Alstom : le PDG Patrick Kron « assume » le projet de démantèlement
Posté par communistefeigniesunblogfr le 1 mai 2014
Alstom :
le PDG Patrick Kron « assume » le projet de démantèlement
Le projet de vente à la découpe du groupe Alstom va marquer
ce 1er mai 2014. Alors que le PDG du groupe « assume »
le démantèlement d’Alstom et l’accord avec General Electric,
le gouvernement tente de sauver la face en arguant avoir
obtenu un délai avant toute décision.
Les syndicats demandent à l’État de prendre ses responsabilités pour “l’emploi et l’industrie”.
Dans un entretien accordé au quotidien Le monde daté du 2 mai, Patrick Kron, le PDG d’Alstom, assume le projet de démantèlement du groupe et son engagement en faveur de la vente des activités énergie d’Alstom au géant américain General Electric (GE).
Dans cet entretien, le PDG confirme sa réputation de « patron à poigne » en traitant avec un certain mépris le ministre de l’économie Arnaud Montebourg qui l’accuse de lui avoir menti sur l’avancée des négociations avec GE. « Je n’ai pas l’intention de polémiquer », affirme Patrick Kron avant de renvoyer Arnaud Montebourg dans ses cordes d’une formule lapidaire : « Je récuse cette accusation (de mensonge). Je me suis dit que tout ce qui est excessif est insignifiant ».
Une façon de balayer d’un revers de la main les propos la parole du ministre du gouvernement de la France scandaleuse.
Mercredi matin, les tractations se poursuivaient sur l’avenir d’Alstom. Devant la Commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Économie et du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a cherché à rassurer par un “ce n’est pas plié”, arguant que le gouvernement a “été entendu” et qu’il y a “un mois pour décider”.
De son côté, le PDG d’Alstom, Patrick Kron, a concédé un “Il est clair que l’État aura son mot à dire”.
Toutefois, le Conseil d’Administration d’Alstom a annoncé sa préférence pour le projet de vente de ses activités du secteur de l’énergie pour 12,35 milliards d’euros à l’américain General Electric, sans fermer la porte, malgré d’éventuelles contre-offres dont celle de l’allemand Siemens.
Ce projet s’apparente à une véritable braderie d’un fleuron industriel. La division énergie d’Alstom représente environ 70% du chiffre d’affaire du groupe, emploie 65 000 personnes dans le monde dont 9000 en France. Si cette vente permettra, selon le CA d’Alstom, “de renforcer les activités transports” et de “rembourser” la dette de l’industriel français, le solde sera “redistribué à ses actionnaires”.
Un scénario que les syndicats rejettent.
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