Élections départementales
Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 mars 2015
Élections départementales : tout ce qu’il vous faut savoir
Les élections départementales qui se tiendront
à la fin du mois sont les premières d’un genre
nouveau, qui ne va pas sans critique ni soupçon.
Quoi qu’il en soit, le pluralisme risque fort d’en pâtir.
Ils reviennent de loin, les départements. Les élections
départementales de la fin du mois ne sont pas passées
loin d’être à la fois les premières sous ce nom
(en remplacement des ex-cantonales) et les dernières.
Il n’y a pas si longtemps, l’échelon intermédiaire
entre la commune et la région était menacé de disparition pure et simple.
Au début du quinquennat, les socialistes avaient hérité de la réforme territoriale menée par Nicolas Sarkozy,
qui devait fusionner les mandats de conseiller général et conseiller régional en un seul : le conseiller territorial.
Dans cette configuration, l’échelon départemental devenait en quelque sorte une sous-assemblée du niveau
régional. Heureusement, le 3 mars 2012, dans son discours de Dijon, François Hollande, encore en campagne,
promettait pour les départements « un nouveau mode de scrutin qui devra assurer une proximité
mais aussi une meilleure représentation de toutes les sensibilités, et respecter le principe de parité posé
dans la Constitution ».
Cela paraissait simple annoncé ainsi, mais depuis 2012, le chef de l’État et ses gouvernements successifs
traînent leur grande réforme territoriale, maintes fois changée, découpée, tournée et retournée.
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Il est encore temps pour les procurations. Le premier tour des élections départementales (ex-cantonales)
se déroulera dimanche 22 mars. Le second tour est prévu le dimanche suivant. Le conseil général de chaque
département devient le conseil départemental. Le scrutin se déroulera dans tout le pays, sauf à Paris,
dans la métropole de Lyon, en Guyane et en Martinique. Les conseillers seront élus pour six ans.
Pour voter, il faut être inscrit sur les listes électorales. En cas d’absence le jour du scrutin, on peut voter
par procuration (en faveur d’une personne votant dans la même commune), à faire établir au plus vite
au commissariat de police, à la gendarmerie ou au tribunal d’instance.
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