Tous dans la rue ce 1er mai contre le capitalisme prédateur et ses larbins
Posté par communistefeigniesunblogfr le 30 avril 2015
Des salaires du CAC40 à la manif du 1er mai
Gérard le Puill – 30 avril 2015
Christoppher Viehbacher, le patron le mieux payé en 2014
Chômage en hausse, pouvoir d’achat en baisse,
grands patrons qui se goinfrent et larbins du capital
qui s’en enthousiasment, les travailleurs ont
de bonnes raisons de battre le pavé en 2015
le jour de la fête du travail.
Le début de semaine précédant les manifestations
du 1er mai dans toute la France aura été riche
en informations qui en disent long sur l’état de notre pays
rongé par les inégalités sociales, les injustices en tous genres
et le chômage de masse.
Le lundi 27 avril, nous apprenions que le pays comptait en mars 15.5400 demandeurs d’emploi de plus
qu’en février. Au 31 mars, la France métropolitaine comptabilisait 3.509. 800 chômeurs n’ayant pas
travaillé une seule heure durant le mois écoulé. Mais le nombre de gens inscrits à pôle emploi atteignait
5.290.50O en comptant ceux et celles qui avaient occupé un boulot précaire à temps trop partiel
pour être rayés de Pôle emploi. Le 30 avril, l’INSEE publiait son étude mensuelle indiquant que les dépenses
des ménages avaient reculé de -0,6% en mars, ce qui n’est pas de nature à relancer l’emploi.
Mais tout ne va pas mal pour tout le monde.
Le 28 avril, étaient rendus publics les salaires perçus en 2014 par les patrons du C40, les 40 plus grosses
entreprises françaises cotées en Bourse. Au sein d’une fourchette comprise entre 3,9 millions d’euros
et 1,16 million pour 39 de ces 40 nantis, le salaire moyen annuel atteignait 2.267.811€ par individu,
soit une moyenne mensuelle de 188.984€. Le quotidien « les Echos » publiait ce palmarès individuel
avec des graphiques à l’appui pour nous montrer que la part variable du salaire de ces PDG était souvent
plus élevée que la part fixe. Mais, comme cette part variable dépend à la fois du taux de profit au moment
de la clôture du bilan annuel et de l’évolution du prix de l’action en Bourse, faire pression sur les salaires
du plus grand nombre et licencier du personnel sans connaître de difficultés économiques
sont les deux moyens utilisés pour augmenter le salaire des patrons. Ce second moyen a encore été
utilisé pour l’année 2015 le 28 avril par les dirigeants suédois de Renault Trucks en annonçant
591 suppressions d’emplois lors de la présentation des « perspectives 2015 ». Ce qu’un syndicaliste du groupe
a qualifié de « politique financière à court terme initiée par le fonds de pension Cevian».
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