Deux ans après, le « Moi président » fait un flop
Posté par communistefeigniesunblogfr le 15 janvier 2014
Présidence
Deux ans après, le « Moi président » fait un flop
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Le Cevipof a rendu public son cinquième baromètre
de la confiance politique, lundi. Il porte un regard sévère
sur le début du quinquennat de François Hollande
et sur le monde politique. Le tournant libéral pris
par le président ne risque pas de freiner les désillusions…
C’est un rapport qui arrive à point nommé. À l’aube de la conférence de presse et en plein débat sur le pacte de responsabilité du gouvernement, le Centre de recherches politiques de Sciences-Po (Cevipof), en partenariat avec l’institut de sondage OpinionWay, a rendu public lundi son cinquième baromètre de la confiance politique. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il n’augure rien de bon pour le chef de l’État… comme pour la vie politique française.
« Il y a un phénomène d’usure, de dépression collective et de blues chez les citoyens », observe en préambule Pascal Perrineau, ancien directeur du Cevipof. La morosité arrive en tête des qualificatifs qui correspondent le mieux à l’état d’esprit des sondés : 34 %, plus 9 points depuis 2009. Le plus frappant est sans aucun doute la dégringolade de tous les indicateurs positifs depuis l’élection de François Hollande. 20 % sont satisfaits des actions du président. Les déçus, pour ceux qui lui faisaient confiance comme candidat, ont augmenté de 19 points depuis octobre 2011. Un record. La confiance, « c’était l’un des mots clés de sa campagne, dans le double sens du “faites-moi confiance” et celui de “retrouvez confiance”. Sur ces deux points, c’est l’échec », affirme Pascal Perrineau.
La part des Français se disant inquiétés par François Hollande est passée de 60 % quelques mois après son élection à 67 % aujourd’hui. Mais sur la défiance générale envers la politique – 69% des sondés pensent que la démocratie fonctionne mal –, « on paie la conséquence brutale du cocktail explosif de l’affaire Cahuzac ou de la non-levée de l’immunité de Serge Dassault, explique Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF. En toile de fond, c’est bien le manque d’amélioration des conditions de vie et les renoncements du chef de l’État qui jouent sur ce sentiment. »
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