Rencontre AFPS-PCF : Communiqué commun

Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 mars 2014

 

Rencontre AFPS-PCF : Communiqué commun

 

afpspcf

  Une rencontre a eu lieu jeudi 20 mars entre Pierre Laurent,

  secrétaire national du Parti communiste français (PCF)

  et Taoufiq TAHANI, président de l’Association France

  Palestine solidarité (AFPS) au siège du PCF.

 

Étaient également présents : Lydia Samarbakhsh, chargée des Relations internationales à la Coordination

nationale du PCF, et Didier Fagart, secrétaire général de L’AFPS.

La rencontre qui s’est déroulée dans un excellent climat avait pour objectif de procéder à un échange de vues

sur la situation de la Palestine et d’examiner, à la fois, les exigences politiques à porter à l’attention

du gouvernement français, et les actions communes susceptibles d’être menées en ce sens.

Les deux parties partagent la même appréciation et inquiétude de la situation sur le terrain, et des difficultés

majeures auxquelles font face les Palestiniens, sur le plan politique, économique et social,

ainsi que sur la responsabilité première du gouvernement israélien dans le maintien de cette injustice,

qui constitue une violation permanente du droit international. Ils ont souligné les obstacles majeurs

à tout processus de paix que représentent :

  • L’occupation de la Cisjordanie par l’armée israélienne, la répression des manifestations pacifiques

des Palestiniens, les arrestations arbitraires ;

  • La poursuite de la colonisation, tant dans la zone C de Cisjordanie qu’à Jérusalem Est, pour empêcher

la création de l’État palestinien ;

  • Le blocus de Gaza appliqué par l’État d’Israël depuis 7 ans et qui place 1.7 million de Palestiniens

dans une situation humanitaire insupportable.

Cette situation est connue de tous, et dénoncée par une grande majorité de pays, à l’Assemblée générale

de l’ONU, dans les comités spécialisés, et dans nombre d’autres instances internationales et de la société civile.

En revanche, la volonté politique pour y mettre fin  fait défaut et se traduit par l’inertie des gouvernements

et de l’Union européenne qui se défaussent sur les négociations bilatérales entre Israéliens et Palestiniens,

alors que ces négociations ne peuvent déboucher, sans un cadre multilatéral fondé sur le droit international.

[Lire la suite sur PCF.fr]

Lire également :

Capturepalestinelacaseprison  Clic sur l’image pour voir la vidéo

 

  Un documentaire pour défendre la cause des prisonnier(e)s

  politiques et d’opinion palestinien(e)s

 

 

Publié dans France, GAZA - PALESTINE, Israel, PCF, Pierre Laurent | Pas de Commentaire »

La nausée, l’éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 mars 2014

 

La nausée, l’éditorial de Jean-Emmanuel Ducoin

 

huma2003

L’illusion médiatico-politique n’aura donc pas duré.

Durant quinze jours, à la manière du célèbre proverbe

de Confucius (« quand le sage montre la lune, le sot

regarde le doigt »), la justice de la République montrait

le et les coupables, et pendant ce temps-là, maîtres

en illusions, les affidés voulaient nous forcer à regarder,

tous, dans la mauvaise direction.

Ils souhaitaient que « l’affaire » Sarkozy devienne « l’affaire »

Taubira. La patience a parfois des avantages que la justice

d’un État de droit réclame. Oui, « l’affaire » Sarkozy est

redevenue une affaire d’État. Et pas n’importe laquelle.

 

 

Après la publication par Mediapart d’extraits des fameuses écoutes judiciaires de l’ex-président, les Français découvrent, ahuris, l’accablante opération de corruption mise en place par la Sarkozye. S’ils sont avérés dans les jours qui viennent – comment imaginer le contraire –, ces enregistrements confirmeraient que l’ancien hôte de l’Élysée et son avocat, Thierry Herzog, étaient bel et bien renseignés par le haut magistrat Gilbert Azibert. Nicolas Sarkozy risque d’être accusé de prévarication. Ci-devant, l’un des scandales les plus énormes de la Ve République.

Tout de même, souvenons-nous des jours derniers.

Par une stratégie de contournement qui vient d’exploser en plein vol, tout avait été fait pour que le tumulte des éditocrates nous pousse à oublier les scandales à répétition du pouvoir sarkozyste et, surtout, le scandale des scandales pourtant exposés là, sous nos yeux. Les maladresses et les demi-mensonges du gouvernement avaient bien aidé au détournement d’intérêt. Maintenant c’est fini, retour aux choses sérieuses. Les mots divulgués à la France entière donnent le vertige et montrent à quel point Nicolas Sarkozy, dans l’exercice de la fonction suprême, se moquait éperdument de la justice, des juges et du droit. Ces informations mettent à nu un véritable système élaboré par l’ex-président en personne qui ne visait qu’à avilir la justice de son pays, lui, le garant des institutions. Nous savons désormais que le juge Azibert est directement intervenu auprès de trois magistrats de la Cour de cassation dans l’affaire Bettencourt. Téléphones anonymes, noms d’emprunts, rendez-vous dans une principauté de pacotille pour affairistes sans scrupule, menaces et insultes – « ces bâtards de Bordeaux», s’étouffe Me Herzog en parlant des juges –, le chef de l’État a orchestré un véritable complot contre l’institution judiciaire. De quoi avoir la nausée. Le palais de l’Élysée n’était-il donc que le QG d’une mafia politique dirigée par un cabinet noir ?

La victimisation a fait long feu ; chaque jour un peu plus nous découvrons l’ampleur du mal.

En essuyant ses talons sur « la » politique, le petit bonapartiste des copains et des coquins a abîmé la République. Jusqu’ici, la question de son retour en 2017 ne se posait que par défaut. Si la vie des Français avait vraiment changé depuis l’élection de François Hollande, la peur, légitime, de son retour, aurait été balayée depuis longtemps. Assistons-nous, en direct, à l’arrêt du come-back programmé ?

 

[Lire la suite]

 

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Le FN en passe de devenir le parti unique des matinales radiophoniques !

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 mars 2014

 

Le FN, ce parti unique des matinales radiophoniques

 

CaptureRegards

  Le Front national, parti d’extrême droite qui aime tant

  se déguiser en parti « anti-système », a démontré ce matin

  qu’il était bien implanté dans le système médiatique.

  On avait beau changer de fréquence sur sa radio, tour à tour,

  il y avait Ravier (FN) sur France Info, Philippot (FN) sur France

  Inter et Le Pen (FN) à RMC et BFM-TV. Le FN est en passe

de devenir le parti unique des matinales radiophoniques !

 

Et que l’on ne nous parle pas de coïncidence. Le CSA a pointé « certains déséquilibres non encore compensés » dans ses relevés, en précisant même que 43 % du temps d’antenne de BFM TV consacrés à l’enjeu national des élections municipales étaient squattés par le parti d’extrême droite entre le 10 février et le 7 mars 2014. Un chiffre effarant, à mettre en regard avec le sort médiatique fait au PCF, pourtant 3eme parti en terme d’élus municipaux, présentant des candidats sur 7500 listes contre moins de 600 pour le FN.

Au soir du premier tour dimanche, si le FN fait un score important, le PCF invite certains médias à balayer devant leur porte. A force de jouer avec le feu, il finit par prendre. Les électeurs ont un bon moyen de déjouer ce mauvais scénario. Ils disposent pour cela d’un atout maitre : leur bulletin de vote. En votant pour les listes du Front de gauche et de large rassemblement soutenues par le PCF, ils feront tort aux Cassandre de tous bords qui annoncent un succès du FN tout en l’organisant. Ils feront œuvre de démocratie.

Communiqué du PCF

 

Temps de parole : BFM, la part belle au FN

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Espagne : un avenir nouveau peut poindre le 22 mars

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 mars 2014

 

Une marche géante va « prendre Madrid » le 22 mars

 

Capturemarche madridJean Ortiz, L’Humanité, 15/03/14

Depuis des mois se prépare dans toute l’Espagne

la (les) »Marche(s) de la dignité ». En colonnes venues

de toutes les latitudes de la Péninsule, le 22 mars, elle,

elles, vont « envahir » Madrid. Sur toutes les routes,

des marcheurs sont déjà à l’effort depuis des jours,

vers la capitale.

 

En ruisseaux humains qui vont devenir des flots, des vagues, à l’approche du 22 mars… Et c’est dur. Cela nécessite du courage, de bons souliers ! et une logistique solidaire lourde. Des milliers d’autres « marcheurs » arriveront à Madrid en bus. Les drapeaux républicains flottent.

Une multitude de chômeurs (six millions en Espagne), de « sans terre » (alors que de grands « cortijos » de 30.000 hectares ou plus monopolisent la terre en Andalousie), de précaires, de victimes des expulsions locatives, comptent camper à Madrid et y rester. Sur leur parcours, ils ont été reçus dans villes et villages, déclinant les revendications dans les rencontres, les assemblées, avec leurs hôtes travailleurs, étudiants, paysans, fonctionnaires…

Il peut y avoir un avant et un après le 22 mars. Plus d’un million de « marcheurs » sont attendus. Au départ, l’idée a été lancée par le Syndicat andalou des travailleurs, de Diego Cañamero, le « Front civique-Nous sommes la majorité » de l’ex secrétaire général du PCE Julio Anguita et les « Campements dignité d’Estrémadure ».

Le manifeste et les revendications « agglutinantes » ont permis que nationalement les marches soient soutenues par Izquierda Unida, la CGT, la CNT-AIT, de nombreux collectifs de lutte, et localement par une constellation d’ « assemblées populaires », une multitude de mouvements sociaux, les « marées » vertes des enseignants, blanches des personnels de la santé, contre les privatisations, rouges des travailleurs licenciés de la multinationale Coca Cola, des comités larges regroupant les différentes colères, le PCE, les « plates-formes » contre les dizaines de milliers d’expulsions consécutives à l’explosion de la « bulle spéculative immobilière » (86.000 familles andalouses ont ainsi été expulsées de leurs maisons et appartements par les banques), Attac, les collectifs 15M ou issus du 15 M, la Gauche anticapitaliste, les associations de quartier, de voisins, les organisations citoyennes…

Les deux grands syndicats UGT et CCOO se sont jusqu’à présent tenus à l’écart du mouvement, nationalement, mais l’unité syndicale s’est matérialisée au Pays basque, en Galice, à Valencia, à Murcie, en Andalousie… et l’ensemble des syndicats de salariés de ces régions convergent déjà ensemble vers Madrid.

Entraîner « la gauche qui traîne les pieds »

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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Municipales : « Comment le FN pense mettre ses élus municipaux en ordre et aux ordres »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 mars 2014

 

Comment le FN pense mettre ses élus municipaux en ordre et aux ordres

 

(source : http://www.visa-isa.org – extraits)

Le FN a mis sur son site un petit guide pratique à l’usage de ceux qui parmi ses candidats seront élus. Il émane du secrétariat national aux élus et est préfacé par Steeve Briois, secrétaire général du FN et tête de liste à Hénin-–Beaumont.

C’est un fascicule d’une centaine de pages, qui se veut la présentation des « problématiques administratives, techniques et politiques » qui se poseront à l’élu. Il doit aider l’élu frontiste à réaliser l’ambition du parti qui est « sa progression électorale et son implantation locale ». La confiance en la victoire et la volonté de traduire efficacement dans les communes la doctrine du parti, sont clairement exposées.

Après l’avoir lu, force est de constater que c’est un implacable ordre de mission en huit rubriques, mais pour ces raisons mêmes, c’est aussi une radiographie du comportement du FN au sein du conseil municipal, et des moyens mis en oeuvre pour aller en 2017 à la victoire.

Les sept premières rubriques sont accompagnées chacune d’une annexe qui reprend les textes de loi indispensables : le code général des collectivités territoriales le plus souvent et le code des marchés public. Ce guide a sans doute été rédigé par un ou des spécialistes de la gestion municipale, tant est précis par exemple la présentation des compétences du maire et du conseil municipal ; le savoir faire pour lire les différents comptes d’un budget et l’art de comparer plusieurs budgets entre eux et de dégager les augmentations et les ratios.

  • L’élu frontiste a pour mission de passer au crible les comportements politiques locaux, de trouver matière à scandale en épluchant les budgets, les actes de la mandature précédente.

[...]

  • La première rubrique l’installation du conseil municipal est révélatrice de la trajectoire qui se met en place : ne pas rater une occasion de définir la pensée du FN, ne se compromettre en rien, s’abstenir ou être contre et le faire savoir, par tract et voie de presse.

[...]

  • Être au conseil municipal c’est pour l’élu frontiste demander que soit appliqué localement le projet du FN et il est ici décliné dans ses implications concrètes

[...]

  • L’élu frontiste est un censeur qui connaît ses dossiers et qui cherche la faute,

[...]

  • l’élu frontiste est surtout une courroie de transmission de son parti.

[...]

  • POUR LE FN Un bureau, l’aide d’un assistant qui lui préparera un condensé de la presse nationale et locale, la création d’un journal et l’utilisation du journal municipal pour faire passer des articles sur le travail du groupe au sein du conseil municipal.

[...]

  • RECRUTER AU FN LES AGENTS TERRITORIAUX

[...]

  • La violence extrême pour ceux qui s’opposent

La politesse est de façade et le mépris ce qui autorise la plaisanterie entre soi : le tout refus d’un cadre d’accéder à ce qui lui est demandé vient de ce qu’il est idiot selon la formule d’Audiard reproduite : « par ce que les cons ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnaît ». S’il est intelligent, il faut être poli mais ferme et lui rappeler que l’élu FN est un élu du peuple. Cette politesse qui cache le temps de la conquête du pouvoir, la violence extrême pour ceux qui s’opposent : harcèlement, hallali jusqu’au suicide, calomnies y compris sur les cadavres comme on l’a vu de la part du maire et de ses adjoints à Orange …

Voilà le sombre tableau de ce travail de vautour qui fait froid dans le dos et qui est bien loin de la profession de foi du 21 avril 2014, exception faite de la connaissance des dossiers : Il ne s’agit pas de travailler pour le bien public mais d’occuper la place, d’en connaître tous les rouages, de distiller propagande et calomnie, tout en ne faisant rien, ne se mêlant de rien, attendre de concentrer le pouvoir entre leurs mains – opération de second temps – pour détruire et fouler au pied la démocratie et les principes de l’égalité entre les citoyens.

 

Vu sur filpac-cgt.fr  (point n°10)

[Lire l’article original]

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Les assistés du CAC 40 peuvent dormir tranquille

Posté par communistefeigniesunblogfr le 20 mars 2014

 

Aides publiques

Un pacte de rentabilité pour le CAC 40

 

L’HUMANITÉ – 18 mars 2014 – Clotilde Mathieu

Malgré l’opacité sur les crédits d’impôt recherche et compétitivité emploi, l’Humanité a obtenu leurs montants pour 16 multinationales du CAC. En 2013, malgré leurs 28 milliards d’euros de bénéfices, ces dernières ont gagné 1,72 milliard d’euros sur leur impôt.

Une véritable gabegie d’aides publiques.

Pour l’un 20 milliards d’euros, 5,8 milliards pour l’autre. A eux deux, le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et le crédit d’impôt recherche (CIR) pompent plus de 25,8 milliards d’euros dans les caisses de l’état. Une cagnotte qui devrait s’amplifier dans les prochaines semaines.

Car le patronat presse. Il lui faut toujours plus. Et pourquoi pas 100 milliards d’euros, comme l’a suggéré Pierre Gattaz au mois de janvier  ? La compétitivité et l’emploi seraient en jeu. La ficelle est énorme.

Mais pas pour François Hollande, séduit par l’argument d’un « coût » du travail jugé trop élevé, qui n’hésite pas à reprendre également l’argument des marges historiquement basses, quitte à distribuer les deniers publics sans émettre le moindre critère d’attribution, ni d’évaluation.

Le comité de suivi ne dévoilera qu’une première estimation en 2017. En attendant, le gaspillage se poursuit et le chômage grimpe et les coupes budgétaires s’accentuent. Dans quelques semaines, les entreprises pourront se gaver de 10 milliards d’euros de crédit en plus, avec la mise en application du pacte de responsabilité.

De quoi ravir celles du CAC, puisque le pactole de crédits est déjà quasi équivalant aux 36 milliards d’euros que rapporte l’impôt sur les sociétés. Avec l’opacité qui règne sur le montant alloué à chaque dispositif, l’Humanité, avec l’aide de la CGT, n’a pu se pencher que sur 16 entreprises de l’indice vedette.

Les assistés du CAC

Le résultat donne la nausée. Malgré de bons résultats 28 milliards d’euros , pour une année de crise, les 16 se sont partagé 1,72 milliard de CIR et CICE, soit en moyenne 108 millions d’euros par groupe. Ce sont surtout les actionnaires qui ont ramassé la mise, avec 20 milliards d’euros.

En tête des assistés du CAC :

- Renault,

- Sanofi,

- Safran

- et Carrefour

- et, plus loin,Total, qui touche 90 millions d’euros d’aides publiques, dont 70 millions d’euros au titre du CICE. Avec 8,6 milliards d’euros de bénéfices, dont 49 % 1,3 milliard d’euros vont directement dans les poches des actionnaires, ce groupe a les moyens de ses investissements. Pourtant, en août, son PDG, Christophe de Margerie, annonçait qu’« un certain nombre de restructurations » auraient lieu en France.

Les rapports pleuvent pour dénoncer le CIR, la plus grande niche fiscale jamais créée dans le pays.

Car les multiples réformes réalisées sous Sarkozy ont fait de la France le plus grand paradis fiscal, sous prétexte de recherche. Les entreprises se sont ruées sur le dispositif. Le nombre de déclarants au CIR a été multiplié par 2 entre 2008 et 2012, alors que les effectifs de la recherche et du développement en France ont fondu dans la même période de 11 %.

L’exemple de Sanofi est éloquent.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

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« conte commun » : Le court métrage de la campagne du Front de Gauche à Lille

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 mars 2014

 

La vie chère, une réalité au quotidien pour la majorité des lillois.

Visionnez ici le court métrage réalisé sur ce thème par une équipe de techniciens,

réalisateurs et comédiens bénévoles pour la campagne des municipales.

 

Image de prévisualisation YouTube

sur youtube

l’humain d’abord

PCF Lille : Festimeeting le 19 mars au Gymnase – 18h30

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Le mal-être des chercheurs

Posté par communistefeigniesunblogfr le 19 mars 2014

 

Le travail dans tous ses états

Le mal-être des chercheurs transformés en orpailleurs

 

cnrs

  Syndicats et enquêtes récentes établissent

  que les chercheurs sont de plus en plus mis

  sous pression. En cause, une baisse du temps

  de travail consacré à la recherche,

  un poids accru de la hiérarchie et des outils

de contrôle et la course aux publications

et à l’obtention de contrats.

« Le métier de chercheur, c’est de chercher de l’argent. C’est une source de déprime, on est dans un truc qui n’a plus rien à voir. Mais est-ce qu’on peut faire de la recherche sans argent ? ». Ce témoignage anonyme, extrait d’une étude qualitative de « psycho-dynamique du travail» conduite en 2012 par Christophe Demaegdt et Marc Guyon, résume la tension à laquelle le milieu de la recherche publique est confronté depuis plusieurs années. Si la France jouit d’un réseau d’établissements publics à caractère scientifique et technologique (EPST) dynamique et varié (CNRS, INRA, INSERM…), de récents travaux pointent un glissement alarmant: celui de scientifique, tourné vers la recherche fondamentale ou appliquée, à celui de chercheur d’or ; les prérogatives initiales du chercheur n’ayant cessé de perdre du terrain sous l’effet du « new public management » et des modifications brutales de leur cadre de travail.

Mi-temps pour chercher des financements

« Les chercheurs sont sommés de devenir des entrepreneurs (…). Ils doivent aujourd’hui satisfaire un ensemble de tâches administratives et commerciales pour obtenir la possibilité, toujours éventuelle, de pouvoir avoir un contrat lequel leur permettrait d’obtenir un budget, soumis à des règles de gestion contraignantes et à des lourdeurs administratives » constatent les auteurs de l’enquête remise au comité de pilotage du partenariat CNAM-CNRS. Autant d’occupations qui détournent le chercheur de sa vocation et œuvrent « contre ce qui a de l’importance pour lui ».

[...]

3 suicides

Dans un tel contexte, « l’accentuation du mal-être des chercheurs et des personnels est inexorable » renchérit Daniel Steinmetz, secrétaire Général du SNTRS CGT. Dans un communiqué de début février, son syndicat s’alarmait de la « survenue, pour le seul mois de janvier 2014, de trois suicides de personnels travaillant dans des laboratoires et l’administration du CNRS ». S’il reste prudent sur les facteurs (encore indéterminés) qui ont conduit à ces drames, le syndicaliste constate que « deux de ces collègues étaient en congés maladie » et que les conditions de travail se sont durcies avec « la mise en place de procédures copiées sur les entreprises : le time-reporting, les évaluations lourdes, la taylorisation de certains tâches… ». Dans l’étude menée auprès d’un collectif de chercheurs du CNRS, les auteurs corroborent le fait que « les nouveaux dispositifs d’évaluation fonctionnent sur d’autres principes que ceux relevant de la reconnaissance, et mettent l’accent sur les jugements de rentabilité. L’utilité est alors définie en fonction de ce qui est considéré comme étant valorisable (utilité économique, brevets, augmentation de la bibliométrie…) ». Des formes d’évaluation qui excitent « les rivalités, la méfiance et tendent à produire un climat concurrentiel et individualisme ». (…)

[Article complet sur humanite.fr]

A lire aussi :

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Les inégalités sociales mesurées ville par ville

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 mars 2014

 

Municipales :

les inégalités sociales mesurées ville par ville

 

CaptureObsinégalités

capture d’écran

L’Observatoire des inégalités, le Compas et la Gazette des communes viennent de mettre en ligne un outil pour savoir si les inégalités sociales se sont creusées dans chacune des communes de France. A quelques jours des municipales, au data, citoyens !

Une fois rendu sur le site du comparateur des territoires, il suffit de choisir sa région, son département, puis la ville que l’on veut tester. Et les chiffres parlent d’eux-mêmes. Ils indiquent le revenu des 10 % les plus pauvres, le revenu médian, celui des 10 % les plus riches et le niveau des inégalités. Pour ses initiateurs, « l’application a d’abord vocation à permettre à l’ensemble des acteurs de la vie communale, des techniciens en passant par les élus, mais aussi tous les citoyens de disposer d’un instrument de mesure pratique et simple. Cette application doit alimenter le débat sur les politiques sociales à mettre en œuvre au niveau communal, notamment dans le cadre des élections municipales. »

Les auteurs de l’outil de data appellent les citoyens à croiser les données visualisées avec une analyse d’autres indicateurs sociaux, comme « la politique du logement social, l’investissement dans la petite enfance, auprès de la jeunesse ou l’action sociale », pour se faire un avis en vue du scrutin de dimanche prochain.

  • A lire aussi :

« Remodeler les villes en valorisant les pratiques populaires, le travail et le génie des faubourgs », le point de vue de Catherine Tricot, architecte urbaniste, membre du Front de gauche thématique Ville, Habitat, Solidarités Territoriales.

Tribune : « Les centres de santé municipaux sont 
une alternative réelle aux inégalités sociales« 

 

Source : humanite.fr – Stéphane Guérard

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Des milliers de manifestants contre le Pacte de responsabilité

Posté par communistefeigniesunblogfr le 18 mars 2014

 

Des milliers de manifestants contre le Pacte de responsabilité

à 5 jours des municipales !

Capturemanif marseille

capture d’écran

 

Image de prévisualisation YouTube

sur youtube

MyCGT

 

Plusieurs milliers de manifestants, menés par les numéros un de la CGT et de FO Thierry Lepaon et Jean-Claude Mailly, ont défilé ce mardi Paris comme dans de très nombreuses villes en région, pour dire leur opposition au pacte de responsabilité. Compte-rendu.

Les manifestants, qui ont répondu à l’appel de quatre syndicats - CGT, FO, FSU, Solidaires – opposés au pacte de responsabilité, étaient réunis derrière une banderole « Ensemble pour les salaires, l’emploi, les services publics, la Sécurité sociale », scandant « Assez, assez, assez, de cette politique ». « Nous voulons dire au Medef que le chèque qu’il a obtenu de François Hollande ne sera pas un chèque en blanc, nous voulons des résultats en termes d’emplois, de salaires, de service public et de protection sociale. Nous ne sommes pas le club du non, nous sommes porteurs de propositions et les choix qui sont faits ne sont pas conformes à nos attentes », a lancé Thierry Lepaon, qui marchait aux côtés de ses homologues de FO, Jean-Claude Mailly, de la FSU, Bernadette Groison, et de Solidaires, Annick Coupé.

« Salaires bloqués, emplois supprimés, ça suffit »

« Quand on est d’accord, on signe, mais je ne signe pas un truc où il n’y a rien », a de son côté expliqué Jean-Claude Mailly, à propos de l’accord sur les contreparties du pacte de responsabilité, signé par la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC. « Qu’est-ce que les salariés ont gagné avec ce pacte? Rien. Mais M. Gattaz a eu satisfaction », a-t-il dénoncé, jugeant que le gouvernement s’inscrit « dans une logique libérale », de « communication vis-à-vis de la Commission européenne ».

Certains manifestants, arborant des combinaisons en plastique blanc, formaient une banderole humaine dénonçant « Salaires bloqués, emplois supprimés, ça suffit ». Parmi les pancartes, on pouvait lire « Non au pacte d’austérité » ou encore « Sécurité sociale stop à la casse ».

[Lire la suite sur humanite.fr]

Manif de Lille

Cliquer sur les images pour agrandir

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capture d’écran

 

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