« Ce que Marine Le pen peut redouter le plus, c’est que notre pays retrouve une espérance collective »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 mai 2014
« Ce que Marine Le pen peut redouter le plus,
c’est que notre pays retrouve une espérance collective »
(Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF)
Avec l’affaire Bygmalion et ses prolongements d’une part et, de l’autre, les interventions
de François Hollande et Manuel Valls annonçant crânement la poursuite d’une orientation
politique pourtant sanctionnée aux élections municipales et européennes, Marine le Pen
peut boire du petit lait, ils lui servent à la louche.
Une question est aujourd’hui posée. Comment peut-on imaginer que la crise de régime puisse s’installer
et se développer jusqu’en 2017 sans que rien ne puisse faire dévier cette funeste trajectoire ?
Le noyau dirigeant du PS a-t-il fait le choix, comme peuvent le laisser entendre les déclarations
ce matin du président de l’Assemblée nationale, d’une seule et unique option :
face au FN et à l’UMP, arracher la qualification de son candidat pour le second tour de la prochaine
présidentielle avec un appel « à l’unité » après avoir laminé le pays et la gauche avec cinq années
de renoncements et de promesses trahies ?
Il y urgence à agir, à ce que des forces politiques, syndicales, associatives et citoyennes s’accordent sur l’essentiel.
Qu’elles décident ensemble des grandes questions économiques, sociales et démocratiques à discuter.
Qu’elles engagent le plus rapidement la riposte en refusant la banalisation du FN qui peut aujourd’hui être distillée
par une certaine forme de relativisation de son score dimanche soir.
Que ces forces convergent dans un processus permanent pour un projet progressiste d’avenir, un projet politique
pour la France. Forum, états généraux, assises… Qu’importe. Il faut identifier les enjeux, les travailler
avec une démarche de très grande ouverture et faire preuve d’innovation, de créativité pour intéresser
le plus grand nombre, en faire un processus citoyen et populaire qui irrigue le pays en profondeur. En réponse
à la défiance, aux peurs qui rongent notre pacte républicain, ça urge vraiment.
Ce que Marine le Pen peut le plus redouter, c’est que notre pays retrouve une espérance collective,
qu’un horizon puisse se dégager le plus rapidement possible.
C’est une course contre la montre qui est lancée.
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