Pour la libération de Marwan Barghouthi et de tous les prisonniers politiques palestiniens
Posté par communistefeigniesunblogfr le 11 avril 2014
Barghouti, le prisonnier qui a les clés de la paix
Pierre Barbancey – Vendredi, 11 Avril, 2014
Jeudi à Paris, la campagne internationale
«Libérez Marwan Barghouti et tous les prisonniers
politiques palestiniens» a connu un nouvel élan.
«Le contexte politique est devenu extrêmement
complexe», a rappelé Fadwa Barghouti avec,
à ses côtés, de nombreuses personnalités, dont Patrick
Le Hyaric, député européen et directeur de l’Humanité,
Nicole Kiil-Nielsen, qui siège également à Bruxelles, Claude Léostice, présidente de la plate-forme
des ONG françaises pour la Palestine, ou Taoufiq Tahani, président de l’Association France-Palestine
solidarité (AFPS).
Une situation qui replace la question de la libération des prisonniers politiques palestiniens – ils sont
près de 5 000 – et singulièrement celle de Marwan Barghouti sous un nouveau jour.
[...]
… dès septembre 2000, responsable du Fatah en Cisjordanie, alors que la direction nationale est aphone,
il appelle à la levée du peuple palestinien contre les colons et l’armée israélienne d’occupation,
là où elle est positionnée dans les territoires palestiniens.
Marwan Barghouti est un député. Qui plus est, président du groupe d’amitié parlementaire Palestine-France.
Arrêté illégalement en 2001, il purge actuellement une peine de trois fois la prison à vie. Les pressions
israéliennes n’ont pas eu raison de sa détermination. Tant son combat politique est profond. Une aura,
un charisme, qu’il a mis au service de son peuple. Il a rédigé un « Document des prisonniers », paraphé
par l’ensemble des formations palestiniennes, qui est aujourd’hui une référence. Référence à la lutte
pour l’État palestinien dans les frontières de 1967 aux côtés d’Israël, avec Jérusalem-Est comme capitale.
La question de la libération des prisonniers politiques palestiniens est maintenant au cœur du règlement
du conflit. « Cette campagne vise à contester la vision sécuritaire d’Israël », souligne Majed Bamya,
chargé du dossier auprès du ministère palestinien des Affaires étrangères.
« Le message est que la liberté des prisonniers et la fin de la colonisation ne sont pas
une résultante d’un accord de paix mais le passage nécessaire vers un accord de paix. »
Une idée nouvelle et essentielle. (…)
[Article complet sur humanite.fr]
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