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Vallourec : Emmanuel Macron a le pouvoir de stopper la casse.

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 décembre 2015

 

Vallourec.

Un tube d’acier en moins et tout peut s’écrouler

 

CaptureVallourecBocquet

 

À l’initiative de l’élu nordiste Alain Bocquet,

syndicalistes du groupe industriel Vallourec

et députés se sont rencontrés, hier,

à l’Assemblée.

Une certitude : Emmanuel Macron a le pouvoir

de stopper la casse.

 

 

Hier, à l’Assemblée nationale, s’est tenue une rencontre entre les syndicalistes CGT, FO, CFDT, CFE-CGC du groupe aciériste Vallourec et les parlementaires des circonscriptions concernées par le plan de restructuration en cours. Une initiative du député communiste du Nord, Alain Bocquet, à laquelle ont également participé les députés Christian Bataille (PS, Nord), Laurent Degallaix (UDI, Nord, maire de Valenciennes), Valérie Fourneyron (PS, Seine-Maritime) et Jean Glavany (PS, Hautes-Pyrénées).

Fin avril, l’annonce d’une restructuration en Europe a immédiatement engendré un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) : 151 suppressions de postes à Saint-Saulve (123 à la tuberie et 28 au centre technique et informatique) et 155 à Aulnoye-Aymeries (85 à la tuberie, 44 chez VOGF et 26 chez Vam Drilling) en Nord-Pas-de-Calais-Picardie. Pas de licenciements secs, mais des emplois en moins pour les jeunes, les intérimaires et des conséquences pour les populations et économies locales, les sous-traitants, les commerçants… La direction de Vallourec se dit par ailleurs en discussion pour trouver un partenaire majoritaire censé sauver l’aciérie de Saint-Saulve.

Un groupe de travail mis en place par le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, qui a visité deux sites nordistes, s’est réuni trois fois en huit mois. « Bla-bla, bla-bla », résume l’un des 40 syndicalistes présents.

2 000 suppressions de postes et 67 000 heures de chômage partiel

Beaucoup d’informations précieuses ont été échangées hier pour cerner le problème : 2 000 suppressions de postes et des usines qui ont déjà connu 67 000 heures de chômage partiel cette année. « L’État, actionnaire du groupe, paye la moitié des heures non travaillées et a versé 7,5 millions d’euros tous les ans depuis 2013 à Vallourec au titre du crédit d’impôt compétitivité emploi » (CICE), s’insurgent les syndicalistes, qui rappellent que l’argent de l’État, c’est aussi le leur…

L’inquiétude gagne tous les sites (Saint-Saulve, Aulnoye-Aymeries, Maubeuge, Montbard, Venarey-Les-Laumes, Boulogne-Billancourt, Déville-lès-Rouen, Cosne-sur-Loire et La Charité-sur-Loire). « Jusqu’à maintenant, nous avons été sages », souligne un syndicaliste nordiste, listant les manifs déjà organisées et prévenant que les esprits pourraient s’échauffer. Le sentiment est grand de faire les frais « d’erreurs stratégiques ». Parmi celles-ci figure la production de tubes d’acier dédiée à 70 % aux uniques activités pétrolières et gazières, qui sont elles-mêmes en difficulté. Conserver les compétences sur d’autres marchés comme celui de l’automobile aurait dû être une évidence. « Et l’outil de travail aujourd’hui, faute d’investissements, est maintenu en état de marche avec du scotch et des bouts de ficelle ! » Incohérent pour les salariés d’être jugés « non compétitifs » dans ces conditions.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Voir l’intervention d’Alain Bocquet sur : https://www.facebook.com/LesDeputesDuFrontDeGauche/?pnref=story (16 déc.)

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