« Mur des cons » : l’acharnement contre le Syndicat de la magistrature
Posté par communistefeigniesunblogfr le 14 mars 2014
« Mur des cons » :
l’acharnement contre le Syndicat de la magistrature
La présidente du Syndicat de la magistrature (SM) Françoise Martres,
a été mise en examen le mois dernier pour « injure publique » dans l’affaire
du « mur des cons », un panneau de photos de personnalités, principalement
de droite, affiché dans ses locaux.
Le syndicat qui dénonce « une manipulation grossière qui n’a qu’un seul but : museler un syndicat qui gêne
une certaine droite ».
Dans un communiqué ce vendredi, le Syndicat de la magistrature dénonce « une manipulation grossière qui n’a qu’un seul but : museler un syndicat qui les gêne et qui a fait de la défense des libertés publiques un combat » et « l’instrumentalisation à laquelle se livre une certaine droite qui tente par tous moyens de détourner l’attention des citoyens de la mise en cause de l’ancien chef de l’État dans des affaires judiciaires ». Selon une source judiciaire, Françoise Martres a été mise en examen le 17 février pour injure publique à l’encontre du chef de file des députés UMP Christian Jacob et du général Philippe Schmitt, qui avait critiqué le « laxisme » de certains juges après l’assassinat de sa fille.
Révélée en avril 2013, l’existence de ce mur avait été confirmée par le Syndicat de la magistrature qui avait précisé qu’il avait été installé dans le local sous la précédente majorité, « à une époque où les magistrats étaient très critiqués ». Sur le panneau de photos figuraient plusieurs personnalités telles que Brice Hortefeux, Michèle Alliot-Marie, Nadine Morano, le magistrat Philippe Courroye, le criminologue Alain Bauer, l’ancien ministre et ex-entraîneur du XV de France Bernard Laporte, Alain Minc ou Jacques Attali… Les images avaient été fournies à Atlantico après qu’un journaliste de France 3, Clément Weill-Raynal, les eut filmées lors d’un tournage pour sa chaîne. Il avait été sanctionné par son employeur, qui lui avait reproché d’avoir menti sur l’origine des images, alors qu’il avait convaincu sa chaîne de les utiliser et de les commenter lui-même dans le journal télévisé après leur diffusion par Atlantico.
Dans son communiqué vendredi, le syndicat « conteste que cet affichage – qu’il n’a jamais eu l’intention de rendre public – puisse être assimilé à une quelconque publication syndicale ». « Ce sont les méthodes douteuses d’un journaliste et la diffusion par le site Atlantico.fr de cette vidéo filmée à l’insu des occupants de ce local qui sont seules à l’origine de la publicité donnée à ces image », ajoute-t-il.
Lire aussi :
Publié dans France, La Poste, SOCIETE, Syndicats | Pas de Commentaire »