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Luttes : Les salariés de l’ex-Seita en cortège à Paris

Posté par communistefeigniesunblogfr le 23 septembre 2014

 

seita   par Kareen Janselme – 23 septembre 2014

 

  Arrivés de Carquefou, Bergerac, Le Havre, Riom,

  Fleury-les-Aubrais, 200 salariés d’Altadis sont venus

  manifester devant l’Assemblée nationale et le siège

  de leur direction contre le PSE.

 

 

«On est des courageux ! » Levé à 3 heures, parti à quatre de Nantes, du courage, il en a fallu à Antoine

Dacunha, cinquante ans, pour venir manifester son écœurement à Paris hier matin face à la fermeture

de la dernière plus grosse usine de cigarettes de France, à Carquefou (Loire-Atlantique).

327 emplois sont directement concernés et près de 700 seraient supprimés au niveau du bassin

nantais.

« On ne comprend pas pourquoi on est licencié. Imperial Tobacco fait des bénéfices : 576 millions

l’an dernier. Quand le site de Strasbourg a fermé, il y a cinq ans, j’ai déjà été muté à Nantes. Puis me voilà

licencié à nouveau… » Comme 159 collègues, ce salarié de la filiale Seita a roulé toute la nuit en car,

puis marché vers l’Assemblée nationale pour dénoncer une délocalisation partielle vers la Pologne d’un site

viable, à la trésorerie saine.

« Depuis le début, le gouvernement est aux abonnés absents alors que la collectivité territoriale

de Loire-Atlantique s’est prononcée très clairement, précise Aymeric Seassau, conseiller régional (PCF)

et adjoint à la mairie de Nantes qui les accompagne. La direction d’Imperial Tobacco n’a pas voulu venir voir

les élus à Nantes. Nous voilà à Paris pour aider la direction à retrouver le chemin du dialogue social.

Le site est viable. On ne peut pas parler de coût du travail quand la masse salariale pour un paquet

de cigarettes produit en Loire-Atlantique représente quatre centimes d’euro. La saignée industrielle,

ça suffit. »

Gare Saint-Lazare, les élus communistes Didier Le Reste et Éliane Assassi, qui, en mai, avait déjà adressé

un courrier à Arnaud Montebourg et François Rebsamen, sont venus les rejoindre. Tout comme des salariés

de Riom, du Havre, de Fleury-les-Aubrais et du laboratoire de recherche de Bergerac (Dordogne),

site également sans avenir.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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