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Salariés, voilà à quelle sauce vous serez mangés cette année !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 avril 2015

 

Dialogue social, contrat de travail, licenciements… La feuille de route 2015 est prête

 

Dominique Sicot – Humanité Dimanche – 10 avril 2015

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  Révélations.

  Salariés, voilà à quelle sauce vous serez

  mangés cette année !

  L’Humanité Dimanche « s’est procuré le projet

  du programme national réformes 2015 »

  que le gouvernement va transmettre

  à Bruxelles dans quelques semaines.

  Le Medef peux se lécher les babines !

 

 

«Recommandation 2 : réduction du cout du travail » : « (…) à réduire encore, d’une manière neutre sur le plan budgétaire, les coûts salariaux, en particulier aux niveaux les plus bas de l’échelle des salaires ».

« Recommandation 6 : marché du travail, dialogue social et formation » : «(…) prendre des mesures supplémentaires pour lutter contre la rigidité du marché du travail et plus particulièrement prendre des mesures pour reformer les conditions des accords de maintien de l’emploi en vue d’accroitre leur utilisation par les entreprises en difficulté ; prendre des mesures supplémentaires pour reformer le système d’assurance chômage ». Voilà quelques morceaux choisis du projet du « programme national de reformes 2015 » que le gouvernement français va transmettre en mai à la Commission européenne.

[...]

L’AUTO SATISFECIT EST TOTAL

Mais les recettes pour y parvenir s’inscrivent dans le cadre des politiques d’austérité que François Hollande s’était engagé à remettre en cause lors de sa campagne électorale de 2012, sans même s’y essayer une fois élu. La feuille de route présentée par le gouvernement français pour 2015 vise donc à réduire toujours plus les dépenses publiques et la protection sociale solidaire, à libéraliser et flexibiliser à tout va.

Dans ce projet de programme, le gouvernement français tient d’abord à rappeler à quel point jusqu’ici il a fait le job. (…)

II se félicite ainsi que, grâce au pacte de responsabilité et de solidarité, « les cotisations sociales versées par les employeurs (…) soient désormais quasi nulles au niveau du salaire minimum ». Et qu’en ajoutant le crédit d’impôt pour l’emploi et la compétitivité (CICE) et la non revalorisation du SMIC, «le coût du travail au niveau du SMIC » ait « progressé moins vite que le niveau moyen des salaires » et soit désormais proche de celui de l’Allemagne.

L’OCDE CONSEILLE LA FRANCE

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  II rappelle aussi, avec satisfaction, le gel du point d’indice (base de calcul

  du salaire des fonctionnaires) de la fonction du publique ; l’« assouplissement

  des régies d’ouverture du dimanche » prévu par la loi Macron ;

  la loi dite de « sécurisation de l’emploi» de 2013 qui a permis d’« apporter

  plus de souplesse et de sécurité juridique aux entreprises » – soit en clair

  de licencier plus vite et de limiter les recours en justice contre

  les « plans de sauvegarde de l’emploi». Tous les intéressés apprécieront !

 

L’OCDE, qui vient de prodiguer ses « conseils » à la France – simplifier et raccourcir les procédures de licenciement, instaurer un contrat de travail unique cassant les droits des CDI, réduire la durée d’indemnisation du chômage… -, et le MEDEF, en grande campagne sur le « poids » du Code du travail et «la peur d’embaucher » – prônant la fusion des instances représentatives du personnel et un contrat de travail incluant dès l’embauche des « motifs incontestables de licenciement » -, peuvent en revancher se réjouir. Le gouvernement s’apprête à satisfaire leurs désirs.

Les premières salves vont tomber dans la loi de « modernisation du dialogue social » qui sera présentée le 22 avril en Conseil des ministres, d’autres seront saupoudrées, dans les mois qui viennent, dans différents textes sous couvert d’« améliorer » la loi de sécurisation de l’emploi de 2013.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

Publié dans ECONOMIE, France, Humanite Dimanche, Liberalisme, Politique nationale, SOCIAL | Pas de Commentaire »

Les « droits rechargeables » rechargent la misère

Posté par communistefeigniesunblogfr le 13 avril 2015

ASSURANCE CHÔMAGE

Comment les chômeurs les plus vulnérables ont sombré

dans la pauvreté à cause des « droits rechargeables »

 

par Eva Thiébaud, Morgane Remy 13 avril 2015

 

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Une allocation chômage de 9 euros par jour après avoir

travaillé à plein temps au Smic… Cette situation ubuesque

est loin d’être isolée et concerne des dizaines de milliers

de demandeurs d’emploi. Elle est le résultat de l’entrée

en vigueur des « droits rechargeables » :

ils devaient permettre aux chômeurs les plus précaires,

naviguant entre CDD et intérim, de bénéficier de l’ensemble

des droits ouverts par leur carrière professionnelle. Ils se sont transformés en calvaire. Enquête.

Depuis le 1er avril dernier, un choix cornélien, digne d’une mauvaise plaisanterie, s’offre à certains demandeurs d’emploi : ils ont la possibilité de renoncer à de nouveaux droits leur procurant pourtant une durée d’indemnités chômage plus longue. Il est même très probable que beaucoup adoptent cette solution. Ce « droit d’option » pourrait leur permettre de retrouver une allocation chômage décente, proportionnelle à leur dernier salaire.

Tout avait pourtant commencé par un véritable progrès. Dans son article 10, la loi de sécurisation de l’emploi votée en 2013 prévoyait la mise en œuvre de « droits rechargeables ». Leur principe était simple : plus une personne travaillait, plus elle accumulait de droits à l’assurance-chômage. Ainsi, un demandeur d’emploi qui acceptait un poste sur un temps court ne perdait pas ses droits précédents, et pouvait y recourir plus tard. L’objectif affiché était de sécuriser les chômeurs aux parcours complexes, composés de CDD et de missions d’intérim : les droits rechargeables les autorisaient à travailler pendant de courtes périodes sans craindre de perdre leurs anciennes allocations.

« L’assistante sociale est dépitée pour moi »

 

droits rechargeables

  Ces « droits rechargeables » auraient clairement

  pu être classés dans la catégorie des avancées

  sociales… du moins jusqu’à leur application.

  Les nouveaux chômeurs se voient dorénavant

  attribuer leurs allocations chronologiquement.

  Le droit correspondant à la période de travail

  la plus ancienne est alloué en premier.

  Si vous avez commencé par un mi-temps pour

  ensuite travailler à plein temps, avant de vous

  retrouver au chômage, vous percevrez

  une allocation correspondant au temps partiel

initial, donc bien inférieure.

[Lire la suite sur Basta ! ]

CGT chômeurs rebelles du Morbihan

 

Publié dans Basta!, CGT, Chomage, Emplois, France, Pauvrete, Salaires, SOCIAL | Pas de Commentaire »

 

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