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Les avanies de la Grèce

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 juillet 2015

 

Les avanies de la Grèce

 

Pour une contribution à l’histoire des luttes de classe en Europe au XXIème siècle.

Par Didier Gil, professeur de philosophie en khâgne au lycée Fénelon.

 

CaptureGrèce12

  Les questions critiques sont désormais celles-ci :

  par quel type de violence le grand capital mondialisé

  s’y prend-il de nos jours pour imposer les impératifs

  de son profit ou de sa rente, et contraindre

  en conséquence à la défaite tout parti de la subversion

  sur le terrain, piégé et miné, de la soi-disant démocratie

  européenne ?

  Comment, dans ces conditions, un tel parti seulement

  subversif peut-il devenir un parti vraiment révolutionnaire,

capable de succès durables, non seulement politiques mais aussi économiques ?

 

Lire l’article sur humanite.fr

 

Publié dans Grece, IDEES - DEBATS - PHILO | Pas de Commentaire »

Grèce : Intervention de Pierre Laurent sur l’accord du 13 juillet

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 juillet 2015

 

CaptureP.LaurentSénat

 

  Notre vote est aujourd’hui un acte de lutte et de solidarité

  aux côtés du peuple grec, d’Alexis Tsipras et de nos camarades

  de Syriza.

  Nous sommes solidaires de leurs choix et assumons leur difficile

  et courageux combat.

  Nous sommes à leurs côtés pour dire non à l’expulsion de la Grèce.

  Mais nous disons d’un même mouvement, au nom de la France,

  que l’accord scandaleux imposé à Bruxelles n’est pas digne

  de l’Europe et qu’aucun maintien dans l’euro ne le peut légitimer.

  Le Groupe CRC votera majoritairement contre.

 

 

http://www.dailymotion.com/video/x2y42k6

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Grèce : le Comité central de Syriza rejette l’accord avec les créanciers

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 juillet 2015

 

Capturesyriza

 

  109 des 201 membres du Comité central

  de Syriza (54,23%) ont rejeté l’accord

  avec les créanciers européens –

  Stathis Kouvelakis, membre du Comité

  central de Syriza – traduction Nico Maury

 

Le 12 juillet à Bruxelles, un coup d’état a eu lieu, ce dernier a montré que le but des leaders européens était d’infliger une punition exemplaire à un peuple, qui a imaginé un autre chemin, différent du modèle néolibéral d’austérité. C’est un coup d’État dirigé contre toute une nation, contre la démocratie et la souveraineté populaire.

L’accord signé avec les « institutions » est le résultat des menaces d’étranglement économique immédiat et représente un nouveau protocole imposant des conditions humiliantes, odieuses et une tutelle destructrice pour notre pays et notre peuple.

Nous sommes conscients de l’asphyxie, les pressions qui sont exercées sur les grecs, nous considérons néanmoins que la fière des travailleurs issues lors du référendum n’autorise pas le gouvernement à renoncer sous les pressions exercées par les créanciers.

Cet accord n’est pas compatible avec les idées et les principes de la gauche, mais, au-dessus de toute autre chose, cet accord n’est pas compatible avec les besoins de la classe ouvrière. Cette proposition ne peut être accepté par les membres et les cadres de Syriza.

Nous demandons au comité central de se réunir immédiatement et nous invitons les membres, les cadres et les députés de Syriza à préserver l’unité du parti, sur la base de notre conférence, des décisions et de nos engagements en matière programmatique.

Athènes, 15 juillet 2015

Voir la liste des signataires sur le blog de Nicolas Maury

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Grèce : La troïka et les chefs d’États européens n’ont rien réglé d’autre que son compte au peuple grec

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 juillet 2015

 

Avec la Grèce, la truanderie de la troïka atteint des sommets

 

Thomas Lemahieu – l’Humanité – 15 juillet 2015

 

Capturegrèce10

 

  C’est un nouveau programme d’austérité

  qu’imposent, avec une violence inouïe,

  les institutions au peuple grec.

  Édicté par les Allemands, ce plan, qui ne peut

  rien résoudre de la crise, ne sert qu’à détruire

  l’alternative incarnée par le gouvernement

  Tsipras.

Au bout de la nuit de négociations au sein de l’Eurogroupe, lundi matin, François Hollande avait présenté

l’accord comme un succès « historique ». Il permet à la Grèce de rester dans la zone euro, c’était l’objectif »,

avait-il triomphalement annoncé. Quelques heures plus tard, une fois rendu public le document de sept pages

avalisé par les dirigeants européens, la vérité est apparue. […] L’Allemagne en tête, suivie par les Pays-Bas,

la Finlande, les États baltes et quelques autres, ont, sur fond d’urgence en Grèce provoqué par l’étranglement

financier, dicté toutes leurs exigences pour détruire toute possibilité de sortir de l’austérité et – c’était sans

aucun doute leur ambition profonde (lire ci-après) – ouvrir une crise politique en Grèce, tout en adressant

une leçon à tous les peuples européens qui observent cette tentative avec espoir.

[...]

Illustration, parmi d’autres, que l’« accord » de Bruxelles n’a, en fait, pas pour objectif de sauver la Grèce

et de la maintenir dans la zone euro, mais bien plus de la maintenir la tête sous l’eau dans le grand bain

austéritaire. Une fois que toutes les couleuvres auront été avalées, le gouvernement Tsipras pourra prétendre

obtenir un « prêt » de long terme de 86 milliards d’euros, via le Mécanisme européen de stabilité (MES),

dans le cadre du troisième plan d’assistance financière accordé à la Grèce. Dans le texte du sommet de la zone

euro, figure également une promesse de « reprofilage » de la dette publique, insoutenable, illégitime et injuste,

mais que les eurocrates se paient le luxe de décrire comme s’étant aggravée depuis l’arrivée de Syriza au pouvoir.

 

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  Mais lundi soir, dans une « actualisation » de son rapport

  préliminaire sur la dette grecque, révélée hier par Reuters,

  le FMI a dévoilé, volontairement ou non, le pot aux roses :

  « La dégradation de la viabilité de la dette grecque nécessiterait

  d’aller bien au-delà de ce qui est aujourd’hui proposé

  dans le cadre du Mécanisme européen de stabilité. »

  Après le sommet du déshonneur du week-end dernier,

  la troïka et les chefs d’États européens n’ont rien réglé

  d’autre que son compte au peuple grec,

et ils le savent pertinemment.

[Article complet sur humanite.fr]

 

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Les députés communistes voteront CONTRE l’accord avec la Grèce

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 juillet 2015

 

Captureandréchassaigne

 

  André Chassaigne annonce que le groupe des députés

  du Front de gauche votera, à l’unanimité, contre le projet

  d’accord avec la Grèce.

  Il a dénoncé, lors de son point presse hebdomadaire,

  le « sort ignoble réservé au peuple grec » et

  « les méthodes de gangster des dirigeants européens. »

 

Les députés communistes voteront CONTRE l’accord avec la Grèce

 

Jean-Jacques Candelier :

Je voterai, bien entendu, cet après-midi CONTRE l’accord européen avec la Grèce. En échange d’une bouée

d’air temporaire (de nouvelles aides financières), la Grèce devrait se plier à nouveau à l’austérité.

De nouvelles attaques des droits économiques, sociaux et démocratiques sont prévues. Cet « accord » ne résoudra

en rien les difficultés de ce pays et de ce peuple.

 

Publié dans André Chassaigne, EUROPE, France, Grece, PCF, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Accord sur la Grèce – Résister à ces pratiques colonialistes

Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 juillet 2015

 

Accord sur la Grèce – Résister à ces pratiques colonialistes

(Pierre Laurent)

 

  Pour le secrétaire national du PCF et président du Parti de la gauche européenne,

  « un front social et politique européen d’une ampleur tout à fait inédite »

  est plus que jamais indispensable.

 

Capturesolidaritégrèce2

 

  François Hollande s’est félicité, hier,

  d’avoir évité le Grexit,

  la France a-t-elle joué à plein son rôle ?

  Pierre Laurent Non, la France est entrée

  très tardivement dans la négociation après

  avoir laissé pendant des mois la Grèce seule

face au chantage des financiers.

Elle a ensuite agi pour éviter le Grexit, c’est vrai. Mais sans empêcher un accord que les Grecs ont payé au prix

fort dans des conditions draconiennes portant atteinte à leur souveraineté. Les Allemands voulaient

depuis le début le Grexit et, ne l’obtenant pas, ils ont voulu punir le peuple grec. La France aurait dû

s’élever avec beaucoup plus de vigueur contre ces conditions qui sont une honte pour l’Europe démocratique.

 

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  Cet accord est-il viable alors qu’il renforce

  l’étau de l’austérité ?

  Pierre Laurent Cet accord écarte le Grexit et maintient,

  sous conditions, la possibilité de refinancement

  de la Grèce. Mais il met également en place de nouvelles

  mesures d’austérité et une mise sous tutelle qui vont

  à l’encontre de la nécessaire relance productive

  et sociale du pays. Les dispositions qui y figurent sont

injustes, contre-productives économiquement

et profondément contestables démocratiquement. Le premier ministre grec, qui a résisté au chantage au Grexit,

a empêché l’Allemagne de parvenir à ses fins sur ce point. Ne sous-estimons pas le cauchemar que cela aurait été

pour la population grecque et l’ensemble de l’Europe. Ce n’est pas pour rien que l’extrême droite se frotte les mains

en attendant la réalisation de ce scénario catastrophe. Mais en contrepartie l’Allemagne a exigé un prix inhumain

et scandaleux. C’est un défi de résister à ces pratiques colonialistes pour tous les peuples européens.

 

Capturesolidaritégrèce1

  Que défendront les communistes

  lors du vote sur cet accord, cet après-midi ?

  Pierre Laurent Nos groupes parlementaires

  se réunissent ce matin pour en décider.

  Ce choix tiendra compte de deux exigences.

  D’abord, de l’impératif de solidarité à l’égard

  du peuple grec, de nos camarades de Syriza

  et d’Alexis Tsipras.

 

CaptureMerkel

   Mais il doit être clair que nous ne pouvons soutenir

  le contenu d’un accord qui a été conçu par les dirigeants

  allemands en tout point pour humilier le peuple grec.

  Nous chercherons au Parlement à faire entendre

  le plus clairement possible cette voix en appelant

  les Français, la France et, au-delà, toutes les forces

  démocratiques européennes à redoubler d’effort

  pour la refondation démocratique de l’Union européenne

et l’émancipation de la tutelle insupportable des marchés

financiers.

 

Capturemerkel1

 

  Les dirigeants européens ont voulu donner une leçon

  à ceux qui estiment qu’une autre voie que l’austérité

  est possible. Dans ce contexte, comment la bataille

  pour une Europe solidaire peut-elle se poursuivre ?

  Pierre Laurent Donner une leçon aux peuples qui relèvent

  la tête a été pendant six mois l’obsession des dirigeants

  européens. Ils n’ont jamais cherché un véritable accord

  tenant compte du vote du peuple grec.

  Un puissant engagement des peuples européens et

  la convergence de toutes les forces politiques, syndicales,

  sociales sont incontournables pour créer le rapport de forces

  nécessaire à une refondation sociale de l’Europe.

 

 

Ces dirigeants européens espèrent avec cet accord refermer la parenthèse grecque. Mais, au contraire, la bataille

européenne ne fait que commencer et nous devons mesurer qu’elle nécessite pour être gagnée la construction

d’un front social et politique européen d’une ampleur tout à fait inédite. C’est dans cet esprit que nous prendrons

de nouvelles initiatives et que nous ferons de la Fête de l’Humanité un grand rassemblement de lutte

de tous les Européens contre l’austérité.

Article publié dans l’Humanité

 

Publié dans EUROPE, Grece, PCF, Pierre Laurent, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

 

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