Procès des militants de la Confédération paysanne : Témoignage d’un indigné
Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 octobre 2014
RÉPRESSION SYNDICALE
Vaut-il mieux incendier un centre des impôts
ou démonter pacifiquement une salle de traite ?
par Léon Maillé 27 octobre 2014
capture d’écran
« Serait-il moins risqué d’incendier
un centre des impôts ou les bâtiments
de la Sécu agricole que de démonter
symboliquement une usine
à 1 000 vaches ? »
C’est la question posée par Léon Maillé, ancien berger et pilier de la lutte du Larzac, alors que s’ouvre le 28 octobre le procès de militants de la Confédération paysanne, accusés d’avoir démonté une salle de traite. Où est la justice, interroge-t-il, quand des actions non-violentes, à visage découvert, sans agressions verbales ou physiques, sont durement réprimées, et que d’autres beaucoup plus violentes commises par la FNSEA, syndicat agricole majoritaire, n’ont – étrangement – jamais donné lieu à des poursuites judiciaires ? Témoignage d’un indigné.
« Selon que vous serez puissant ou misérable (de la FNSEA ou de la Confédération paysanne, en langage moderne), les jugements de cour vous rendront blanc ou noir » dixit La Fontaine.
Ce 28 octobre à Amiens, neuf militants de la Confédération paysanne arrêtés manu militari comme des terroristes, seront jugés parce qu’ils ont symboliquement démonté la salle de traite de cette funeste usine à mille vaches… Le préfet de la Somme avait pourtant ordonné de détruire partiellement les installations, car sur zone archéologique. Qu’à cela ne tienne, l’usine a commencé à livrer son drôle de lait, véritable sous-produit puisque l’objectif est de faire un max de bouses pour alimenter un méthaniseur industriel.
À cette aberration agricole (imaginons en Aveyron une telle usine à vaches par canton, et on peut supprimer tous les autres élevages) s’ajoute une aberration judiciaire. En effet, les actions de la Conf’ s’inscrivent toujours dans la non-violence, à visage découvert, sans agressions verbales ou physiques, mais sont lourdement réprimées. Quant à celles de la FNSEA, jugez-en plutôt par vous-mêmes :
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