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Lundi, une autre Europe
L’éditorial de Maud Vergnol.
Quoi qu’il se passe dimanche, le peuple grec
a démontré qu’il arrive toujours un moment
où la politique, confisquée par les technocrates,
revient par la grande porte.
Que ce n’est pas lui qui a un problème
avec l’Europe mais bien les institutions qui
ont imposé des traités successifs mortifères
pour le progrès social.
Déferlement de haine, pluie de mensonges déversés
avec un aplomb déconcertant, appel au coup d’État
contre Alexis Tsipras dans les colonnes d’un prestigieux
quotidien du soir…
La vague d’hystérie qui s’est emparée des libéraux européens et de leurs gardes-chiourmes médiatiques ne doit pas
rester sans suite, tant elle en dit long du danger qui guette l’Europe. Peut-on continuer à laisser notre avenir
entre les mains d’une poignée de despotes de la finance qui assument désormais au grand jour leur mépris
de la démocratie ? L’emprise des marchés financiers sur les États européens est telle qu’il était devenu
inenvisageable pour les eurocrates qu’un peuple puisse avoir le dernier mot. C’est pourtant le choix qu’a fait
courageusement Alexis Tsipras, en dépit de toutes les manœuvres pour le faire capituler. La rage des Merkel
et consorts n’en est que décuplée.
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