À propos de l’histoire récente du PCF
Dans son dernier ouvrage, le sociologue Julian Mischi
s’interroge sur les raisons de la perte
de centralité
des ouvriers, et des classes populaires en général,
au sein du Parti communiste.
«Parti de la classe ouvrière» à sa création, en 1920, comment le PCF
en est-il arrivé à se préoccuper désormais de représenter la société
«dans sa diversité» ?
Quel lien peut-on établir entre cette mutation et l’affaiblissement
de l’organisation ?
C’est à ces épineuses interrogations que s’affronte Julian Mischi
dans son dernier livre.
Prévenons d’emblée tout malentendu éventuel : le sociologue n’a pas lâché ses prétentions scientifiques
pour s’inviter dans les débats internes à son objet d’étude. Pour autant, et c’est heureux, sa recherche est
ouvertement motivée par l’ambition que les classes populaires reviennent au-devant de la scène politique.
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Pays-Haut : l’histoire du Parti communiste français décryptée
Le communisme désarmé, le PCF et les classes populaires depuis les années 1970, le dernier livre du sociologue
Julian Mischi, est une passionnante immersion dans le Parti communiste français. Il tente, en analysant
les sections du Pays-Haut comme d’autres régions du pays, d’en comprendre le déclin dans les années
1980-1990 puis le (léger) renouveau militant depuis 2005.
« Le déclin du PCF a renforcé la marginalisation
politique des classes populaires, qui sont encore
davantage exclues de la scène politique aujourd’hui.
Ce qui renforce la capacité des partis éloignés
de celles-ci à parler en leur nom, comme le Front
national », explique Julian Mischi.
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