Condamnation des 8 de Goodyear : Un signal envoyé au monde du travail et à ses représentants, avant de nouvelles lois de régression sociale.
Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 janvier 2016
Goodyear. Le soutien de Didier Le Reste
Par Didier Le Reste, syndicaliste et élu PCF à Paris
« La première réaction est de s’opposer, dénoncer,
mais dans le même temps, il faut réhabiliter l’idée même
du syndicalisme et la démocratie sociale, qui ne doit pas
être un vain mot. L’entreprise, ce n’est pas que les patrons,
comme semble le penser le ministre de l’Économie,
qui croit que leur vie est plus rude que celle des salariés.
La décision rendue à l’encontre des Goodyear est éminemment
politique, et je pense qu’on ne peut pas la qualifier autrement
que comme une “justice de classe”.
Un signal envoyé au monde du travail et à ses représentants,
avant de nouvelles lois de régression sociale.
Le président n’a de cesse de répondre aux revendications du patronat et, dans le même temps, d’aggraver
les conditions de vie et de travail des salariés, réduire leurs moyens de se défendre, dans la lignée des loi ANI
de 2013, la loi Rebsamen modifiant les seuils sociaux, enfin la loi Macron 1 avant la seconde, en préparation.
L‘état d’urgence est utilisé pour étouffer la contestation sociale. Le gouvernement craint la convergence
des luttes pour intimider ceux qui auraient l’outrecuidance de se rassembler pour lutter efficacement
contre ses politiques d’austérité.
Au-delà donc des pétitions et appels nécessaires, il faut monter le niveau de la mobilisation pour obtenir
la relaxe des militants de Goodyear. Le rapport de forces doit se construire dans les territoires, en direction
des palais de justice, des préfectures de région, des sièges patronaux. Ce sont la démocratie sociale,
les libertés syndicales et, partant, le syndicalisme même qui sont attaqués.
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