La grève de PSA Aulnay : Françoise Davisse a besoin de vous pour achever « On se battra comme des lions ! »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 mars 2014

 

La grève de PSA Aulnay sur grand écran :

bientôt possible grâce à vous

 

psa4

  Pendant plus de deux ans, Françoise Davisse a filmé le combat

  des salariés de PSA Peugeot-Citroën contre la fermeture

  de leur usine à Aulnay-sous-Bois.

  Entre organisation de la mobilisation, affrontement des stratégies

  de la direction, des salariés et du gouvernement,

  On se battra comme des lions se veut un documentaire loin de

  tout misérabilisme, qui s’attache à montrer les rouages humains

  d’une lutte de longue haleine.

 

 

Pour achever ce documentaire, refusé par les chaînes de télévisions, la réalisatrice fait appel à tous ceux

qui aspirent à voir le film sortir en salles à participer à son financement via la plateforme de crowd-funding.

Comment en êtes-vous arrivée à vous intéresser à la grève des salariés de PSA Aulnay ?

Françoise Davisse. Quand la CGT a rendu public le plan secret de la fermeture du site d’Aulnay-sous-Bois

en juin 2011, je ne connaissais pas particulièrement l’usine. Mais je connaissais Philippe Julien [secrétaire général

de la CGT à PSA Aulnay], qui est élu au conseil municipal à Saint-Denis, où j’habite. Je voulais voir quelle stratégie

les salariés allaient adopter pour mobiliser contre la fermeture. J’ai commencé à suivre leurs actions dès octobre 2011.

Quel angle avez-vous choisi pour aborder ce conflit social ?

Françoise Davisse. J’ai déjà réalisé une dizaine de documentaires. Là, je voulais essayer quelque chose

de différent : j’ai vraiment voulu m’attacher à montrer les dialogues entre les salariés, et ne pas me contenter

de raconter la chronique des événements. Je voulais voir comment on fait pour se mobiliser :

Qu’est-ce qui motive ? Qu’est-ce qui bloque ? Et montrer, humainement, ce que c’est que se bagarrer.

Quels enseignements en avez-vous tiré ?

Françoise Davisse. Le fait de lutter et de se mettre en grève modifie complètement la place de la personne

dans l’usine. Ils font habituellement un boulot où on ne se parle pas, très répétitif, où chaque geste est réfléchi

par le management. Tout d’un coup, s’engager dans la lutte permet d’avoir un avis, de le dire, d’en discuter

avec d’autres, de décider de son emploi du temps. On en arrive à des situations où un ouvrier est capable

de dire au chef de cabinet de Montebourg qu’il a tort et de pouvoir argumenter pourquoi. Cette grève a été portée

par des militants qui avaient déjà l’expérience de deux grèves – en 2005 et 2007 – donc ils savaient monter

un comité de grève et faire circuler la parole. Ça a donné un mouvement très démocratique, basé sur une mise

en commun, des discussions, des actions collectives. Il n’y avait pas un leader qui disait « Venez derrière moi » :

chacun pouvait donner son avis et avait une responsabilité, une tâcher à assumer.

[Lire la suite sur humanite.fr]

  • A consulter :

Le site de Comme des lions

PSA : moins de pertes, pas plus d’emplois

Accord PSA-Dongfeng : À quoi joue l’État français?

 

On se battra comme des lions !

Si les 10 000 euros de dons sont atteints, on peut espérer voir le film en salles à la rentrée.

http://www.dailymotion.com/video/x19p3q9

sur dailymotion

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Éric Toussaint : Il faut imposer une véritable taxe Tobin au lobby bancaire

Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 mars 2014

 

Il faut imposer une véritable taxe Tobin au lobby bancaire

 

Par Éric Toussaint, maître de conférences à l’université de Liège, président du CADTM Belgique,

membre du Conseil scientifique d’Attac (1).

 

taxeTobin  Dans une tribune, Éric Toussaint, maître

  de conférences à l’université de Liège,

  président du CADTM Belgique, membre

  du Conseil scientifique d’Attac nous explique

  comment enrayer le fléau de la spéculation

  sur les monnaies.

  Les banques sont les principaux acteurs sur le marché

  des devises et elles entretiennent une instabilité

permanente des taux de change.

Plus de 95 % des échanges de devises sont de type spéculatif.

Une infime partie des transactions quotidiennes en devises concerne des investissements, du commerce de biens et de services liés à l’économie réelle, des envois de migrants. Le volume quotidien des transactions sur le marché des devises tournait en 2013 autour de 5 300 milliards de dollars ! Les banques qui disposent, comme les fonds de placement mutuel, de très importantes liquidités en usent et en abusent en poussant des monnaies à la baisse ou à la hausse afin d’obtenir des gains sur les différentiels de taux de change. Les banques jouent également de manière déterminante sur des dérivés de change qui peuvent provoquer des pertes considérables, sans compter les méfaits de l’instabilité des monnaies pour l’ensemble de la société. À partir de mai 2013, les monnaies de grands pays dits émergents (Inde, Brésil, Afrique du Sud, Russie, Turquie, Argentine…) ont été soumises à des attaques spéculatives et ont perdu dans certains cas jusqu’à 20 % de leur valeur. Le taux de change entre le dollar et l’euro est aussi l’objet de la spéculation.

Le marché des changes constitue le compartiment du marché financier global qui, aux côtés du marché des dérivés, a enregistré la plus forte croissance. Entre 1970 et 2013, le volume des transactions sur les monnaies a été multiplié par plus de 500 (passant d’un peu plus de 10 milliards à 5 300 milliards de dollars par jour). Alors qu’en théorie, la fonction principale des marchés des changes est de faciliter les échanges commerciaux internationaux, en 2013, le montant des transactions liées aux échanges de marchandises ne représentait même pas 2 % du montant des transactions quotidiennes sur le marché des changes.

En 1979, il fallait l’équivalent de 200 journées d’activité sur les marchés de change pour atteindre le volume annuel des exportations mondiales. En 2013, 3,5 journées d’activité sur les marchés de change suffisaient à atteindre le volume annuel des exportations mondiales de marchandises. Cela indique à quel point les activités des marchés monétaires sont déconnectées de l’économie productive et du commerce des marchandises.

En 2013, quatre banques à elles seules contrôlaient 50 % du marché des changes (Deutsche Bank, 15,2 % ; Citigroup, 14,9 % ; Barclays, 10,2 % ; UBS, 10,1 %). Si on ajoute la part de six autres banques (HSBC, JPMorgan, Royal Bank of Scotland, Credit Suisse, Morgan Stanley, Bank of America), on atteint 80 % du marché. La moitié des échanges a lieu sur le seul marché de Londres.

Après le scandale du Libor, celui du marché des changes

Alors que le scandale de la manipulation du Libor (il s’agit des taux d’intérêt auxquels les banques se prêtent de l’argent) était à peine considéré comme résolu par les autorités de contrôle, un nouveau scandale a éclaté en 2013 à propos de la manipulation du marché des changes. Les autorités de contrôle des marchés financiers des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’UE, de Hong Kong et de Suisse suspectent au moins quinze grandes banques d’avoir ensemble manipulé les taux de change, y compris le marché de change euro-dollar qui, à lui seul, représente un volume quotidien de 1 300 milliards de dollars. Des responsables des autorités britanniques de contrôle ont déclaré que l’ampleur des dommages causés par les manipulations est au moins égale à ceux qu’a impliqués la manipulation du Libor et qui a abouti au paiement d’amendes pour un montant de 6 milliards de dollars. Le comble, c’est que, selon le Financial Times, des dirigeants de la Banque d’Angleterre seraient impliqués dans la manipulation comme lors de l’affaire du Libor.

[Lire la suite sur humanite.fr]

Lire aussi :

 

Capturecadtm

 

  Et si on arrêtait de banquer ?

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