• Accueil
  • > France
  • > La polémique sur les « sans dents » occulte le fait que la France fait former de plus en plus ses médecins à l’étranger

La polémique sur les « sans dents » occulte le fait que la France fait former de plus en plus ses médecins à l’étranger

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 septembre 2014

 

Santé :

La polémique sur les « sans dents » occulte le fait que la France

fait former de plus en plus ses médecins à l’étranger

 

numerus-clausus

En France, un quart des nouveaux médecins

obtiennent leur diplôme à l’étranger.

Et chaque année, entre 10.000 et 20.000 étudiants

français en médecine partent à l’étranger pour suivre

leur cursus de formation. Pour ces étudiants, il s’agit

de contourner le numérus clausus mis en place

en France au début des années 1970. Le phénomène

est tel que la Belgique a décidé de contingenter

le nombre des étudiants français dans ses universités.

Mais plus encore de jeunes français vont aussi

se former en Roumanie, ou au Maghreb. 

 

Osons le dire : faire financer la formation de ses propres étudiants par les États étrangers

est une sacrée combine pour Bercy !

Cela permet à l’État de faire de grasses économies, notamment sur les locaux universitaires,

mais aussi sur les budgets des universités, et l’emploi. Les chiffres sont révélateurs :

en 2013, 22,2% des médecins diplômés hors de France, l’ont été en Algérie, 17,7 % en Roumanie

et 8.9 % en Belgique.

Aujourd’hui, en France, les médecins diplômés à l’étranger représentent 9% du total

des médecins.

On note une augmentation de 48% de ces diplômés entre 2008 et 2013. Selon le Conseil national

de l’ordre des médecins, un quart des nouveaux inscrits ont obtenu leurs diplômes hors de

France.

Le Numerus Clausus : institué sous Pompidou, c’est un dispositif qui instaure un nombre restreint

d’admissions en seconde année de médecine. A l’origine, il visait prétendument à contenir les dépenses

de santé, au prétexte que moins il y a de médecins, et moins il y aurait de malades. Car, c’est bien

connu, lorsque l’on casse le thermomètre la fièvre disparait, non ? Cette politique a connu son apogée

au début des années 1980.

Aujourd’hui, par rapport à 1971, on produit en France 1000 médecins de moins, chaque

année, alors que la population française a augmenté de 10 millions de personnes depuis

cette époque.

[Lire la suite sur CGT-Dieppe]

 

Laisser un commentaire

 

ahmed remaoun |
Fabrice FRICHET |
LE BLOG EDUCATIF |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | ALGERIE/ PARTIS POLITIQUES/...
| MATTNA
| Bloc-notes de Raoul d'Andrésy