Panama Papers : L’évasion fiscale, c’est au bas mot 25 000 milliards d’euros planqués dans les paradis fiscaux !
Posté par communistefeigniesunblogfr le 6 avril 2016
Panama Leaks :
les sales magouilles derrière le plus grand hold-up du monde
11,5 millions de documents provenant de l’entreprise
panaméenne Mossack Fonseca, spécialisée dans le montage
de sociétés offshore, ont été analysés par un groupement
de journalistes. L’ampleur de la fraude dévoilée laisse
dubitatif sur les politiques publiques enclenchées
depuis des années pour lutter contre ce fléau.
Mais la multiplication des révélations pourrait créer
une réelle faille de confiance dans les réseaux d’évasion.
Tous les pays sont concernés, 214 000 entreprises Offshore, plus de 500 banques, des dizaines
de personnalités politiques… Il va falloir du temps pour appréhender et décortiquer l’ensemble du système
d’évasion fiscale révélé par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ). Et pourtant la fuite
ne vient que d’un seul de ces cabinets d’avocats spécialisé dans la création de société écran au Panama,
Mossack Fonseca.
« La pratique était connue mais ce que dévoilent ces informations, en provenance d’un seul cabinet d’avocats,
est délirant : il s’agit d’une institutionnalisation, au niveau des plus puissants, de l’utilisation de sociétés opaques,
à des fins de fraude fiscale ou de blanchiment d’argent », explique Lucie Watrinet de CCFD-Terre Solidaire.
« Tout cela n’est permis que par l’opacité. Il faut donc impérativement imposer les mesures de transparence
pour y mettre un terme et prévoir des poursuites à l’encontre des fraudeurs, mais aussi des banques
et des cabinets d’avocats qui organisent ces pratiques scandaleuses ».
Une société écran, ou offshore est l’outil qui remplace le traditionnel compte en Suisse. Car depuis quelques temps,
ce dernier n’est plus si secret qu’il le fut. Le riche ou l’entreprise qui veut frauder crée alors, via un cabinet
comme Mossack Fonseca, une fausse société dans un paradis fiscal, qui ne fonctionne qu’avec des prête-noms,
comme ça la source reste à l’abri du fisc. Pour gérer son argent le client utilise des procurations privées. Il enrichit
donc ces parasites financiers, mais les sommes restent moindres que si le client payait des impôts.
On connaissait l’indécence des chiffres. L’évasion fiscale, c’est au bas mot 25 000 milliards d’euros
planqués dans les paradis fiscaux.
♦ 15 fois le PIB français
♦ plus de 2 fois la dette cumulée de tous les pays européens
♦ 10 fois la dette cumulée des pays dits du tiers monde…
♦ Ou encore la totalité des pertes subies lors de la crise des subprimes et du krach financier qui s’en est suivi.
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