Alstom : l’indépendance industrielle plutôt que le choix entre la peste et le choléra (PCF)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 avril 2014

 

Alstom : l’indépendance industrielle

plutôt que le choix entre la peste et le choléra

 

Face au projet de démembrement d’Alstom au profit de l’américain Général Electric, le gouvernement tente une opération avec l’allemand Siemens. Cet emballement ne doit pas se conclure par un choix entre la peste et le choléra. Pour l’intérêt de la France et des salariés du groupe, il faut refuser de laisser partir un fleuron industriel stratégique hors du territoire national.

Le gouvernement français n’a pas à accepter que l’issue des enjeux industriels et stratégiques autour d’Alstom se résume à arbitrer entre deux OPA. L’Airbus industriel énergétique européen évoqué ces dernières heures pour contrer Général Electric, aura comme conclusion un Siemens de l’énergie, déconnecté de la branche transport qui n’y résistera pas. Il s’agit donc d’un marché de dupes.

Il existe une alternative : la constitution d’un grand pôle public de l’énergie et des transports, seule garantie de l’indépendance industrielle de la France. La question de la nationalisation d’Alstom est posée. Elle est possible : de grands clients du groupe comme EDF, la SNCF, la RATP, AREVA, pourraient souscrire au capital d’Alstom dans le cadre de nouvelles conventions de coopérations stratégiques, industrielles et financières favorables à l’emploi et à l’efficacité sociale.

 

Capturepcfalstom   Cliquer sur l’image pour lire le tract

 

  Alstom : contre la finance de nouveaux

  pouvoirs pour les salariés !


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Annonces Valls : du chloroforme pour endormir les députés socialistes (PCF)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 avril 2014

 

Annonces Valls :

du chloroforme pour endormir les députés socialistes

(Olivier Dartigolles)

 

planvalls1

Face à la fronde d’une partie de sa majorité,

Manuel Valls vient de sortir du chloroforme

pour endormir les députés socialistes

jusqu’au vote de demain. Une fois les additions

faites, rien n’a changé. Les 50 milliards de rigueur

budgétaire sont toujours là. 40 milliards d’euros

seront offerts aux entreprises, sans contre-partie,

mais toujours rien pour le pouvoir d’achat

du plus grand nombre.

Les retraités qui touchent moins de 1200 euros ne se verront pas geler la revalorisation automatique

cette année mais leur pouvoir d’achat sera très durement attaqué par l’augmentation de la TVA

et les coups portés au financement de la protection sociale. Idem pour les fonctionnaires.

Le patronat vit un rêve éveillé, bien réel, quand toutes celles et ceux qui ont cru au changement

en 2012 sont matraqués, semaine après semaine, par une politique injuste et inefficace qui aura

comme conséquence, sans un changement de politique, une augmentation de la précarité

et de la pauvreté.

Ce matin, François Bayrou a apporté son soutien au plan qui sera présenté demain au vote

des députés.

Avant lui, des parlementaires de l’UMP ont aussi exprimé leur adhésion tout en demandant que cela

aille plus vite et plus fort. A l’inverse, des députés PS et d’EELV disent leur très vive préoccupation,

leur désaccord avec une orientation pourtant sanctionnée dans les urnes et par l’abstention

lors des élections municipales.

Le renoncement au changement pour toujours plus d’austérité, voilà ce qui caractérise

la politique de Manuel Valls.

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF – 28 avril 2014

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Comment trouver 50 milliards sans casser les protections sociales ni taxer les classes moyennes (Basta)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 avril 2014

 

Austérité

Comment trouver 50 milliards sans casser les protections

sociales ni taxer les classes moyennes : notre plan alternatif

 

par Agnès Rousseaux 29 avril 2014

 

austérité2

Économiser ou trouver 50 milliards d’euros,

ce n’est pas si compliqué. Et sans taxer les classes

populaires et moyennes, sans amoindrir

les protections sociales, sans affaiblir les services

publics, ni geler les salaires des fonctionnaires.

Basta ! suggère quelques mesures alternatives

au plan d’austérité concocté par le gouvernement

de Manuel Valls :

s’attaquer vraiment aux niches fiscales et aux fraudeurs du fisc, réduire la rente de l’industrie pharmaceutique qui creuse le déficit de la Sécurité sociale ou taxer les milliards de subventions implicites aux banques. Alors aidons Manuel Valls à récupérer ailleurs au moins 50 milliards d’euros !

« Un effort sans précédent de ralentissement de la dépense ». C’est par cet euphémisme débordant de novlangue que le gouvernement veut vendre les 50 milliards d’euros d’économies à réaliser entre 2015 et 2017. Son « programme de stabilité » est soumis au vote (consultatif) de l’Assemblée nationale mardi 29 avril. Objectif : atteindre l’équilibre des comptes publics d’ici 2017. Et surtout, respecter le chiffre magique des 3 % de déficit dès 2015, et les exigences de l’Union européenne. Certains élus socialistes voudraient ramener ce chiffre à 35 milliards. A l’UMP et chez les centristes de l’UDI, on veut pousser encore plus loin, jusqu’à 80 milliards d’économies, voire 130 milliards, avec une coupe de 65 milliards sur les prestations sociales. Au milieu de la guerre des chiffres, il semble déjà acté que moins, c’est mieux : l’État est dispendieux, il faut dégraisser le mammouth, tout le monde doit faire des efforts… Combien de voix, combien d’articles dans la presse, pour analyser la réelle pertinence de ces mesures d’austérité ? Ou pour questionner l’intérêt de voter une déclaration d’intention générale, sans déclinaison précise concernant la mise en œuvre ?

La proposition défendue par Manuel Valls inclut 18 milliards d’euros de dépenses en moins pour l’État, grâce à des « optimisations de ses interventions » (sic) et une « réduction de son train de vie ». Les collectivités locales sont mises à contribution pour 11 milliards d’euros, l’assurance maladie devra fournir un effort de 10 milliards et 11 milliards d’économies seront réalisées sur les autres dépenses de protection sociale. Peu de détails dans le programme de stabilité présenté. Mais sans aucun doute les habituels ingrédients des plans d’austérité : gel des salaires et des retraites, baisses de prestations, coupes budgétaires pour des agences publiques… S’il faut vraiment rééquilibrer les comptes de 50 milliards d’euros (ce qui mérite discussion), pourrait-on faire en sorte que ce ne soit pas les plus pauvres ou les classes moyennes qui trinquent ? Ou les services publics déjà mis à mal ? Les collectivités locales déjà exsangues ? Avec un peu d’imagination et de courage politique, d’autres pistes mériteraient d’être explorées. En voici quelques unes.

1- Niches fiscales : 50 milliards de dépenses inutiles ?

Pour un gouvernement à l’affut de coupes budgétaires, les niches fiscales et sociales constituent un vivier. En 2011, un rapport de l’Inspection des finances a examiné 538 d’entre elles, qui coûtent près de 104 milliards d’euros par an. Verdict : la moitié de ces dépenses (soit 52 milliards) ne sont « pas économiquement défendables ». Et 19% des niches sont jugées inefficaces et sans impact sur l’emploi. Elles coûtent pourtant 11,7 milliards d’euros à l’État.

Des mesures qui ne servent à rien, donc, sauf à ceux qui en bénéficient : quelques milliards qui s’accumulent dans le patrimoine privé des plus riches. Un exemple ? La réduction d’impôt pour l’emploi à domicile, qui vise à lutter contre le travail au noir et à faciliter le développement des services à domicile. Une mesure a priori utile. Sauf que le coût des services à la personne, 6 milliards, a été multiplié par deux en 6 ans. Et que deux tiers de ces niches sont « consommées » par les 10 % des Français les plus riches, estime le rapport de l’Inspection des finances.

Pourquoi ces niches fiscales, inefficaces ou injustes, existent-elles toujours ? Ce sont « de petites niches pour lesquelles il faudrait mener de grands combats », répond Bercy en 2011. En résumé, il faudrait négocier avec des groupes sociaux peu pressés de lâcher un privilège acquis. Le gouvernement dans sa chasse aux dépenses « superflues » osera-t-il s’y attaquer de manière plus offensive ? Pas sûr : le coût total des niches fiscales et sociales atteindra 80 milliards d’euros en 2014, soit 8 milliards de plus qu’en 2013. Une augmentation liée au Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) – baisses de cotisations sociales pour les entreprises – qui coûtera 9,7 milliards d’euros à l’État en 2014, puis 15,7 milliards en 2015. La plus coûteuse des niches fiscales, sobrement réintégrée dans le « pacte de responsabilité » lancé par Manuel Valls, doit permettre la création de 200 000 emplois. Mais d’après une enquête de l’INSEE [1], 32 % des entreprises affirment qu’elles « emploieront exclusivement le CICE pour améliorer leurs marges ». Une niche fiscale qui risque donc de finir en partie dans la poche des actionnaires.

2 – Fraudeurs du fisc : 30 milliards d’euros en moins dans les caisses

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Alstom : « On est sacrifié pour la finance »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 avril 2014

 

Alstom : « On est sacrifié pour la finance » 

 

Fanny Doumayrou – 28/04/2014
*

Entretien avec Christian Garnier, représentant CGT au comité de groupe et délégué syndical

central de la branche Transport d’Alstom.

 

alstom  Comment avez-vous accueilli la nouvelle des tractations

  entre General Electrique et Alstom ?

  Le PDG se fout de notre gueule ! Il y a deux mois, Alstom nous

  a présenté le projet d’extraire du groupe la branche Transport

  (9.000 salariés en France) pour la mettre en bourse et en vendre

  30% immédiatement. A la clé, 182 suppressions de postes

car il fallait faire le ménage avant la mise en bourse. Et la semaine dernière nous apprenons par la presse

qu’il veut boucler dans le week-end l’explosion du groupe. Ce matin (lundi) devait se tenir à Saint-Ouen,

siège d’Alstom Transport, une réunion de négociation sur les 182 suppressions de postes, la CGT a refusé

de siéger. Il est hors de question de discuter de ces suppressions d’emplois, alors que nous ne savons

même pas si le groupe existera encore mercredi. Demain, nous appelons à la grève sur les trois établissements

Alstom Transport de Saint-Ouen.

Que pensez-vous des difficultés du groupe avancées pour justifier la cession à GE ou Siemens ?

Le groupe est en difficulté financière car il a un endettement important, il a été mal géré et a racheté tout ce qui

bouge ces dernières années. Mais il n’est pas du tout en difficulté industrielle, avec 53 milliards d’euros

de commandes. On n’a jamais connu un tel niveau de commandes. Pour la branche Transport, cela représente

5 années de travail ! La vraie explication du projet de vente, c’est que Bouygues, premier actionnaire,

veut faire une plus-value extraordinaire en vendant ses actions, on est sacrifié pour la finance.

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Le Front de gauche pour la « contraception et l’avortement libres et gratuits partout en Europe »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 avril 2014

 

Le Front de gauche pour la « contraception et l’avortement

libres et gratuits partout en Europe »

Élections européennes

 

Eugénie Barbezat – 27/04/2014

Les candidats du Front de Front de gauche aux européennes ont rassemblé les mouvements féministes

samedi 26 avril au siège du PCF à Paris dans le cadre des actions de solidarité menées à l’initiative

du Parti de la Gauche Européenne (PGE) pour défendre ce droit des femmes au libre choix d’avoir ou non un enfant.

« Cette journée de solidarité avec les femmes européennes dont le droit à avoir un enfant au moment

où elles le veulent est menacé est l’occasion de réfléchir ensemble aux enjeux du féminisme à l’échelle

de la gauche européenne et de prendre la mesure du travail à accomplir par les futurs représentants

des partis de la gauche progressiste au parlement européen »,  précise Laurence Cohen, sénatrice du Val

de Marne et Responsable droit des femmes/féminisme au PCF qui coordonne les débats et affirme clairement :

« Les listes du front de gauche sont des listes féministes car elles visent à transformer l’Europe pour qu’elle défende

mieux l’égalité hommes/femmes. »

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Les salariés sabrent le champagne

Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 avril 2014

 

Les salariés sabrent le champagne

LVMH

 

Nicolas Dutent – 25 avril 2014

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Dans la Marne, le monde du champagne 
est en grève

depuis début avril. Après trois semaines de mobilisation

continue sur les sites de Reims et d’Épernay, la grève

des employés des cinq maisons de production

de champagne, propriétés de LVMH, a commencé à porter ses fruits avec une première victoire sur les salaires.

Les salariés des entreprises Veuve Clicquot, Moët et Chandon, Krug, Mercier et Ruinart ont depuis hier

de bonnes raisons de sabrer le champagne.

Après trois semaines de mobilisation continue sur les sites de Reims et d’Épernay, la grève des employés

des cinq maisons de production de champagne, propriétés de LVMH, a commencé à porter ses fruits.

À l’issue d’une ultime réunion de négociation qui s’est tenue mercredi, Patrick Leroy, délégué syndical CGT

chez Veuve Clicquot, déroule, satisfait, les avancées obtenues sur son site : « Une subvention de 75 000  euros

au comité d’entreprise qui se traduira par un reversement de 150  euros par salariés en chèques vacances,

quatre embauches en production, une prime de progrès social désormais officielle et non plus aléatoire,

un abondement de 150  euros du plan épargne entreprise et une revalorisation annuelle des salaires de 1,5 %,

contre 1 % actuellement. »

Début avril, la direction avait mis le feu aux poudres en annonçant, à l’ouverture des négociations annuelles

obligatoires (NAO), un recul (– 22 %) de la participation aux bénéfices des salariés de ce groupe pourtant florissant.

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« Pourquoi nous, trois députés socialistes, voterons contre le pacte de responsabilité »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 avril 2014

 

« Pourquoi nous, trois députés socialistes,

voterons contre le pacte de stabilité »

 

Pacte de stabilité

Sarah Sudre – 25/04/2014

 

ps2

  « Où est la justice dans ce programme de stabilité ? », s’interrogent Laurence Dumont,

  Jean-Marc Germain et Christian Paul, députés socialistes, dans une tribune parue

  aujourd’hui dans Libération. Insatisfaits du programme de stabilité proposé

  par leur Premier ministre, ils voteront contre le mardi 29 avril, à l’Assemblée nationale.

 

 Explications.

Si le Premier ministre Manuel Valls, a provoqué la colère du Front de Gauche, en présentant son programme de stabilité, lors de son discours de politique générale, le 8 avril dernier, il a aussi déconcerté un certains nombre de ses pairs. L’orage gronde au parti socialiste, à quelques jours du vote des députés,  sur ce fameux pacte de stabilité. Et c’est une tribune de trois députés socialistes, parue ce vendredi dans le journal Libération, qui vient de provoquer un coup de tonnerre.

Laurence Dumont, député socialiste du Calvados, Jean-Marc Germain, député de la douzième circonscription des Hauts-de-Seine et Christian Paul, député de la Nièvre, ont frappé fort, en titrant leur intervention : « Pourquoi nous ne voterons pas le pacte de stabilité ». En prenant la plume, ils ne cherchent pas à réprimander le gouvernement, « issu de la majorité à laquelle [nous] appartenons », mais à l’interpeller sur les risques d’une telle démarche austère. Conscients de l’effort économique national qui doit être réalisé  en France, ils s’indignent néanmoins que l’Etat souhaite aller puiser directement dans les ressources financières des plus fragiles, avant même d’avoir été faire un tour du côté des entreprises. « Où est la justice quand, pour financer la baisse des prélèvements des entreprises, on envisage la baisse du pouvoir d’achat des pensions de retraite, des allocations familiales, des aides au logement et du traitement des fonctionnaires, y compris les plus modestes ? », évoquent t-ils, en total désaccord avec le gel annoncé de certaines prestations sociales.
Autre problème majeur : les 11 milliards d’euros d’économies sur les collectivités territoriales, « portant 75% des investissements publics ». Une restriction budgétaire qui ne favorisera pas le redressement de la croissance, d’après eux,  « si les moteurs de la consommation ou de l’investissement ne repartent pas. Le pied reste sur le frein du pouvoir d’achat », peut-on lire dans la tribune. Pour ces élus, la recherche de l’économie française doit être mieux ciblée, parce « qu’un euro qui part dans l’amélioration des usines française […), ce sont des emplois gagnés », explique Christian Paul en précisant, à contrario, qu’un euro dispersé dans les dividendes et les banques, « c’est un euro perdu ». Et qui dit, emploi de gagné dit croissance. Si et seulement si, le gouvernement ne réduit pas à 3% son déficit public d’ici 2015, soit 21 milliards d’euros d’économies à trouver en deux ans, parce qu’ « on ne passe pas de 4,3 à 3% aussi rapidement sans dégâts majeurs ».

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Chiffres du chômage : « Rompre avec cette politique qui conduit le pays dans le mur »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 26 avril 2014

 

Chiffres du chômage :

« Rompre avec cette politique qui conduit le pays dans le mur »

(Olivier Dartigolles)

 

Alors que le chômage vient d’atteindre un nouveau record,  le nouveau ministre du Travail, F. Rebsamen, assure que le gouvernement Valls « va diminuer le nombre de chômeurs » sans préciser à quel horizon. Il est vrai que F. Hollande, lui-même, après s’être cassé les dents en promettant « une inversion de la courbe du chômage » pour la fin 2013, renvoie désormais à 2017 et à la fin du quinquennat toute évaluation en ce domaine.

Ces prophéties font le pari que la croissance mondiale va tirer, via les exportations, l’activité nationale et l’emploi, malgré une austérité renforcée. Pourtant, si on note une certaine accélération de la conjoncture en zone euro, en France, au contraire, l’indicateur du climat des affaires s’est tassé en avril, revenant au niveau auquel il stagne depuis décembre 2013, six points en dessous de sa moyenne historique. 

Le second pari postule que, grâce aux 30 milliards d’euros de baisses de cotisations sociales patronales accordées dans le cadre du « pacte de responsabilité » et du Crédit d’impôt compétitivité, les entreprises créeraient quelque 800 000 emplois supplémentaires d’ici à 2017. Cette façon de prétendre améliorer l’emploi en baissant le « coût du travail » est depuis longtemps un fiasco. 

Cette prétendue médication contre le chômage ne fait qu’accroître les profits disponibles, immédiatement absorbés par le « coût du capital » en dividendes, intérêts et placements financiers. Elle torpille le « modèle social français » en déresponsabilisant toujours plus les entreprises et en reportant sur le dos des salariés et de leurs familles le poids du financement des déficits. L’insuffisance de la demande et des qualifications que cela entraîne mine l’appareil productif et accélère les délocalisations.

Il faut rompre avec cette politique qui conduit le pays dans le mur et la gauche à l’échec. Cela exige de mobiliser l’argent des profits, des fonds publics et du crédit bancaire, jusqu’à la Banque centrale européenne, pour un nouvel essor des investissements matériels et de recherche conditionné par des objectifs chiffrés d’emplois et de formations correctement rémunérés, sous le contrôle des salariés et des populations.

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Thierry Lepaon sur Europe1 (22/04/2014)

Posté par communistefeigniesunblogfr le 25 avril 2014

 

 

http://www.dailymotion.com/video/x1qhh7m

sur dailymotion

par Europe1fr

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« Ce qu’ils veulent, c’est la suppression pure et simple des Prud’hommes ! »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 24 avril 2014

 

Gérard Filoche :

« Ce qu’ils veulent,

c’est la suppression pure et simple des Prud’hommes ! »

 

Capturermcfiloche *

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  L’ancien inspecteur du travail dénonce un déni

  de démocratie sociale

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Le projet de réforme dont le vote à marche forcée aura lieu fin mai, prévoit la désignation des conseillers Prud’hommes, non plus sur une élection, mais sur la mesure de l’audience des organisations syndicales. Un grave recul démocratique dénoncé, entre autres, par la CGT.

Élus tous les 5 ans au suffrage universel, les conseillers Prud’hommes sont une force inestimable pour les salariés qui veulent obtenir réparation d’un préjudice subi de la part de leur employeur, qu’ils soient précaires, privés d’emploi ou retraités. Cela représente 200 000 affaires par ans, dont 80% sont jugées en première instance et confirmées en appel. Malgré le fait que les employeurs aient généralement tendance à « jouer la montre » en multipliant les recours et en tardant indemniser les salariés lésés, cette juridiction constitue un contre-pouvoir important et un élément majeur de la démocratie sociale.

D’ailleurs, quand elle était encore à la tête du MEDEF, Laurence Parisot avait déclaré que les Prud’hommes étaient « générateurs d’insécurité pour les patrons », preuve s’il en fallait de leur utilité pour les salariés !

L’actuel projet de réforme des élections prud’homales initialement abordée dans le projet de loi sur la formation professionnelle, puis retirée, est finalement de retour devant le Parlement. Un nouveau projet de texte a été déposé fin mars par le gouvernement. Le projet de loi sera soumis aux sénateurs le 14 mai et examiné par l’Assemblée Nationale dans la foulée en procédure accélérée, pour une adoption définitive fin mai. S’il est adopté la loi fondera désormais la désignation des conseillers prud’hommes, non plus sur une élection, mais sur la mesure de l’audience des organisations syndicales de salariés et d’employeurs (reposant sur les résultats du premier cycle de mesure de l’audience syndicale, disponible depuis 2013). Pire, dans un deuxième temps (à l’horizon 2017), les sièges de conseillers employeurs seraient attribués aux organisations patronales via la mesure de la représentativité patronale, qui vient tout juste d’être introduite par la loi sur la formation professionnelle.

« Il s’agit d’un énorme recul de la démocratie sociale», dénonce à l’unisson les représentants de Force Ouvrière, de la CGC, la FSU, de Solidaires, et bien sûr de la CGT, à l’initiative d’une pétition, pour défendre cette juridiction unique en Europe.

« Cette suppression de l’élection des conseillers prud’hommes au suffrage universel est une attaque à la citoyenneté et un déni de démocratie car 5 millions de chômeurs, ainsi que les travailleurs précaires, se verraient privés de toute expression vis-à-vis de leurs juridictions prud’homales, ne participant pas aux élections des représentants du personnel au sein des entreprises, scrutin sur lequel la représentativité syndicale est désormais mesurée … De même, 5,4 millions de salariés ne pourraient pas faire entendre leur voix en 2015 n’ayant pas été pris en compte dans la mesure de la représentativité actuelle », explique l’organisation syndicale(CGT) sur son site.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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