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Peter Mertens : Treize thèses sur le Diktat de Bruxelles, la Grèce et l’avenir de l’Europe

Posté par communistefeigniesunblogfr le 10 août 2015

 

Treize thèses sur le Diktat de Bruxelles, la Grèce et l’avenir de l’Europe

 

CapturePeterMertens

 

 

  Deux semaines après le Diktat de Bruxelles,

  il est temps de faire un bilan provisoire.

  C’est ce que fait Peter Mertens dans un article

  paru sur le site dewereldmorgen.be

  qu’on peut lire comme une mise à jour

  du chapitre « Grèce » de son livre

  « Comment osent-ils ? ».

 

 

Peter Mertens résume la situation en treize thèses, avec une critique sévère de la prise de pouvoir

allemande sur la zone euro, préparée depuis 2011. Mais il termine sur une note optimiste :

« L’expérience grecque a fait réfléchir des millions d’Européens, et ça, c’est une chose positive. »

 

1. Le Diktat de Bruxelles va revenir comme un boomerang sur la zone euro

 

Le Diktat de Bruxelles du 12 juillet, par lequel le gouvernement grec a été crucifié après 17 heures de négociations,

n’a rien résolu. À part le social-démocrate Jeroen Dijsselbloem, ministre des Finances des Pays-Bas,

et le séparatiste repenti, Johan Van Overtveldt (N-VA), ministre des Finances de Belgique, personne en Europe

n’en doute.

« L’euro ne s’est jamais porté aussi bien1 », a déclaré Jeroen Dijsselbloem le 14 juillet à la chaîne d’information

néerlandaise NOS. Dijsselbloem est président de l’Eurogroupe, les ministres des Finances de la zone euro.

Sa déclaration est surréaliste, mais une telle vanité peut se payer cher, même pour des sociaux-démocrates

néerlandais. Tôt ou tard, le Diktat de Bruxelles reviendra comme un boomerang frapper au visage de ceux qui l’ont

conçu. Le Diktat ne résout rien aux inégalités structurelles inscrites dans la zone euro depuis le début. Il ne résout

rien à l’insupportable crise de la dette qui en découle ici. Il ne résout rien aux déséquilibres structurels en Europe

et aux hémorragies internes dont souffre le continent. Et enfin, la situation sans issue de la Grèce n’est en rien

améliorée. Le Diktat de Bruxelles n’est qu’une couverture posée sur un feu de forêt. Tôt ou tard, la couverture

aussi prendra feu.

[Lire la suite sur ptb.be]

 

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