Valls s’apprête à poursuivre le « sale boulot » commencé par Sarkozy
Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 avril 2014
Que faut-il retenir du discours de Manuel Valls
devant l’Assemblée nationale ?
Coût du travail, rythmes scolaires, transition énergétique…
Retrouvez toutes les principales déclaration du Premier ministre
lors du très attendu discours de politique générale, ce mardi
dans un hémicycle plein à craquer.
- Coût du travail, série d’annonces
Le Premier ministre a annoncé une baisse des cotisations salariales pour les salariés payés au Smic à compter du 1er janvier 2015. « Le pacte est aussi un pacte de solidarité, il doit améliorer le pouvoir d’achat des salariés les plus modestes. Le meilleur moyen, c’est d’agir sur les cotisations salariales pour augmenter le salaire net, celui que l’on touche à la fin du mois. Dès le 1er janvier 2015, elles seront diminuées pour les salaires au niveau du Smic« . La mesure permettra de « procurer 500 euros par an de salaire net supplémentaire » aux salariés concernés, qui touchent le salaire minimum. « C’est presque la moitié d’un 13e mois pour un salarié payé au Smic », a-t-il fait valoir, soulignant que « ce gain sera dégressif entre le Smic et 1,3 fois le Smic ». Les travailleurs indépendants et artisans bénéficieront par ailleurs d’une baisse de plus de trois points de leurs cotisations famille dès 2015 (un milliard d’euros). Manuel Valls a également annoncé la suppression totale en trois ans de la Contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) payée par 300.000 entreprises, soit environ six milliards d’euros, et, concernant l’impôt sur les sociétés, l’extinction en 2016 de la surtaxe instaurée lors du quinquennat précédent. Le taux normal de l’IS sera en outre abaissé à 28% en 2020, avec une première étape intermédiaire en 2017, a-t-il ajouté.
- Réforme territoriale, « quatre changements majeurs »
« Je propose de réduire de moitié le nombre de régions dans l’Hexagone », a dit le Premier ministre. Il existe actuellement 26 régions (dont 22 en métropole). Manuel Valls a également décidé « d’engager le débat sur l’avenir des conseils départementaux« , nouvelle appellation des conseils généraux. « Je vous propose leur suppression à l’horizon 2021″, a-t-il ajouté. Le nouveau chef du gouvernement a en outre proposé « la suppression de la clause de compétence générale » pour les collectivités territoriales. Cette clause permet à une collectivité — région, département ou commune — d’intervenir dans tous les domaines qu’elle juge nécessaires. Évoquant « quatre changements majeurs susceptibles de dépasser les clivages partisans », il a enfin annoncé « une nouvelle carte intercommunale, fondée sur les bassins de vie » qui entrera en vigueur « au 1er janvier 2018″.
- Poursuivre le redressement des comptes publics « tout au long du quinquennat »
Manuel Valls a affirmé qu’il fallait poursuivre le redressement des comptes publics « tout au long du quinquennat » et a confirmé l’objectif de réduire de 50 milliards d’euros la dépense publique de 2015 à 2017. « Je suis dans le respect de nos engagements, pour le sérieux budgétaire, pas pour l’austérité », a-t-il dit. Expliquant néanmoins ne pas vouloir « casser la croissance », il a proposé un « changement de rythme pour éviter tout recours à l’impôt et financer le redressement de notre économie ». Pour cela, a-t-il confirmé, 50 milliards d’euros seront économisés sur la dépense publique, un « effort (qui) sera partagé par tous ». « L’Etat et ses agences en prendront la plus grande part, 19 milliards d’euros, 10 milliards proviendront de l’assurance maladie et 10 milliards supplémentaires des collectivités locales », a-t-il détaillé. Et « le reste viendra d’une plus grande justice, d’une mise en cohérence et d’une meilleure lisibilité de notre système de prestations », a-t-il déclaré, sans davantage de détails. Pour faire des économies, il a également énoncé « l’objectif d’engager le débat sur l’avenir des conseils départementaux », se disant favorable à leur « suppression à l’horizon 2021″.
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