Gaza : le bilan tragique de l’opération « Bordure protectrice »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 août 2014
Gaza : le bilan tragique de l’opération « Bordure protectrice »
capture d’écran
La guerre à Gaza qui a débuté le 8 juillet,
est la plus violente et destructrice
de ces dernières années.
Elle a fait déjà plus de 2000 victimes
et il faudra des mois pour espérer
remplacer les dégâts causés
par les bombardements.
Selon le ministère de la Santé dans l’enclave palestinienne, parmi les 2.016 Palestiniens tués,
541 sont des enfants et 250 des femmes. Ce nouveau bilan, effectué alors que s’achève une trêve
de 5 jours, inclut des Gazaouis ayant succombé à leurs blessures dans des hôpitaux. C’est déjà bien plus
que la précédente guerre d’ampleur d’Israël à Gaza, l’opération « Plomb durci », qui avait fait
près de 1600 victimes chez les Palestiniens et 13 côté Israéliens. 64 soldats israéliens ont également
été tués dans cette opération « Bordure protectrice », dont 5 de tirs ami, ainsi que trois civils.
La distinction entre victimes civiles et combattantes côté palestinien dépend évidemment des sources.
L’armée israélienne a assuré ainsi avoir tué 900 « terroristes », alors que le Bureau de coordination
des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), bien plus fiable, estime que la grande majorité des morts
et des blessés sont des civils. L’Ocha a comptabilisé 215 combattants palestiniens parmi les morts
dont elle a pu vérifier l’identité.
Des centaines de Palestiniens ont également été arrêtés sur le territoire israélien. Plus de 600
personnes, dont 175 mineurs, seraient incarcérés pour avoir jeté des projectiles sur la police à Jérusalem
Est, selon les autorités israéliennes. De son côté, le Club des prisonniers palestiniens annonce avoir
recensé « 1.650 Palestiniens arrêtés à Jérusalem et en Cisjordanie occupée ».
Déjà 5 milliards d’euros de dommages
Il faudra « des mois » pour réparer les infrastructures de la bande de Gaza endommagées ou détruites
depuis le début de l’offensive israélienne, a estimé la responsable des opérations humanitaires de l’ONU
Valerie Amos. « Les dégâts sur les hôpitaux, écoles, et les locaux de l’UNRWA (l’agence de l’ONU
pour l’aide aux réfugiés palestiniens) où les déplacés avaient trouvé refuge prendront des mois à être
réparés ».
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