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A La Courneuve : « De toute façon, on ne croit plus aux promesses, alors, le président peut toujours venir… »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 octobre 2015

 

François Hollande n’a pas tout vu à La Courneuve

Capturelacourneuve2

Des dizaines de syndicalistes ont été encerclés par les forces de l’ordre plus de deux heures durant

à La Courneuve, au pied des tours de la Cité des 4000. Parmi eux, des retraités, des salariés du public

et du privé, des syndicalistes d’Air France, qui souhaitaient croiser le chemin de François Hollande,

en visite mardi 20 octobre 2015 dans la ville.

 

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Journal l’Humanité - sur youtube

Reportage de Laurence Mauriaucourt

À La Courneuve, les promesses de Hollande ne font plus illusion

Extrait

Capturelacourneuve  Dans une adresse à François Hollande, distribuée

  aux habitants, les communistes de la Courneuve

  expliquent :

  « Nous voulions vivre mieux : la loi Macron ­banalise

  le travail du dimanche et de nuit, avec le risque

  d’une remise en cause 
des bonifications en termes

  de salaire pour celles et ceux qui y sont contraints.

  Nous voulons en finir avec le chômage :

  ici, il n’a cessé d’augmenter pour compter 20 %

  de la population. »

Sur la place du Centre commercial de la Tour, le maire communiste Gilles Poux ­explique : « Je suis présent,

je respecte le protocole républicain, mais sans la moindre illusion ni le moindre soutien. Certes, cette Agence

de développement économique va mobiliser des fonds en faveur de la très petite entreprise et de l’emploi,

mais c’est à la marge, loin des difficultés que rencontrent les populations au jour le jour, poursuit le maire.

Car, dans le même temps, l’immense majorité de la jeunesse reste au ban de la société, de l’emploi…

Franchement, les banlieues méritent autre chose. » Alors que les dotations d’État à la ville seront amputées

de 4 millions d’euros en 2016, « forcément, cela se traduira par moins de marchés passés avec les entreprises,

ce qui les contraindra à engager de nouvelles réductions d’emploi », déplore l’élu.

Un peu plus loin, assis sur un banc, trois « habitants de ces 4 000 où l’on vit comme l’on peut », se confient :

« De toute façon, on ne croit plus aux promesses, alors, le président peut toujours venir… »

[Article complet sur humanite.fr]

 

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