Fralib : « une victoire symbolique qui doit donner de l’espoir à tous ceux qui luttent pour la sauvegarde de leur emploi »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 28 mai 2014
Jour de victoire chez Fralib
Philippe Jérôme – 28 Mai 2014
capture d’écran
Les futurs coopérateurs de la Scop TI ont fêté, hier,
autour de leur outil de travail préservé, les 19,2 millions
d’euros arrachés au géant Unilever après quasiment
quatre années de résistance.
Gémenos (Bouches-du-Rhône), envoyé spécial.
Ettore Scola aurait pu filmer, hier à Gémenos, l’une de ces
« journées particulières» qui font l’histoire d’un pays.
À l’heure où les revues de presse radiophoniques pataugeaient encore dans la marée noire qui a souillé
jusqu’à ce petit village au pied du Garlaban, des employés de Fralib aux yeux brillants de fierté au milieu
de leurs machines intactes, concluaient par de longues embrassades leur assemblée générale (AG)
avant d’entonner l’Internationale. Une manière de souligner que d’avoir fait plier une multinationale comme
Unilever, dont le PDG, Paul Polman, a son rond de serviette à l’ONU, est une « victoire historique »,
selon l’expression de Gérard Cazorla, que les Fralibiens entendent partager avec tous les travailleurs, syndicats,
partis progressistes, artistes, collectivités locales, élus politiques, ceux du PCF n’étant pas les derniers,
qui les ont soutenus tout au long de ces 1 136 jours de lutte.
Le secrétaire CGT du comité d’entreprise ne pouvait d’ailleurs pas retenir son émotion en évoquant,
pendant la conférence de presse suivant l’AG, le formidable élan de solidarité qui s’est exprimé dans tout le pays
jusqu’à ce 27 mai, « jour anniversaire de la création du Conseil national de la Résistance » comme le faisait
fort à propos remarquer Jean-Luc Bindel, secrétaire national de la fédération CGT de l’agroalimentaire.
De ces 44 mois de « lutte des classes qui a tourné à la haine de classe lorsqu’on nous a envoyé les vigiles »,
raconte Gérard Cazorla, ils sont 76, sur 182 au départ, à être sortis, nerveusement éprouvés mais moralement
indemnes. « Nous n’avons jamais parlé d’argent avec Unilever, mais, jusqu’au bout, nous nous sommes battus
pour notre dignité, pour l’emploi et la préservation de l’outil industriel et c’est ce qui a fait notre succès »,
explique le populaire délégué CGT Olivier Leberquier.
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