Meeting unitaire contre l’extrême droite, ses idées, ses pratiques
Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 janvier 2014
EXTRÊME DROITE
Les syndicats ripostent contre l’extrême droite
Devant les prétentions du Front national
de préempter le vote ouvrier, syndicats
et organisations de jeunesse échangent
aujourd’hui réflexions et expériences
pour faire reculer les idées d’extrême
droite.
Suivez le meeting en direct ici (à partir de 19h30)
Le 4 décembre dernier, lors du lancement de la campagne « contre l’extrême droite, ses idées et ses pratiques »,
CGT, FSU, Solidaires, Unef, FIDL et UNL réaffirmaient le rôle des syndicats et des organisations de jeunesse
dans ce combat démocratique.
Née de l’urgence à déconstruire les propositions antisociales du Front national et de ses satellites, la journée
intersyndicale unitaire d’aujourd’hui (lire ci-contre) prend un tour résolument combatif. La préoccupation est ancienne.
Début 2011, un tract commun des trois centrales précitées, auxquelles s’ajoutaient l’Unsa et la CFDT
(qui ne participent pas à la journée) dénonçait « l’utilisation de la situation sociale pour promouvoir certaines thèses
dans le débat public comme le fait le Front national ».
Progrès social
« Par leur histoire, leurs traditions, leurs valeurs », mais aussi « dans leurs pratiques », le rôle des syndicats, dans
et hors l’entreprise, est d’œuvrer au progrès social. Incompatible, selon les statuts des organisateurs, avec, au hasard,
« la thèse de la préférence nationale (qui) est antinomique avec les valeurs fondamentales du syndicalisme ».
La CGT l’a inscrit dans ses statuts. Elle agit « pour une société démocratique, libérée de l’exploitation capitaliste
et des autres formes d’exploitation et de domination, contre les discriminations de toutes sortes, le racisme, la xénophobie
et toutes les exclusions ».
Bataille antifasciste
Dans son rapport d’introduction au conseil national de la Fédération des services publics CGT, en septembre dernier,
le secrétaire fédéral, Baptiste Talbot, allait plus loin. Selon lui, le travail syndical pour « élever le rapport de forces
et changer la donne sur le terrain revendicatif » est « partie intégrante de la bataille antifasciste ».
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