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Qatar : des organisations internationales dénoncent « une économie d’esclavage moderne »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 septembre 2014

 

RÉPRESSION

Qatar : des organisations internationales dénoncent

       « une économie d’esclavage moderne »

 

qataresclagisme

 

  « Je suis suivi par la police. On dirait qu’ils vont nous faire

  des problèmes. » C’est le dernier message envoyé le 31 août

  depuis le Qatar par Krishna Upadhyaya et Ghimire Gundev,

  deux militants britanniques des droits humains.

  Depuis, ils n’ont plus donné de nouvelles.

 

 

Les autorités qataries ont révélé le 7 septembre qu’ils étaient retenus prisonniers et interrogés pour avoir “violé les lois” de l’émirat [1]. Les deux hommes travaillent pour l’organisation norvégienne Global Network for Rights and Development (GNRD). Ils se sont rendus au Qatar pour rencontrer des travailleurs népalais et documenter la situation des travailleurs migrants sur les chantiers de la Coupe du monde de football 2022.

L’organisation Global Network for Rights and Development (GNRD) a lancé aux côtés de la Confédération syndicale internationale (CSI), de la fondation pour la défense des droits de l’homme Front line defenders et de l’ONG contre l’esclavage moderne Anti slavery international une action pour demander la libération des deux militants.

1,4 million de migrants travaillent dans le petit émirat du Qatar. Ils constituent la majorité de la population du pays, mais n’ont pratiquement aucun droit. « Les travailleurs étrangers sont presque réduits en esclavage – totalement soumis au pouvoir de leurs employeurs qui détiennent un contrôle total sur les salaires et les conditions d’emploi, ont le pouvoir d’attribuer les permis de résidence (ne pas en avoir peut conduire en prison) et peuvent refuser au travailleur un changement d’emploi, ou même un visa de sortie pour pouvoir quitter le pays », résumait la Confédération syndicale internationale dans un rapport au printemps dernier. Plus d’un millier d’ouvriers sont déjà morts sur les chantiers du Qatar depuis que l’émirat s’est vu attribuer l’organisation du mondial, en 2010. La plupart ont péri d’accidents du travail ou de crise cardiaque (Voir notre enquête « Coupe du monde : Bouygues et Vinci s’installent au Qatar, un pays qui recourt massivement au travail forcé »).

« À chacun de nos voyages au Qatar, les gens ont de plus en plus peur de parler »

Suite aux rapports accablants de la CSI et d’Amnesty sur cette situation, le Qatar avait promis des améliorations en juin. L’arrestation des deux militants laisse présager du contraire. « Le Qatar semble penser que créer un climat de peur et d’intimidation va détourner l’attention du monde de son économie d’esclavage moderne, a réagi Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI après l’annonce de la disparition des deux hommes. Des centaines de travailleurs migrants, dont beaucoup de femmes, sont en train de dépérir dans les centres de détention de Doha tout simplement pour avoir voulu échapper à des employeurs violents et abusifs. Des journalistes étrangers ont été détenus pour avoir essayer de montrer la vérité, et la répression d’état s’accentue dans un pays qui n’a montré jusqu’à maintenant aucun respect pour les droits humains et les standards légaux de base. »

En juin, Gemma Swart, de la CSI, témoignait déjà d’une pression grandissante sur les travailleurs migrants depuis les révélations toujours plus précises sur leurs terribles conditions de vie et de travail. « À chacun de nos voyages au Qatar, les gens ont de plus en plus peur de parler », nous disait-t-elle. Manifestement, l’émirat veut aussi intensifier la pression sur les organisations qui luttent pour les droits de l’homme et des travailleurs. Sans réaction de la part de la Fifa.

Rachel Knaebel

Notes

[1] Voir cet article du Guardian.

Basta ! 

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Les reniements de la social-démocratie, ou l’avenir à reculons (Bernard Gensane)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 septembre 2014

 

Les reniements de la social-démocratie, ou l’avenir à reculons

 

gauche1

  Bernard GENSANE

  Deux données en passant :

  le nombre de jeunes âgés de 25 à 35 ans se lançant

  dans la construction ou l’achat d’un logement a diminué

  de 10% en un an.

  50% des auto-entrepreneurs n’auto-entreprennent

  actuellement rien ou quasiment rien. Il y a en fait 500 000

chômeurs partiels ou totaux de plus que ce que l’on veut bien nous dire.

Ce, dans un pays qui n’a jamais été aussi riche et qui, depuis 1981, aura été gouverné quinze ans

durant par des sociaux-démocrates.

Partout dans le monde, a fortiori en France, le curseur s’est déplacé à droite car les partis de droite se sont eux-mêmes déplacés vers l’extrême droite. Ce qu’avaient génialement envisagé les théoriciens du libéralisme économique à tout crin, puis leurs meilleurs élèves aux commandes, tels Margaret Thatcher ou Ronald Reagan.

Dans un document de 1978, alors que le pouvoir de Giscard vacille, on voit Mitterrand dans une ville ouvrière du nord de la France, accueilli par une fanfare ouvrière qui joue “ L’Internationale ”. À la tribune, il s’exprime sur la planification, le programme de nationalisations à mettre en œuvre, « plus audacieux que celui du général De Gaulle ». Et puis on le voit chanter l’hymne de la révolution prolétarienne (19e minute), une rose à la main. Dans cinq ans, il choisira « L’Europe » – c’est-à-dire le capitalisme financier – contre les travailleurs. Il sera aidé dans sa tâche par Jacques Delors, ancien employé de banque qui vient du syndicalisme chrétien, et Pierre Bérégovoy, fils d’un russe blanc prolétarisé, ouvrier (fraiseur) dès l’âge de 16 ans, résistant, membre fondateur du PSU. Leur protégé François Hollande aura deux obsessions principales, identique à celles d’Anthony Blair avant lui : l’alignement de la politique française sur celle des États-Unis et la réduction du « coût du travail » par le biais d’une politique économique de l’offre, directement inspirée de la « reaganomics », elle-même produite par la pensée de Friedman et Hayek.

En France comme ailleurs, la mouvance social-démocrate, lorsqu’elle a accédé aux responsabilités, a joué un rôle déterminant dans la prise du pouvoir quasi totale de la grande bourgeoisie d’affaires, dans le progrès des idées réactionnaires, dans l’acceptation de l’inexorabilité du recul des droits des travailleurs. À quelques nuances sans importance près, le rôle de la social-démocratie aura été le même que celui des partis conservateurs.

Depuis trente ans, nous sommes dans la certitude qu’il n’est rien à attendre de la social-démocratie dans la lutte contre le pouvoir du système bancaire et des grandes entreprises, une social-démocratie qui, dans le même temps, s’aligne au millimètre près sur les forces impérialistes du nord de la planète. En revanche, la collaboration de classe, le « dialogue », le « gagnant-gagnant » (concept né aux États-Unis dans les années soixante) ont toujours été à l’ordre du jour.

capturedecran valls

 

  Les socialistes français ont cédé le pouvoir politique,

  donc le pouvoir du peuple, à la finance, soumettant

  par la-même le social et l’économique aux désidérata

  d’une hyperbourgeoisie conquérante, de plus en plus

  puissante, au point de faire payer par un peuple courbé,

  désemparé, les errements irrationnels des forces

  économiques débridées.

  Certains chez les sociaux-démocrates français ont

  décidé qu’il ne fallait plus faire semblant de tenir

  un discours de gauche avant de mettre en pratique

des politiques de droite. C’est le cas, par exemple, de l’actuel Premier ministre Manuel Valls qui, en 2009,

proposa de débaptiser le parti socialiste. Pour lui, le mot « socialisme » était « dépassé » :

« Il faut transformer de fond en comble le fonctionnement du PS, nous dépasser, tout changer :

le nom, parce que le mot socialisme est sans doute dépassé ; il renvoie à des conceptions du XIX° siècle ».

Il suggérait même de remplacer le mot « parti » par « mouvement ». On imagine que les Français auraient

pu alors « choisir » entre l’Union pour un Mouvement Populaire à “ droite ” et le « Mouvement démocrate »

à “ gauche ”. La belle affaire ! Dans les faits, la bipolarisation à la française n’a rien à envier à celles

qui se pratiquent outre-Rhin, outre-Manche ou outre-Atlantique.

[Lire la suite sur Le Grand Soir]

 

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Le billet de Théophraste R. (09/09/14)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 septembre 2014

 

Encore une femme battue !

 

femme battue

 

  Le socialiste (sic) Thomas Thévenoud, ex-membre du gouvernement Valls 2,

  n’a pas déclaré ses impôts pendant trois ans.

  Mais il pourra continuer à encaisser des fonds publics prélevés sur nos impôts

  puisqu’il reste député (il votera la confiance à Valls) tandis que sa femme,

  chef de cabinet du président socialiste du Sénat a été mise en congé sans solde.

  Amies féministes, amis républicains, amis jauressiens, cherchez l’erreur.

 

 

Théophraste R. (Chef du bureau « Observation de la progression du FN »).

(Im)moralité  : « La femme est le fusible de l’homme (politique) ».

Et voir : http://www.legrandsoir.info/thevenoud-le-muet-qui-ne-ment-pas.html

URL de cette brève :  http://www.legrandsoir.info/encore-une-femme-battue.html

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Pierre Laurent invité de Samedi Politique sur France3 (06/09/14)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 septembre 2014

 

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Cambadélis – Thévenoud : un compromis indigne

Posté par communistefeigniesunblogfr le 9 septembre 2014

 

« Messieurs Cambadélis et Thévenoud, on ne vous dit pas merci

pour ce moment »

 

CaptureThévenoud

  Après un échange avec le premier secrétaire du PS,

  Monsieur Thévenoud propose donc de démissionner

  du Parti socialiste et de rester député.

  On ne dit pas « merci pour ce moment » à Jean-Chritophe

  Cambadélis et Thomas Thevenoud, qui se sont entendus

  sur ce lamentable arrangement.

 

Ainsi donc, on ne peut pas être ministre lorsque l’on ne respecte pas la loi, mais on peut continuer à élaborer et à voter celle-ci.

Ainsi donc, alors que les Français reçoivent leur feuille d’impôt et que les petits salaires constatent une augmentation de leur contribution, un député fraudeur peut « rester » quand tant de citoyens, écœurés, « sortent » en s’abstenant massivement.

Ainsi donc, l’extrême gravité de la crise politique et morale n’a aucun effet sur la direction du PS qui, en acceptant le retour de M. Thévenoud à l’Assemblée nationale, envoie un terrifiant message, celui d’une impunité totale, insensible au profond dégout que tout cela provoque.

On pourrait se dire qu’ils touchent le fond ; mais existe-t-il pour eux un fond tant leur attitude est d’une indignité abyssale ?

Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF

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