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Pierre Laurent invité du 12/13 sur France3

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 juin 2014

 

 

http://www.dailymotion.com/video/x1zl49l

sur dailymotionpar Conseil National du Parti communiste français

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Pierre Laurent appelle à la « reconstruction d’un projet de gauche »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 juin 2014

 

Pierre Laurent : vers « la reconstruction d’un projet de gauche »

Pierre Laurent, au micro de France Culture, ce midi

 

Sarah Sudre – 16 juin 2014

pierrelaurent1606

  Face à « l’irresponsabilité » du Premier ministre, d’évoquer

  une éventuelle « mort de la gauche », le secrétaire national

  du Parti communiste français, appelle, au micro de France

  Culture, à la reconstruction d’un projet de gauche.

  Le sénateur accuse également Manuel Valls d’être en

  grande difficulté devant des sujets comme Alstom

ou la grève des cheminots.

Affirmant, ce matin au micro de France Info que la « gauche (pouvait) mourir », le Premier ministre Manuel Valls

se satisfait d’avoir fait preuve de « lucidité ». Pour Pierre Laurent, invité au journal de midi sur France Culture,

« cette déclaration est assez irresponsable de la part de quelqu’un qui est censé conduire la politique de la gauche ».

Las, d’un premier ministre qui tente d’obliger les Français à aller dans sa direction, sans consultation, en se disant,

« il faut arrêter de discuter la politique que je mets en œuvre », le secrétaire national du parti communiste accuse Manuel

Valls de lui-même, « tuer la gauche ». Parce qu’en réalité, «  on voit bien que le premier ministre est en difficulté

car les gens de gauche ne se reconnaissent pas dans la politique du gouvernement », détaille le député européen.

À l’antenne, Pierre Laurent appelle alors à la reconstruction d’un projet de gauche, autre que « celui du gouvernement

actuel ». « Arrêtons d’aller dans cette voie catastrophique », s’insurge-t-il.

« Alors quelle est la recette pour faire vivre la gauche ? » lui demande-t-on. Le rassemblement. D’ailleurs, « au Front

de gauche, les choses bougent. Tout est en train de bouger très vite », explique Pierre Laurent avant de confier

au micro de France Culture qu’il y a une  » volonté d’aller vers un Front beaucoup plus large. Chez les écologistes,

chez les socialistes, beaucoup de choses vont bouger dans les jours qui viennent ».

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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L’Édito de l’Huma : Ceux qui détruisent la gauche

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 juin 2014

 

Ceux qui détruisent la gauche

 

Par Patrick Apel-Muller  - humanite.fr - 16 juin 2014

 

pcf2

  Dans un alignement de caserne, la presse contrôlée

  par les grands groupes industriels et financiers a repris

  mot à mot les éléments de langage du pouvoir.

  « Il faut savoir arrêter une grève ».

 

  « La gauche peut mourir », a lancé Manuel Valls.

  Comment ne pas en faire le constat quand, malgré le cri de détresse

  et de colère de l’électorat de gauche, un président de la République

  et son premier ministre s’acharnent à en détruire les valeurs,

  à en brouiller les repères, à la dévitaliser ?

 

Élues la rose au poing, les deux têtes de l’exécutif en ont arraché les pétales pour finir

sur un « pas du tout » destiné aux milieux populaires et sur un « à la folie » susurré au Medef. 

Pendant que l’hôte de Matignon tentait de faire peur aux élus socialistes qui rechignent afin qu’ils taisent

leurs indignations, la droite accourait au secours du gouvernement contre les grévistes ! Xavier Bertrand

appelait à la « fermeté » contre une « grève totalement indécente » et des cheminots 

« jusqu’au-boutistes ». Hervé Mariton, un autre des nombreux prétendants à la présidence de l’UMP,

incitait sa formation à avoir « une attitude responsable », à « essayer de faire en sorte que

le gouvernement s’en sorte » en laissant « passer ce texte » au Parlement. Comment, en effet˜, la droite

pourrait-elle refuser que sa politique soit appliquée ? 

Dans un alignement de caserne, la presse contrôlée par les grands groupes industriels

et financiers a repris mot à mot les éléments de langage du pouvoir. « Il faut savoir arrêter une

grève »¹, titre en éditorial le Monde, décalquant l’injonction présidentielle. À sa suite et avec une imagination

de photocopieuse, les grands médias reprennent les clichés sur « la journée noire » et le « refus de la réforme »…

Mais au contraire, les cheminots ont bien une réforme dans leur manche, audacieuse celle-là, défaisant

la dette qui plombe le système ferroviaire, rétablissant l’unité du service public sans laquelle il devient inefficace !

Mais cela, il faut le cacher aux citoyens, rien n’étant plus dangereux, semble-t-il,  que la souveraineté populaire.

C’est pourtant là, dans le coude à coude des luttes, dans les échanges qui éclosent dans la gauche fière

de l’être, dans la construction d’alternatives au libéralisme que l’espoir germera. Pour que la gauche

et notre peuple aient de beaux jours devant eux.

 

 

¹ Dans leur plagiat, ils oublient, ou font semblant d’oublier, la suite de cette citation.

Voici la déclaration de Maurice Thorez dans son intégralité :

«Si le but est d’obtenir satisfaction pour les revendications de caractère économique,

tout en élevant progressivement le mouvement des masses dans sa conscience et son organisation,

alors il faut savoir terminer une grève dès que satisfaction a été obtenue.

Il faut même savoir consentir au compromis si toutes les revendications n’ont pas encore été

acceptées, mais si l’on a obtenu la victoire sur les plus essentielles et les plus importantes

des revendications.» (11 juin 1936) (source)

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Réforme ferroviaire : les raisons d’une grève massive

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 juin 2014

 

Réforme ferroviaire : les raisons d’une grève massive

 

Marion d’Allard - humanite.fr – 6juin 2014

 

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  Sixième jour de grève pour les cheminots

  contre le projet de réforme ferroviaire.

  Le texte doit être présenté demain à l’Assemblée.

  La CGT et SUD rail appellent à amplifier le mouvement.

 

 

Frédéric Cuvillier voulait croire à une « sortie de crise » jeudi soir, à l’issue de sa rencontre avec les syndicats

de cheminots. Les maigres engagements pris par le secrétaire d’État aux Transports ne suffiront pas.

« Pour la première fois, lors de notre rencontre avec Frédéric Cuvillier, la question du financement du système

a été évoquée », relevait, vendredi soir, Gilbert Garrel, secrétaire général de la CGT des cheminots.

Mais évoquer n’est pas régler. Pour le reste, le secrétaire d’État a mis sur la table certaines propositions pouvant

faire l’objet d’amendements lors du vote du projet de loi que le gouvernement continue de vouloir présenter

demain à l’Assemblée nationale.

Des propositions « qui comportent de nombreuses failles », résument la CGT et SUD rail qui ont appelé

les cheminots « à poursuivre et à amplifier le mouvement ». « Le gouvernement affirme que les réponses apportées

dans ce texte proposé à la signature sont de nature à répondre aux légitimes préoccupations des usagers

et des cheminots. (…) il est évident que ce ne sont pas des engagements de Monsieur Cuvillier sur des amendements

soumis à une validation éventuelle des parlementaires qui peuvent permettre de mettre un terme à ce conflit »,

écrivent Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, et Gilbert Garrel, dans une adresse à François Hollande.

Gouvernement et direction de la SNCF ont beau communiquer à l’envi sur une réforme permettant la « réunification »

d’un système éclaté depuis 1997 et la création de RFF, en mettant en place deux établissements publics (Épic)

chapeautés par un troisième dit « Épic de tête », le projet de loi propose, de fait, de réunifier deux entreprises

en en créant trois.

« Le gestionnaire du réseau (RFF – NDLR) et le transporteur (SNCF – NDLR) seraient deux entreprises distinctes

avec chacune leur propre conseil d’administration, des contrats distincts avec l’État et une production séparée

qui ne permettra pas d’assurer un transport ferroviaire de qualité tout en réalisant les travaux utiles sur les voies »,

rappelle la CGT.

Par ailleurs, le projet de loi n’aborde pas la question du désendettement du système ferroviaire lesté de plus de

40 milliards d’euros de dette en grande partie contractée par l’État lors du développement des lignes à grande

vitesse dans les années 1980, se bornant à en « stabiliser » le montant. Une question du financement pourtant

primordiale en ce qu’elle conditionne le volet social de cette réforme.

En grève reconductible depuis six jours, les cheminots se battent aussi pour ne pas devenir la variable

d’ajustement d’un système
 à l’asphyxie.

***********************************************************************************************

 

Extrait de l’entretien accordé par  Marnix Dressen, spécialiste des conditions de travail

des agents du rail, à Médiapart

« En fait, derrière toutes ces polémiques, se joue bien autre chose : ce que beaucoup reprochent

aux grévistes de la SNCF, c’est de résister, de ne pas se laisser plumer et ravaler au niveau

de leurs camarades cheminots des sociétés ferroviaires privées comme Euro Cargo Rail,

premier concurrent de la SNCF dans le fret ferroviaire.

Toutes ces querelles faites aux cheminots évoquent le passé. De tous côtés, même Nicolas Sarkozy

ne s’en était pas privé, on célèbre, un siècle après sa mort, le grand homme qu’a été Jean Jaurès.

Eh bien écoutons-le affronter Clemenceau le 13 mars 1906, et on percevra peut-être mieux les luttes

des cheminots, même si Jaurès ne pensait pas particulièrement à eux.

« Ces hommes donc, quand ils luttent sont des forces de civilisation.

Et ce qu’il y a de beau chez eux, ce qu’il y a de grand, et d’admirable,

c’est qu’ils ne luttent pas que pour eux-mêmes, c’est qu’ils luttent

pour tous leurs camarades, pour toute leur classe, c’est souvent

qu’ils luttent, qu’ils continuent le combat, sentant bien qu’eux-mêmes

vont être vaincus mais sachant aussi qu’ils préparent pour des efforts

nouveaux et pour des générations nouvelles, des conditions d’existence

meilleures. » »

[mediapart.fr/article/offert/]

 

 

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Intermittents : Entretien avec Denis Podalydès (l’Humanité)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 16 juin 2014

 

Denis Podalydès : « Je parle en démocrate que les événements

ne cessent de consterner »

 

Entretien réalisé par Muriel Steinmetz  - 16 juin 2014

 

denis-podalydes

 

  Sociétaire de la Comédie-Française, Denis Podalydès

  évoque la situation actuelle 
des intermittents du spectacle

  et réaffirme la solidarité de la troupe du Français.

 

 

 

La Comédie-Française se met en grève. C’est quand même le théâtre national le mieux nanti…

DENIS PODALYDÈS Raison de plus ! Le premier des théâtres publics doit montrer sa solidarité, mettre sa notoriété,

sa stabilité au service des acteurs culturels moins stables et moins connus, et pourtant indispensables. Le régime

d’intermittence tel que nous l’avons connu, tel qu’on veut, qu’on doit le défendre, est une richesse culturelle

française de premier ordre. C’est lui qui a permis la fécondité, la liberté, l’audace de la création contemporaine,

dans toutes les disciplines, théâtre, cinéma, danse, cirque, etc. Nous entrons tous dans le métier par l’intermittence,

de sorte que nous le restons, nous commençons tous par être « précaires » comme on dit, de sorte que nous le restons

aussi, et le redevenons parfois. Un acteur qui quitte la Comédie-Française ne totalise aucune heure ; il recommence

tout de zéro. J’ajoute que le Français emploie un grand nombre d’intermittents dans le personnel technique.

 

Au-delà des revendications catégorielles, quels sont les dangers liés à la suppression de ce régime

si précieux pour la culture en général ?

DENIS PODALYDÈS Perdre des foyers de créativité qui ne s’entretiennent que par sa spécificité. Une jeune compagnie,

en recherche, qui ne trouve pas encore de subside efficace, peut néanmoins poursuivre son travail si ses membres

vivent décemment. Et même une compagnie bien installée dans le paysage culturel en est totalement dépendante.

Entre deux spectacles, pour le temps de création et d’incubation que cela peut impliquer, l’allocation permet de se vivre

et de se maintenir comme artiste, dignement, sans avoir à multiplier ni les petits boulots ni les panouilles, qui parfois

dégradent ou dévaluent un artiste. Cela permet de maintenir une qualité de travail, un entretien des talents,

une relative paix dans la considération de soi-même aussi. Ce sont des métiers très fragilisants de ce point de vue,

qu’on soit acteur ou technicien, metteur en scène ou décorateur. Trop de gens perdent l’estime d’eux-mêmes

et de leur travail dans des périodes chômées trop difficiles. Et il faut aussi s’ôter de la tête qu’un intermittent est

forcément un artiste ou un technicien laborieux, qui rame faute de talent ou de légitimité dans la carrière.

Ça, c’est le plus dur à extirper d’une bonne conscience bourgeoise !

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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