La Realidad, Chiapas. Les villages zapatistes affrontent chaque jour de nouveaux défis pour rendre réelle l’autonomie de leurs territoires. C’est une histoire de succès et d’obstacles, de création, d’invention et de mise en pratique d’idées nouvelles. Il s’agit pour eux de perdre la peur de se tromper sur un chemin emprunté en 1994, qu’ils ont balisé avec la création des gouvernements autonomes en 2005 et qu’ils continuent à tracer tous les jours. Et tout cela sous la pression du harcèlement des militaires et des paramilitaires, de l’acharnement policier et des projets du gouvernement qui visent à diviser les communautés ; à quoi vient s’ajouter la pénurie à grande échelle que subissent les plus de 40 communes autonomes en résistance. L’autonomie se construit presque à partir de rien. Et c’est à partir de rien qu’est née, il y a plus d’un an, l’insolite Banque Populaire Autonome Zapatiste (Banpaz), dans la région de la jungle frontalière (1).

Lire la suite sur : http://www.tlaxcala.es/pp.asp?reference=9655&lg=fr

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Mexique : Le 22 Décembre 1997, une date noire dans l’histoire du Chiapas.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 janvier 2010

Le Grand Soir31 décembre 2009

 

Place des martyrs d’Acteal : L’autre mémoire

 

Luis MARTINEZ ANDRADE, Sociologue. Premier Prix International d’Essai “Penser à Contre-courant” lors de sa VIème édition.

tableau : Acteal, de Luciano Valentinotti http://www.losatajos.org/

Voilà douze ans qu’a été perpétré un massacre dans la communauté d’Acteal – crime d’État toujours impuni – où furent assassinés 45 indigènes tzotziles parmi lesquels se trouvaient des enfants et des femmes enceintes.

Walter Benjamin a écrit dans ses thèse Sur le concept d’histoire que : « Articuler historiquement le passé ne signifie pas le connaître « tel qu’il a été effectivement », mais plutôt devenir le maître d’un souvenir tel qu’il brille à l’instant d’un péril… Le don d’attiser pour le passé l’étincelle de l’espérance n’échoit qu’à l’historiographie parfaitement convaincu que devant l’ennemi, s’il vainc, même les morts ne seront point en sécurité. Et cet ennemi n’a pas cessé de vaincre ».

Voilà douze ans qu’a été perpétré un massacre dans la communauté d’Acteal (située au Chiapas, sud-est du Mexique) – crime d’Etat toujours impuni – où furent assassinés 45 indigènes tzotziles parmi lesquels se trouvaient des enfants et des femmes enceintes. Le gouvernement de Felipe Calderón du Parti d’Action National (P.A.N., parti politique conservateur) et la majeure partie de la classe politique du Mexique ont non seulement maintenu dans l’impunité les auteurs intellectuels qui ont orchestré ce crime tel que le mandataire Ernesto Zedillo –aujourd’hui conseiller de plusieurs entreprises privées nord-américaines– mais encore, le 12 août dernier la Cour Suprême de Justice de la Nation (S.C.N.J.) a ordonné la libération de 20 indigènes incarcérés et reconnus coupables suite à ce massacre, suivant l’argument qu’à l’époque des preuves avaient été fabriquées par le Bureau du Procureur Général de la République. Par la suite, le 4 novembre, furent libérés 9 paramilitaires de plus.

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[...]

 

Dans le cadre d’une “guerre de basse intensité” perpétuée par l’Armée Mexicaine contre les communautés autonomes zapatistes, le 22 décembre 1997, environ 90 paramilitaires priistes [2] firent irruption dans la chapelle où priaient les habitants de la communauté autonome “Las Abejas” (Les Abeilles) pour les massacrer.

[Article complet : Le Grand Soir]

 

 

 

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Colombie : Liberté pour les prisonniers politiques

Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 décembre 2009

Publié par : LE GRAND SOIR22 décembre 2009

 

Campagne pour la libération des prisonniers politiques en Colombie

 

Colombie : Liberté pour les prisonniers politiques dans Amerique latine arton9683-281fc

 

En octobre 2009 a été lancée à Bruxelles (Belgique) la Campagne européenne 2009-2011 pour la libération des prisonniers politiques en Colombie. Ceux-ci sont au nombre de 7500 et sont pour la plupart des prisonniers d’opinion et des activistes sociaux -quand ils ne sont pas des ouvriers, des paysans, des indigènes ou des étudiants luttant pour une Colombie de dignité, de paix et de justice sociale !

 

Suite à l’attentat du 11 septembre 2001 à New York, les Etats-Unis ont conçu et imposé le « Plan Colombie », officiellement un programme intégral de développement destiné à régler le conflit intérieur colombien -en réalité destiné à anéantir toute opposition politique et sociale dans le pays et, en finalité, à servir les intérêts économiques du secteur privé. Arrivé au pouvoir en 2002, l’autoritaire Álvaro Uribe Velez a rapidement mis en oeuvre sa « politique de sécurité démocratique », véritable stratégie de guerre avec réseau d’un million d’indicateurs, compagnies de sécurité privée, soldats-paysans, entraînant une criminalisation de la pensée critique, un renforcement du code pénal, des rafles massives dans les villes et les campagnes, l’arrestation et l’incarcération souvent sans mandat ni preuves -sinon fabriquées de toutes pièces- de milliers de dirigeants et activistes des mouvements agraires, ouvriers et estudiantins, de défenseurs des droits de l’homme. S’est donc construit tout un système de justice répressive parallèle, sans juridiction ni compétences, le plus souvent sur base de montages de l’intelligence militaire et policière avalisés par le Procureur de la République.

[Article complet : legrandsoir.info]

 

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Honduras : Vague de répression sanglante depuis le coup d’Etat du 28 juin

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 décembre 2009

Cathy Ceibe

À Tegucigalpa, on tue et le monde se tait

42 assassinats, 120 disparitions, 4 000 détentions arbitraires… Au Honduras, les droits de l’homme se sont brutalement détériorés depuis le putsch du 28 juin qui a renversé le président Manuel Zelaya. Une répression planifiée, depuis les organes 
de l’État, qui cible les résistants 
au coup d’État.

Honduras, envoyée spéciale.

Le 14 décembre, Walter Trochez a été abattu de deux balles dans la poitrine. Dix jours plus tôt, ce militant hondurien des droits de l’homme et des gays, engagé dans la résistance contre le coup d’État du 28 juin qui a renversé le président Manuel Zelaya, avait échappé de peu à une tentative d’assassinat. Le 16 décembre, le corps décapité de Carlos Turcio, responsable de la résistance, a été retrouvé à 300 kilomètres au nord de la capitale, Tegucigalpa. Quatre jours plus tôt, Santos Corrales Garcia, un autre résistant a connu le même sort.

Depuis le putsch du 28 juin, on dénombre au moins 42 assassinats, 120 disparitions et plus de 4 000 arrestations arbitraires. Les droits de l’homme sont brutalement bafoués dans un contexte d’indifférence. Loin du regard de la « communauté internationale », les autorités usurpatrices ont les mains libres pour dérouler leurs plans de mort.

Pour Reina Rivera, présidente du Centre de recherche et de promotion et des droits de l’homme, le Honduras est « face à une politique d’État, la même que la politique de sécurité nationale des années quatre-vingt qui a consisté à exécuter les activistes de gauche ». À cette époque, 182 personnes disparaîtront sous les mains de l’armée, de la police mais surtout du bataillon 3-16, transformé en escadron de la mort. Après le coup d’État, « beaucoup d’acteurs sociaux ont ressurgi sur le devant de la scène », poursuit-elle. Et c’est bien là que le bât blesse pour les putschistes dont le message est clair. « La résistance est dans la ligne de mire parce que le régime de facto ne tolère l’existence d’aucun mouvement social », tranche Reina Rivera 

[Suite de l’article]

 
Honduras : Vague de répression sanglante depuis le coup d'Etat du 28 juin  dans Amerique latine Entierro-896d4

Isi Obed Murillo (premier mort du Coup d’Etat, tué par balle à 19 ans)
Honduras 2009 l’enterrement de notre démocratie

Source : http://www.primitivi.org/spip.php?article110

 

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Honduras

Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 décembre 2009

À la une dans l\'Humanité

Au Honduras, les putschistes se parent de légitimité

 

Porfirio Lobo a été officiellement déclaré « président élu », après l’élection du 29 novembre, dont une

grande partie de la communauté internationale n’a pas reconnu le résultat.

42 assassinats, 120 disparitions, 4 000 détentions arbitraires… Les droits de l’homme se sont brutalement détériorés depuis le putsch du 28 juin.
Analyste réputé de la vie politique hondurienne, Julio Navarro considère que le régime de facto n’a pas d’autres choix que de dialoguer avec la résistance.

Julio Navarro est sociologue à l’université pédagogique Francisco-Morazan du Honduras

Partagez-vous l’idée médiatisée selon laquelle les élections du 29 novembre auraient mis un terme à la crise politique hondurienne ?

Julio Navarro. Les auteurs du coup d’État ont estimé que des élections régleraient la crise parce que le mouvement de résistance a été massif. Sinon qui peut croire qu’ils auraient exécuté ce coup de force pour ne rester au pouvoir que six mois ? Mais le gouvernement de Porfirio « Pepe » Lobo, élu par 33 % de la population, a un problème de légitimité. Il devra privilégier le dialogue avec les forces qui représentent la résistance

[Suite de l’article]

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Argentine : ‘l’ange blond de la mort » jugé pour crime contre l’humanité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 décembre 2009

 Article paru dans l’Humanité du 12  décembre 2009

L’Argentine juge les bourreaux de l’Esma

Par Bernard Duraud

Le procès des tortionnaires du centre de détention de la dictature a débuté hier, à Buenos Aires. Parmi les accusés, Alfredo Astiz, impliqué dans l’enlèvement et le meurtre de deux religieuses françaises.

Vingt-six ans après la fin de la « sale guerre », l’Argentine juge les tortionnaires du plus sinistre centre de détention clandestin de la dictature (1976-1983), l’École de mécanique de la marine (Esma). Depuis l’annulation, en 2003, des lois qui garantissaient l’impunité aux militaires, et malgré les lenteurs de la justice, plusieurs procès se sont ouverts cette année contre ceux qui ont séquestré, torturé, assassiné et fait disparaître quelque 30 000 opposants politiques en Argentine, au nom de la lutte contre « la subversion ».

Trois cents témoins défileront à la barre

Le procès concernant l’Esma a commencé hier, après des mois d’ajournement. Sur le banc des accusés, 19 prévenus – dont le plus connu d’entre eux, Alfredo Astiz, « l’ange blond de la mort » ou le « corbeau » – devront répondre de la disparition de 86 victimes. Trois cents témoins défileront à la barre lors du premier volet de ce « mégaprocès ». Car, en parallèle, l’enquête continue, nombre de dossiers s’ouvrent, une cinquantaine de militaires devraient être jugés pour la disparition de neuf cents victimes.

L’Esma, dans le quartier de Nunez, au nord de Buenos Aires, est aujourd’hui un espace dédié à la mémoire. Il fut un lieu de mort terrifiant, où 5 000 opposants à la junte militaire ont « disparu ». Ils ne furent que 250 environ à en sortir vivants. Les autres moururent sous la torture ou furent jetés, drogués mais encore vivants, dans le Rio de la Plata depuis un avion ou un bateau. Des étrangers, 18 Français notamment, y ont aussi transité. L’enceinte a abrité l’état-major de la répression, des chambres de torture et des pouponnières pour les bébés arrachés dès leur naissance aux détenues.

Alfredo Astiz, cinquante-huit ans, ex-capitaine de frégate, s’était fait remarquer en infiltrant un groupe des « folles de la place de Mai », qui cherchaient leurs fils et filles enlevés. En décembre 1977, douze personnes sont arrêtées à la sortie de l’église de Santa Cruz, dont trois des fondatrices des Mères de la place de Mai – parmi elles, Azucena Villaflor – et deux religieuses françaises, Alice Domon et Léonie Duquet. Elles seront sauvagement torturées puis jetées dans l’océan.

Condamné à perpétuité par contumace en France en 1990, en Italie en 2007, Astiz est également accusé d’être impliqué dans la disparition de l’Argentino-Suédoise Dagmar Hagelin. Le cas des « nonnes volantes », comme les appelaient avec cynisme les militaires, est le plus connu des dossiers que traitera le tribunal lors de ce procès dont « l’ouverture prouve que le peuple argentin n’a jamais renoncé à exiger que justice soit rendue contre les atroces crimes de la dictature », a affirmé Graciela Daleo. Elle est l’une des rares survivantes de l’Esma.

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CHILI : Sebastian Pinera, le « berlusconi chilien », en tête au premier tour de la présidentielle

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 décembre 2009

Selon les premiers résultats partiels, le candidat de la droite Sebastian Pinera aurait obtenu plus de 44 % des voix contre 30 % à Eduardo Frei. Le 2e tour des élections aura lieu le 17 janvier. La droite chilienne n’avait pas remporté d’élections depuis 50 ans. Pinochet s’était emparé du pouvoir en 1973, à la faveur d’un coup d’État. (source : L’Express.fr)

Bernar Duraud

La droite chilienne aux portes de la Moneda

Les élections générales ont lieu ce dimanche au Chili et pourraient consacrer le retour de la droite, vingt ans après la chute de Pinochet. L’homme d’affaires Sebastian Pinera est favori de la présidentielle.

Les élections générales, ce dimanche, risquent de marquer une nouvelle ère pour le Chili. Le scrutin présidentiel aura une forte charge symbolique. Car, au pouvoir depuis 1990, après la chute de Pinochet, la Concertation des partis pour la démocratie (CPD) pourrait perdre après avoir été battue fin 2008, pour la première fois, par la coalition de droite Alliance pour le Chili (gardienne de l’héritage de Pinochet, composée de la Rénovation nationale et de l’Union démocrate indépendante) à l’élection des maires. La coalition de la présidente sortante Michèle Bachelet – selon la Constitution, elle ne peut se représenter – regroupe socialistes, démocrates-chrétiens et radicaux sociaux-démocrates.

44 % pour pinera, 31 % pour frei

Un récent sondage du Cerc confirme l’avance (44 % des intentions de vote) du candidat de la droite à la présidentielle, l’homme d’affaires milliardaire (Lan Chile, Chilevision, cartes de crédit), Sebastian Pinera, challenger de Bachelet en 2006. Le candidat de la Concertation, le démocrate-chrétien Eduardo Frei, déjà président de 1994 à 2000, n’est crédité que de 31 % des préférences. Il est talonné au gré des enquêtes (environ 20 %) par un jeune « indépendant » qui fait feu de tout bois à gauche et à droite, Marco Enriquez-Ominami, député sorti de la Concertation, fils de l’ancien dirigeant du MIR, Miguel Enriquez – assassiné par la sinistre Dina de Pinochet – et beau-fils du sénateur socialiste Carlos Ominami. Également en rupture de la Concertation et porteur d’un vaste projet social et politique (élection d’une constituante), Jorge Arrate, qui fut ministre d’Allende, représentera malgré le quasi-black-out médiatique la gauche chilienne, Juntos Podemos Mas (moins de 10 %), soit une vingtaine d’organisations dont le Parti communiste chilien, les socialistes « allendistes », la gauche chrétienne et le Parti humaniste.

la popularité de Michèle Bachelet

Après vingt ans de gouvernement de centre gauche, le processus politique chilien est proche de l’immobilisme. Le pays est marqué par le pinochetisme et par de profondes inégalités sociales (10 % des plus riches possèdent 45 % du PIB) dans un système politique cadenassé et un modèle néolibéral de plus en plus contesté. Michèle Bachelet quitte le pouvoir au sommet de sa popularité, pour avoir assuré la stabilité économique et un semblant de modernité. Mais, malgré une croissance soutenue, tirée par l’exportation du cuivre, le Chili connaît de forts taux de chômage et de travail informel, les droits du travail sont pratiquement inexistants, le tout-privé a mis à mal la santé, les retraites et l’éducation, source, avec les mines, de l’un des plus importants conflits de ces dernières années. Les Mapuche (des Indiens), spoliés de leurs terres et de leurs droits ancestraux, continuent d’y être persécutés. Enfin, la justice rendue aux victimes de la dictature avance à pas comptés. Un second tour est prévu le 17 janvier 2010. Dans tous les cas de figure, la droite, au pouvoir économique et médiatique sans partage, est en passe de faire son entrée au palais présidentiel de la Moneda.

 

A lire également sur : http://www.mediapart.fr/

Au Chili, deux morts de Pinochet s’invitent à l’élection présidentielle

Les Chiliens ont l’impression d’embarquer dans une machine à remonter dans le temps. A moins d’une semaine du premier tour de l’élection présidentielle qui pourrait voir basculer le Chili à droite pour la première fois depuis le retrait du général Pinochet, la population découvre que ce passé qu’elle voudrait lointain est toujours bien présent.

Cela a commencé par la veille du corps de Victor Jara, chanteur et militant communiste, l’une des premières victimes de la dictature.

[Suite de l’article]

 

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