Onze voix européennes réclament un changement de cap et la fin des politiques d’austérité
Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 mai 2014
Dans l’Humanité :
des militants de toute l’Europe appellent à un changement de cap
Propos recueillis par Bruno Odent – 21 Mai 2014
Militants associatifs, syndicaux, politiques ou intellectuels
de différents pays de l’Union Européenne,
ils réclament un changement de cap et la fin des politiques
d’austérité.
Retrouvez dans l’Humanité les paroles de Stavros Konstantakopoulos,
syndicaliste et universitaire grec, d’Aurélie Trouvé membre du conseil
scientifique d’Attac, d’Aurélie Decoens tête de liste du PTB-GO
aux européennes, d’Anne Sabourin, responsable du Parti de la gauche
européenne, Deatricia Tejas, syndicaliste des finances,
d’Alain Guiraudie, cinéaste, d’Axel Gerntke, dirigeant national
du syndicat allemand de la métallurgie IG Metall, de Claudio Ardizio, coordinateur national des comités
des préretraités sans revenu en Italie, d’Ernestine Ronai, militante pour les droits des femmes, de Tiago Gillot,
de l’association portugaise des Précaires infleixibles, et de Michael Youlton, ancien coordinateur du mouvement
irlandais contre la constitution européenne.
Et sur l’Humanite.fr :
« Les politiques austéritaires emmènent l’Europe dans le mur, Allemagne comprise »
Par Norbert Arndt, dirigeant du syndicat allemand des services, Ver.di à Herne dans la Ruhr
« Pour que l’Europe sociale devienne enfin une réalité, il faut commencer par se libérer des serres de la troïka.
Les politiques austéritaires dictées par les marchés financiers, emmène en effet l’UE toute entière dans le mur,
Allemagne comprise. On avance aujourd’hui que les chiffres du chômage seraient moins élevés chez nous
qu’ailleurs. Mais il faut savoir qu’il y a ici, un nombre considérable de salariés-pauvres et de seniors misérables
qui vivent des situations de précarité insupportables. Je le constate tous les jours autour de moi :
les Minijobs à 400 euros, les contrats intérimaires divers et variés continuent de faire flores.
Les travailleurs allemands qui subissent ce système depuis l’introduction des réformes Hartz au milieu
de la dernière décennie, savent combien il ne profite qu’à une minorité et aux logiques financières
ou expansionnistes de grandes entreprises. C’est cette logique là qui nourrit les difficultés de l’Europe.
Pourtant le besoin de coopérations, de solidarités, de rapprochements n’a sans doute jamais été aussi fort
qu’aujourd’hui. Je me souhaite une Europe qui rende enfin la parole à tous ses citoyens. Cela passe par des pouvoirs
accrus pour le parlement européen. Mais la condition essentielle pour faire grandir l’alternative dont les peuples
européens ont besoin c’est de forger de nouveaux rapports de force. Et pas en misant sur le champ politique de façon
isolée. Je suis persuadé que les convergences sont suffisamment fortes en Europe pour qu’on y travaille
dès maintenant au plan syndical comme avec le mouvement social.»
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