La pauvreté se cache au cœur des villes
Posté par communistefeigniesunblogfr le 29 janvier 2014
INÉGALITÉS
La pauvreté cachée au cœur des villes
Une étude publiée mardi analyse finement
les taux de pauvreté selon les territoires.
Elle met en avant la persistance d’importantes
poches de misère dans les grandes villes
ainsi que de fortes inégalités entre quartiers.
C’est une première. Les sociologues Louis Maurin
et Violaine Mazery ont étudié les taux de pauvreté
selon les territoires, après impôt et cotisations sociales.
Leurs travaux, publiés hier par le Centre d’observation
et de mesure des politiques d’actions sociales (Compas),
dressent le classement des 100 plus grandes villes
de France au regard de leur taux de pauvreté.
Les dix premières places sont trustées par les communes
d’outre-mer, avec cinq villes affichant un taux de pauvreté
supérieur à 33 % (lire encadré).
La banlieue nord de Paris, surreprésentée
Roubaix, dans le Nord, détient le triste record de France avec 45 % de pauvres sur son territoire.
Viennent ensuite de nombreuses villes de la banlieue nord de Paris, surreprésentée dans ce triste palmarès
avec Aubervilliers (39 % de pauvreté), Saint-Denis (34 %), Sarcelles (32 %), Épinay-sur-Seine et Pantin (30 %)…
Si l’on intègre les cités de moins de 50 000 habitants, des villes comme Grigny (Essonne), Clichy-sous-Bois
(Seine-Saint-Denis) ou Garges-lès-Gonesse s’invitent dans ce classement, avec 43 %, 45 % et 40 % de pauvres
sur leurs territoires. Les cités de banlieues présentent toujours – hélas ! – de grandes concentrations de pauvreté,
« n’en déplaise au discours ambiant selon lequel il n’y aurait de pauvreté que dans les zones périurbaines »,
relève Louis Maurin.
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Télécharger : L’étude complète
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