Venezuela : Echec d’une tentative de putsch soutenue en sous-main par Washington
Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 février 2015
Venezuela : La stratégie du coup d’État permanent
Une tentative de putsch, soutenue en sous-main par Washington,
a été déjouée les 11 et 12 février grâce à de jeunes officiers.
Des jeunes officiers des forces armées nationales
bolivariennes ont permis qu’avorte, le 12 février 2015,
une tentative de putsch impliquant de hauts gradés
de l’aviation militaire et des civils liés à l’organisation
d’extrême droite Primero Justicia.
Le Venezuela est confronté, depuis le coup d’État éphémère d’avril 2002 contre Hugo Chavez,
à ce que l’on pourrait appeler un « coup d’État permanent », une stratégie aussi évidente que cynique,
une « guerre de basse intensité », implacable, menée sous la supervision et la planification nord-américaine.
Le porte-parole du département d’État Jan Psaki a qualifié de « ridicules » les accusations du Venezuela
contre les États-Unis. Caracas crierait : « Au loup ! » alors qu’il n’y aurait aucun danger. Histoire de
décrédibiliser les craintes fondées, preuves à l’appui, de la révolution bolivarienne et d’endormir la vigilance
de son peuple et des soutiens internationaux. Le scénario putschiste, écrit aux États-Unis, est mis
en œuvre par une opposition haineuse, revancharde, qui était au courant des préparatifs du coup d’État.
Il s’agit, pour cette coalition (la MUD), qui va de l’ultradroite aux ex-sociaux-démocrates, de parvenir
à diviser et à battre le chavisme, par la conjugaison déstabilisatrice de tous les moyens possibles.
Déstabilisation économique et guerre idéologique
En premier lieu, la guerre économique, via l’accaparement et le stockage illégal, à des fins spéculatives,
d’aliments, de médicaments, de produits sanitaires… Via la spéculation tous azimuts, la hausse des prix,
la contrebande, afin de fatiguer la population par des pénuries organisées, de provoquer la colère,
d’inciter aux pillages.
Les chavistes sont au gouvernement, mais la réalité du pouvoir économique reste encore majoritairement
aux mains des patrons et de la droite. Qui plus est, un embargo financier international se met peu à peu
en place contre Caracas…
La déstabilisation économique se double d’une guerre idéologique de tous les instants : désinformation,
mensonges, manipulations, faux sondages, afin de créer un climat défaitiste à l’intérieur et de brouiller l’image
internationale du pays, de l’isoler, en créant un effet repoussoir (les « experts » en intox ont attribué
au Venezuela le plus important « risque pays »). Tout cela alimente une stratégie de la violence, renforcée
par les sabotages, les infiltrations massives de groupes paramilitaires par la frontière colombienne (aujourd’hui
disséminés partout dans le pays, y compris dans la capitale), l’assassinat de dirigeants chavistes,
comme le jeune Robert Serra, etc.
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