Tribune de Sarkozy : le pire contre-attaque
Posté par communistefeigniesunblogfr le 21 mars 2014
Tribune de Sarkozy : le pire contre-attaque
L’ancien président de la République lance sa contre-offensive dans les colonnes du Figaro
après celle de son avocat jeudi. Accablé par les révélations de Mediapart, il joue la carte
du complot politique et de la victimisation.
capture d’écran – clic pour agrandir
Face à la défense calamiteuse de son avocat, Nicolas Sarkozy
est contraint de monter au front lui-même. Dans une tribune intitulée
« Ce que je veux dire aux Français », publiée ce vendredi dans le Figaro,
l’ancien hôte de l’Élysée joue sans surprise la carte du complot politique
et de la victimisation. « Je n’ai jamais demandé à être au-dessus des lois,
mais je ne peux accepter d’être en dessous de celles-ci », ose-t-il,
avant de regretter que « des principes sacrés de notre République sont
foulés aux pieds », en faisant allusion aux pratiques de la Stasi.
Cette sortie prématurée du silence qu’il s’était imposé depuis sa défaite en 2012, ainsi que la contre-offensive menée
hier par son avocat, témoignent d’une grande fébrilité à droite. Car Thierry Herzog a réagi hier dans la journée
aux révélations de Mediapart sur le contenu des écoutes ayant provoqué l’ouverture, en février, d’une information
judiciaire pour trafic d’influence.
«Ces bâtards de Bordeaux»
« Je vais demander au procureur de la République, par le dépôt
d’une plainte pour violation du secret de l’instruction, d’ordonner
une enquête et d’identifier quels sont les auteurs de ces violations
du secret de l’instruction », a-t-il déclaré sur l’antenne d’Europe 1.
Mettant clairement en cause François Hollande, la défense
de l’ancien chef de l’État a donc choisi, comme avec Christiane
Taubira, de détourner le débat sur une possible implication
de la majorité socialiste. Quitte à accuser sans preuves un de ses confrères, Jean-Pierre Mignard, d’avoir donné
à Mediapart des extraits d’écoutes de son client, au motif qu’il est l’avocat de Mediapart et l’ami de l’actuel président
de la République. Une bourde qui pourrait lui enlever définitivement le soutien de ses confrères, déjà abasourdis
par ses propos sur « ces bâtards de Bordeaux ».
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