Le Revenu de Solidarité Active (RSA) « fête » ses cinq ans !
Posté par communistefeigniesunblogfr le 31 mai 2014
RSA : Cinq ans après, où en sommes-nous ?
Sarah Sudre – 30 mai 2014
Successeur du RMI, le Revenu de Solidarité Active (RSA) « fête »
ses cinq ans, au moment où la seule croissance est celle du nombre
de chômeurs et de travailleurs précaires.
Ralentie par une réforme qui tarde à se concrétiser, l’efficacité
du RSA est également compromise par son manque de visibilité
aux yeux de tous.
Créé en 2009 pour remplacer le revenu minimum d’insertion (RMI), le RSA garantit aux personnes
sans ressources ou disposant de faibles ressources, un niveau minimum de revenu.
Pour exemple : une personne seule touche 499,31 euros par mois si elle est inactive, et peut
prétendre au RSA « activité », si elle gagne moins de 1 140 euros.
Au total : 3,9 millions de foyers français devraient avoir le droit à cette prestation sociale du Conseil
général. Mais en 2013, le taux d’usagers éligibles qui n’ont pas fait les démarches pour obtenir
le RSA est sans précédent. 1,736 million n’ont pas touché le Revenu de Solidarité Active,
divisé, selon la situation de chacun, en un RSA socle, un RSA activité et un couplage
RSA socle – RSA activité*, alors qu’ils y avaient droit. Non pas, parce qu’ils n’en éprouvent pas
le besoin, au contraire « 84% d’entre eux sont en dessous du seuil de bas revenus », précise
l’association Aurore, mais parce qu’ils méconnaissent le processus.
De fait, l’État se retrouve chaque année avec un excédent de 5 milliards d’euros sur son budget « RSA »,
parce que 36% des bénéficiaires du RSA « socle » et 68% des bénéficiaires potentiels
du RSA « activité » n’en profitent pas, malgré eux. Un excédent financier regrettable qui reflète
les défauts de cette prestation. En soulignant fin 2011, le nombre de personnes éligibles passant
à côté du RSA, le comité national d’évaluation « avait jugé modeste l’impact du RSA « activité »
sur le taux de pauvreté du fait du non-recours », précise l’AFP.
Comment expliquer le non-recours au RSA ?
Les usagers déplorent un manque d’informations et de visibilité du formulaire. Une méconnaissance
du dispositif qui échappe à certains bénéficiaires potentiels. De son coté, l’association Aurore,
évoque une « trop grande complexité et opacité du dispositif », notamment en cas de reprise
d’activité d’un allocataire du RSA.
[Lire la suite sur humanite.fr]
le dossier de presse de l’association Aurore : Faut-il fêter les 5 ans du RSA ?
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