Les Atelières ex-Lejaby lâchées par les banques et l’État
Posté par communistefeigniesunblogfr le 4 mars 2014
mise à jour le 05/03/14
Les Atelières ex-lejaby reçues ce- mercredi soir à Bercy
Les Atelières ex-Lejaby lâchées par les banques et l’État
Le carnet de commandes est plein,
les machines à coudre tournent,
les couturières continuent leur ouvrage :
à Villeurbanne, les « Atelières » dont une poignée
d’ex-Lejaby, sont hébétées à l’idée de devoir
fermer, juste par manque de financement
des banques et le manque de soutien du gouvernement.
Dans leur usine aux murs blancs, discrètement installée au fond d’une cour à Villeurbanne, près de Lyon, un calme
studieux règne mardi matin, hormis le bruit de fond des machines à coudre. Comme si de rien n’était ou presque,
les couturières travaillent, ici la dentelle, là sur le patron d’un futur maillot de bain. Des jeunes femmes, ciseaux
à la main, naviguent d’un poste à l’autre, la règle d’or étant la polyvalence. Un « atout » indéniable pour être réactif
et assurer les commandes de lingerie haut de gamme, souligne Micheline Rodriguez, formatrice aux Atelières,
passée par de grandes maisons de couture en France et à l’étranger. Mais, ajoute Micheline, « C’est du gâchis,
voilà. On y croyait, on espérait et on a été trompés parce qu’on n’a pas été soutenus ».
L’annonce, la veille, par leur « patronne » de devoir demander la liquidation de cette société coopérative d’intérêt
collectif (SCIC), née il y a un peu plus d’un an, a été un choc. La SCIC compte 30 salariés dont 5 ex-Lejaby.
« Je suis une ex-Lejaby, ici depuis le début de l’aventure. Après mon licenciement de Lejaby, Muriel Pernin
(fondatrice des Atelières, ndlr) a tout fait pour sauver notre emploi, et malheureusement, aujourd’hui… », soupire,
les larmes aux yeux, Jacqueline, 50 ans.
A ses côtés, Kim 24 ans, coupe des prototypes de maillots de bain, que sa collègue Gladys va ensuite monter.
L’entreprise « privilégie les fournisseurs français et la proximité avec les clients », explique-t-elle. L’annonce
de la liquidation a été « vraiment un gros coup. On n’avait plus trop de motivation pour travailler mais, ce matin,
on relativise. On n’est pas à l’abri d’un miracle! », ajoute la jolie brune.
La « fumisterie » du Made in France
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