Didier Porte : « Le billet du jour » du 29 mai 2014
Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 juin 2014
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 juin 2014
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 juin 2014
Après le choc des européennes, les alternatives existent-elles
à gauche pour sortir de la crise politique et sociale ?
Après le choc des européennes
Avec les points de vue de l’écrivain et cinéaste Gérard Mordillat, du député PS, Pouria Amirshahi
et un texte collectif : « Pour un nouveau départ du Front de gauche ».
Le changement n’est pas un slogan de campagne par Gérard Mordillat, écrivain
et cinéaste
Bravo à François Hollande ! Bravo à tous les membres de son gouvernement ! Bravo à tous les élus socialistes qui,
votant avec la droite comme un seul homme, ont effacé le résultat du référendum de 2005 où une majorité
de Français (dont une majorité d’électeurs socialistes) avaient dit non au projet constitutionnel concocté par Valéry
Giscard d’Estaing ! Bravo à l’immense majorité des médias de leur avoir prêté main-forte, d’avoir vanté « la concurrence
libre et non faussée » avec une admirable constance jusqu’à aujourd’hui ! Bravo à cette union sacrée des classes
dirigeantes et nanties d’avoir réussi le plus grand déni démocratique des vingt dernières années ! Car, ne nous y
trompons pas, le résultat des élections européennes de dimanche prend sa source dans ce mépris absolu du vote
des citoyens en 2005. Le Front national triomphe, mais cette victoire est un leurre. Un Français sur quatre n’est pas
d’extrême droite. C’est là tout le paradoxe de cette élection. Nombre de ceux qui ont voté pour le Front national sont
en réalité des démocrates, alors même que ce parti exècre la démocratie. Ce sont des démocrates dans la mesure où,
d’une part, ils sont allés voter ; d’autre part, ils avaient la conviction que, cette fois-ci, leur vote serait pris en compte ;
qu’aucun tour de passe-passe politicien ne serait capable de l’effacer. Et tant pis s’il fallait pour ça voter pour un parti
nauséabond !
C’est la revanche de Lisbonne… La responsabilité des dirigeants socialistes dans le résultat
aux européennes est donc pleine et entière, sans appel. On peut y ajouter l’hypocrisie de se présenter
en victimes, les larmes de crocodile, l’appel à l’union nationale, la cécité et la surdité de monsieur Valls
jurant, la mâchoire crispée, le petit doigt sur la couture du pantalon, que vote ou pas, il ne changerait pas
de politique. Une fois encore, le mépris des citoyens est sans fard et, comme le dirait monsieur Sarkozy,
« décomplexé ». Il n’y a donc rien à espérer de ce côté-là, sinon que ceux des militants socialistes
qui ne se reconnaissent en rien ni dans les pratiques ni dans la politique droitière du gouvernement aient
le courage d’envoyer messieurs Hollande, Valls et consorts rejoindre leurs semblables à l’UMP et refondent
un parti qui puisse sans honte se réclamer de Jaurès. Quant à la gauche – qui n’est « radicale »
que dans la bouche des commentateurs –, la gauche raisonnable, la gauche de la raison de gauche,
il n’est que temps d’en finir avec la foire des ego et des ambitions, les tractations d’appareils, l’éclatement
généralisé des organisations. Peut-être est-ce le résultat inattendu de ces élections européennes :
mettre chacun face à ses responsabilités.
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 juin 2014
DROIT DU TRAVAIL
Répression syndicale : comment les directions d’entreprises
entravent l’action collective des salariés
par Ivan du Roy - Basta ! – 2 juin 2014
En matière de respect des droits des travailleurs, la France est plutôt
bien placée, comparé aux États-Unis ou à d’autres pays européens,
comme la Grèce ou le Royaume-Uni. Mais l’exercice du droit syndical
y semble de plus en plus compliqué : discriminations salariales à l’encontre
de syndicalistes, licenciements abusifs de grévistes, pressions ou censures
se multiplient.
Un salarié sur cinq ne dispose pas de représentant du personnel, alors que le gouvernement envisage
de remettre en cause les seuils de représentativité. Et plus de 40% des salariés estiment que le fait
d’être syndiqué est un inconvénient. Décryptage avec le chercheur Étienne Pénissat.
Basta ! : Qu’entend-on par répression ou discrimination syndicales ?
Etienne Pénissat [1] : La discrimination consiste à pénaliser un salarié par rapport aux autres,
par un salaire inférieur, l’absence de promotion ou un licenciement, parce qu’il est syndiqué. Elle fait partie
d’un répertoire d’actions patronales qui vise à dissuader l’engagement syndical. On peut parler
de répression lorsque les directions d’entreprises entravent l’action collective des salariés : restreindre,
voire empêcher, l’exercice du droit de grève, ne pas organiser d’élections professionnelles, ne pas réunir
les différentes instances de représentation du personnel, interdire la diffusion de l’information syndicale
ou refuser d’accorder les moyens requis par la loi (heures de délégations, panneau d’affichage syndical…).
Cette répression peut aussi prendre la forme de pressions, voire de menaces, à l’encontre
de syndicalistes ou de personnes sollicitées pour se présenter sur une liste. Ce type de pressions
se développe en particulier depuis la loi de 2008 sur la représentativité syndicale.
Comment mesurer ces entraves à l’action syndicale ?
Ces pratiques, souvent illégales, sont difficiles à mesurer. Et malheureusement, l’appareil statistique
est assez lacunaire. Il n’y a aucun rapport officiel en France sur ce type de discrimination.
Avant, nous connaissions le nombre de salariés protégés [délégué du personnel, délégué syndical, ndlr]
qui faisaient l’objet d’une demande de licenciement, ainsi que le nombre de recours des employeurs
auprès de l’inspection du travail et les arbitrages du ministère. Depuis 2003, nous ne disposons plus
de ces données. Excepté pour les condamnations pénales, nous n’avons pas de chiffres sur l’activité
des tribunaux en matière de traitement des infractions aux droits syndicaux et de représentation
des salariés. Toutefois, on sait, par exemple, que 25% des établissements de plus de 20 salariés
ne disposent pas d’instances représentatives du personnel (IRP). Cela signifie qu’en France,
près d’un salarié sur cinq – 17% exactement – n’est pas représenté dans son entreprise ! C’est encore
le cas dans 10% des établissements de 50 à 100 salariés.
Illustration ajoutée par nous
Lire également : Valls et Rebsamen oseront-ils suspendre le droit d’expression des salariés ?
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 juin 2014
La dette ? Un sujet trop sérieux pour être laissé aux experts !
Kevin Boucaud – 1er juin 2014
Grâce à Christophe Alévèque et Vincent Glenn,
samedi soir, des centaines de citoyens ont pu faire
un pas vers la réappropriation d’un phénomène
économique et politique dont les outils de compréhension
leur ont été trop longtemps confisqués.
L’occasion aussi de s’amuser sur fond d’endettement public.
Reportage.
Samedi soir, pendant que la capitale s’illuminait, quelques centaines de Parisiens se réunissaient dans le 19ème arrondissement afin de fêter la dette. Evènement ludique, pédagogique et populaire, initié par l’humoriste Christophe Alévèque avec l’aide du cinéaste Vincent Glenn, la « Fête de la dette » avait pour objectif de vulgariser le problème de l’endettement public. Constitué d’un spectacle de 80 minutes et d’un bal qui a duré près de quatre heures, cette fête a pu attirer un public divers et varié.
Ils sont professeur de SVT, traductrice, sans emploi, comptable, ou encore bibliothécaire, et ont tous un point commun : ils n’y connaissent pas grand-chose en économie et désiraient apprendre en s’amusant. La dette est un concept obscur dont ils entendent parler abondamment dans les médias sans jamais que personne ne leur explique. Pourtant, « la dette est un dossier trop important pour le confier à des experts », comme le clame Christophe Alévèque. C’est pourquoi ils ont répondu présent à ce rendez-vous…
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 juin 2014
le #FN ennemi des pauvres, des chômeurs et des enfants
Publié par Gauche de Combat
La délibération du rapport n° 32 approuvant le règlement des activités périscolaires
« qui réserve l’accès du service aux seuls enfants dont les deux parents travaillent,
viole, selon A. Couquet, le principe jurisprudentiel d’égal accès au service public ». (source)
C’est en ses termes qu’un conseiller municipal Front de Gauche de Béziers, Aimé Couquet, vient d’alerter le préfet de l’Hérault. Il l’interpelle également, selon le journal cité en lien, sur d’autres irrégularités, comme la diminution à postériori d’une subvention de 364 950 euros au centre communal d’action sociale (CCAS), ainsi que la mise à disposition d’un agent communal au commissariat de police, « sans contrepartie financière »,
Voilà qui en dit long, comme l’analyse plus en profondeur Matthieu Lépine, sur la stratégie du Front National…
« Le Front national se présente, et est malheureusement constamment présenté par une grande partie des médias, comme une formation politique se souciant des classes populaires. Au Front de gauche, comme ailleurs, nous n’avons pourtant de cesse que de dénoncer cette supercherie et d’en prouver l’absurdité.«
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 2 juin 2014
« Nous avons été agressés, roués de coups, pour nos opinions »
Deux jeunes militants communistes de 20 et 24 ans ont été frappés, en pleine rue, samedi 31 mai 2014,
à Rouen. Ils ont décidé de porter plainte.
« Nous venions militer pour les transports gratuits. Nous avons été agressés, roués de coups,
pour nos opinions ».
Arthur, 20 ans, a porté plainte, dimanche 1er juin 2014. Il a passé sa soirée de samedi à l’hôpital de Rouen,
avec un autre militant de 24 ans, Jean-François, « pour des hématomes, et un traumatisme crânien ».
Samedi 31 mai, « vers 16h », tracts dans les mains, ils ont été frappés, « par un petit groupe appartenant
à des groupuscules d’extrême-droite », affirment-t-ils, en pleine rue, place du Général de Gaulle,
« devant le bar O’Kallaghan’s », à Rouen.
« Un passant s’est également fait agresser en tentant de stopper ces violences. Aucune provocation n’a été
commise par les militants communistes, ce qui en fait une agression totalement gratuite et politique. Partout
en France, la banalisation du discours d’extrême droite rend ces agressions régulières. Les Jeunes communistes
ne se laisseront pas intimider par ces militants identitaires. Nous ne plierons pas face à ces méthodes fascistes
et nous combattrons sans relâche les idées qu’ils portent », commente Benoît Paimparé, coordinateur
départemental des Jeunes communistes de Seine-Maritime.
L’UNEF ne cédera pas aux intimidations violentes de l’extrême-droite
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Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 juin 2014
Chez Mory Ducros :
« On reste à la CFDT, il y a trop de boulot à faire »
JOSEPH KORDA – 30 mai 2014
Après un conflit fratricide qui s’est achevé par la signature d’un accord
bancal, les syndicalistes du transporteur attendent le congrès
de pied ferme.
Ils n’ont pas quitté la CFDT parce qu’ils estiment sans doute que cette centrale syndicale,
c’est avant tout la leur, et qu’elle doit pouvoir fonctionner démocratiquement.
À l’hiver dernier, pourtant, ils ont subi un revers cinglant en se voyant imposer un signataire de dernière
minute qui a mis à plat tous leurs efforts de négociation.
Eux, ce sont les salariés et militants de Mory Ducros. « On se battait pour un accord qui soit favorable
à ceux qui partent, mais aussi à ceux qui restent, expliquait Éric Jahier, délégué CFDT du site d’Ormes
(Loiret). Avec cet accord, on se retrouve avec une prime supra-légale pas digne d’un grand groupe
comme le nôtre et une nouvelle convention collective au ras des pâquerettes. »
UN DÉLÉGUÉ DÉBARQUÉ
De fait, alors qu’Arnaud Montebourg, à l’époque ministre du Redressement productif, garantissait
des conditions de cessions favorables aux salariés, 3 000 d’entre eux sont partis avec une enveloppe
minimale, tandis qu’un peu plus de 2 000 étaient maintenus dans une structure exsangue. Et c’était
dans ce contexte tendu que la fédération transports avait décidé de débarquer Rudy Parent, le délégué
Mory Ducros qui refusait de signer l’accord bancal, pour le remplacer par André Milan, secrétaire général
de la fédération (« HD » n° 399). Un putsch qui pourrait trouver son aboutissement dans les travées
du prochain congrès. « On attendait une réunion de notre branche pour exprimer notre mécontentement,
mais il n’y a eu qu’une rencontre avec la direction de la fédération, qui n’a rien entendu, regrette Stéphane
Boudeaud, un autre délégué du site d’Ormes. On attend de voir ce qui va se passer au congrès, mais,
en tout état de cause, il va falloir redonner à notre branche une véritable autonomie. »
Pour ces militants, la sérénité ne pourra revenir que si les dirigeants reconnaissent leurs erreurs et en
tirent les conséquences. D’autant plus que les appréhensions nées de cette signature se sont, depuis,
concrétisées. « Au lendemain de la reprise, la direction a fait tomber tous nos accords, on ne sait plus
du tout ce qui se passe, explique Stéphane Boudeaud.
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