Soutien aux prévenus des 1000 vaches !
Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 octobre 2014
28 octobre : Procès de l’industrialisation de l’agriculture
Le 1er juillet, le procès des neuf militants de la Conf’
poursuivis suite aux actions menées sur le site de l’usine
des 1000 vaches a été reporté au 28 octobre.
Ils devront alors comparaître pour dégradation en réunion,
incitation à la dégradation en réunion, vol, recel, ou encore
refus de prélèvement ADN.
Il y a clairement une volonté de criminaliser l’action syndicale,
et de laisser Michel Ramery poursuivre son projet
destructeur en toute impunité.
Ce sont les lanceurs d’alerte qui sont poursuivis,
pendant que l’agriculture s’industrialise aux dépends
des paysans et des citoyens, avec la bénédiction
de nos gouvernants.
Face à ce deux poids deux mesures, la Confédération paysanne choisit de convoquer officiellement
les fossoyeurs de l’agriculture à leur procès. Il se tiendra en même temps que celui de nos militants,
devant le tribunal d’Amiens.
Le 28 octobre, nous avons besoin de vous !
[Lire la suite sur confederationpaysanne.fr]
Confédération Paysanne – sur youtube
Ferme usine des 1000 vaches :
contre l’industrialisation de l’agriculture, RDV le 28 octobre à Amiens !
De plus en plus, des citoyens, des agriculteurs
et des consommateurs refusent les projets agro-industriels
démesurés. Ils se mobilisent sur tout le territoire
pour les faire échouer devant les juridictions administratives.
Nous sommes à leurs côtés. Avec eux, nous appelons
à se rendre le 28 octobre, à Amiens, où aura lieu un important
rassemblement en soutien aux syndicalistes de la Confédération
paysanne poursuivis pour avoir manifesté pacifiquement
leur opposition à la ferme des 1000 vaches.
Leur combat est un combat d’intérêt général. Soutenons-le !
Il y a une terrible contradiction entre les engagements du ministre de l’Agriculture pour l’agro-écologie et les projets multiples d’exploitations industrielles, qui fleurissent dans de nombreux endroits en France.
Nous avons ici-même alerté à plusieurs reprises sur la ferme industrielle dite des 1 000 vaches, dans le département de la Somme. Sans jamais prendre en compte les remarques et les préventions des riverains et des paysans travailleurs, celle-ci est ouverte avec déjà un troupeau de 250 vaches auquel il faudra ajouter inévitablement les génisses. Combien d’emplois auront disparu avec une telle « business-ferme » ?
À quelques encablures de là, à Beauval, se monte un projet de poulailler géant qui permettrait d’accueillir 250 000 poules et de mettre en boîte 400 millions d’oeufs à l’année !
La résistance populaire a permis de faire échouer le projet d’une porcherie industrielle de 4 500 porcs dans le Pas-de-Calais et d’un poulailler conçu pour accueillir 400 000 poules en Saône-et-Loire. Des collectifs de citoyens se créent dans de nombreux départements pour contrer ces projets démesurés comme en Gironde, à Saint- Symphorien, où s’élabore un projet d’élevage de 11 000 porcs, ou encore dans le Vaucluse, l’Yonne, le Bas-Rhin… Dans les Deux-Sèvres, la préfecture a permis l’installation d’un autre poulailler géant de 350 000 volailles.
Tous ces projets qui poussent à une profonde mutation de notre production agricole dans le sens d’une industrialisation capitaliste sont fortement encouragés par la baisse des prix agricoles à la production et une démographie marquée par le vieillissement des travailleurs- paysans. La mise en concurrence des agricultures du monde entier est pleine de dangers pour les souverainetés alimentaires, les qualités alimentaires, la biodiversité et la vie de la Terre elle-même, qui ne pourra supporter cette intensification à marche forcée. Elle s’épuisera car elle ne pourra pas se renouveler.
Son microbisme se détruira sous l’effet de la chimie, des engrais et des produits phytosanitaires. C’est tout le système alimentaire et environnemental mondial qui sera de plus en plus bouleversé. En effet, pour approvisionner ces usines à lait ou à viande, seront développées des cultures d’exportation de soja ou de manioc très loin de chez nous, au prix de la destruction des forêts d’Amazonie ou d’Asie.
Ce modèle ultra productiviste-capitaliste tue à petit feu l’agriculture paysanne et les milliers d’emplois qui y sont associés. Ce système correspond aux demandes des centrales d’achat et des quelques mastodontes de la grande distribution, de plus en plus liés aux fonds financiers, qui ne considèrent l’alimentation que comme une vulgaire marchandise et font tout pour créer les conditions d’une production de masse à bas prix.
[Lire la suite sur humanite.fr]
Publié dans Agriculture, ECONOMIE, France, Liberalisme | Pas de Commentaire »