12 Years a Slave, un film puissant qui ressuscite une page très noire de l’histoire américaine
Posté par communistefeigniesunblogfr le 22 janvier 2014
CINÉMA
Avec « 12 Years A Slave », de Steve McQueen,
plongée au cœur des plantations d’esclaves en Louisiane
Avec une histoire vraie qui est vraiment une histoire
et des comédiens qui vont de Chiwetel Ejiofor
à Brad Pitt, cette fresque sur l’esclavagisme, haute
de dignité, est magnifique.
La liste des nominations aux oscars n’annonce pas automatiquement celle des vainqueurs mais elle est un indice qui témoigne fortement du goût des votants. C’est ainsi que, après avoir déjà été couronné du trophée du meilleur acteur dramatique (attribué à Chiwetel Ejiofor) lors des récents golden globes, 12 Years A Slave vient d’empocher neuf nominations pour les prochains oscars (verdict le 2 mars prochain), ce qui est pour le moins considérable pour un drame d’époque sans effets spéciaux faisant appel à la connaissance historique, à la sensibilité et non à l’adrénaline. Du poids lourd donc, ce qui n’étonnera pas qui a déjà vu les deux premiers chefs-d’œuvre de l’auteur, Hunger et Shame.
Adaptation littéraire plutôt fidèle du livre de Solomon Northup écrit en 1853
Une nouvelle fois le ton a changé, encore davantage puisque, après avoir côtoyé les grévistes de la faim en Irlande et les yuppies avides de sexe, de coke et de dollars de Wall Street, nous voici immergés dans le Sud profond de l’esclavagisme, film d’époque donc, qui nous renvoie à celle de la guerre de Sécession, de surcroît une adaptation littéraire plutôt fidèle d’un livre bien connu aux États-Unis, pas encore chez nous, pour avoir été le premier témoignage écrit par un Noir – ce qui implique en l’occurrence par quelqu’un sachant lire et écrire – témoignant d’une évidente qualité littéraire. Il s’agit de ce 12 Years A Slave signé Solomon Northup en 1853.
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