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Affaire Audin : « Ce n’est pas une bavure. C’est un crime d’État »

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 janvier 2014

 

Maurice Audin exécuté sur ordre du général Massu

 

maurice audin

  Dans La vérité sur la mort de Maurice Audin, à paraître ce jeudi,

  le journaliste Jean-Charles Deniau affirme que le militant

  communiste a été exécuté sur ordre du général Massu

  et avec l’assentiment du pouvoir politique de l’époque.

  « Ce n’est pas une bavure. C’est un crime d’État », a affirmé ce mercredi

  matin l’auteur du livre sur France Inter.

  Le journaliste et réalisateur fait paraître ce jeudi La Vérité sur la mort

  de Maurice Audin (éditions de l’Equateur) dans lequel il retrace

  les derniers moments du jeune mathématicien arrêté par l’armée

  française le 11 juin 1957 et officiellement « porté disparu » depuis.

 

 

http://www.dailymotion.com/video/x19di9k

Voir son intervention sur France Inter

 

Se fondant sur les témoignages du général Aussaresses, recueilli juste avant la mort de celui qui avait avoué

la torture durant la guerre d’Algérie, ainsi que d’un de ses sous-officiers, Jean-Charles Deniau explique

que le général Massu a donné l’ordre à ses hommes d’exécuter Maurice Audin. Celui-ci a été emmené

dans les environs d’Alger, poignardé et enterré là.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

A lire aussi :

 

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Oradour-sur-Glane : l’un des bourreaux inculpé 70 ans après le massacre du 10 juin 1944

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 janvier 2014

 

Un ex-SS inculpé 70 ans après le massacre d’Oradour-sur-Glane

 

oradour

 

  Un Allemand de 88 ans a été inculpé par la justice

  de son pays pour meurtre et complicité de meurtre

  lors du massacre d’Oradour-sur-Glane en juin 1944,

  le pire commis en France par l’armée nazie

 durant la Seconde Guerre mondiale,

  au cours duquel 642 personnes ont été tuées.

 

 

oradour-sur-glaneClic sur l’image pour agrandir

L’homme, qui avait 19 ans au moment des faits, est accusé

du meurtre « collectif de 25 personnes et de complicité

de meurtre sur plusieurs centaines d’autres personnes »,

a annoncé le tribunal de Cologne (Ouest) dans un communiqué.

Le retraité, qui vit dans les environs de Cologne, faisait partie

du régiment Der Führer de la division blindée SS Das Reich

qui a exécuté méthodiquement 642 civils dans le village limousin

le 10 juin 1944.

Les habitants du village avaient été rassemblés sur la place

du marché et les hommes avaient été séparés des femmes et des enfants. Les hommes avaient ensuite été divisés

en quatre groupes, qui avaient été exécutés à quatre endroits différents.

L’octogénaire est plus précisément accusé d’avoir tué, avec d’autres membres du régiment, 25 hommes qui avaient

été abattus dans une grange à la mitrailleuse, selon le communiqué du tribunal de Cologne. L’accusé se serait

ensuite rendu à l’église d’Oradour où étaient regroupés plusieurs centaines de femmes et d’enfants qui ont été

massacrés à l’aide d’explosifs, de grenades, d’armes automatiques, avant que l’église soit brûlée à son tour,

a poursuivi le tribunal. Il serait complice de cette tuerie, car il aurait « assuré une garde à proximité de l’église »

et il y aurait peut-être même transporté du combustible, a détaillé le tribunal.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

À voir en vidéo :

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http://www.dailymotion.com/video/xn8bvs

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Quand le bureau du Sénat fait obstacle au travail de la police et de la justice

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 janvier 2014

 

Serge Dassault garde son immunité parlementaire :

      « Une décision qui abaisse la République »

 

Capturedassault

 Le bureau du Sénat a refusé mercredi de lever

 l’immunité du sénateur Serge Dassault

 dans le cadre d’une enquête sur des achats

 présumés de voix dans la ville de Corbeil-Essonnes

 (Essonne), malgré l’avis favorable du parquet.

  »Une décision lamentable qui déshonore les valeurs

  de la République » a déclaré, scandalisé, Pierre Laurent.

 

« C’est une décision lamentable qui déshonore les valeurs de la République. La droite qui a fait bloc et les sénateurs

de gauche qui ont manqué à ce vote sont indignes. Je suis scandalisé » a dénoncé le sénateur et secrétaire du PCF,

Pierre Laurent dans un communiqué. « C’est une mauvaise nouvelle pour la République. C’est déplorable que ce soit

le pouvoir politique, et socialiste, qui empêche la justice de faire son travail. Il a manqué deux voix socialistes« ,

a dénoncé Bruno Piriou, candidat d’une liste citoyenne soutenue par le PCF à Corbeil-Essonnes, se disant « stupéfait »

de la décision du Sénat alors que « la gauche ne cesse d’en appeler à la morale ».

Treize des 26 membres du bureau du Sénat se sont opposés mercredi à la demande de levée de l’immunité

parlementaire de Serge Dassault, 12 se sont prononcés pour et un s’est abstenu.

Une levée de l’immunité parlementaire du sénateur UMP, par ailleurs propriétaire du groupe aéronautique Dassault

Aviation et d’un groupe de presse, devait permettre aux magistrats du pôle financier de Paris de placer l’élu en garde

à vue et de procéder à des perquisitions dans ses locaux.

[Lire la suite sur humanite.fr]

 

Dassault : « Une décision lamentable qui déshonore les valeurs

                     de la République »

Le bureau du Sénat a refusé, ce matin, la levée de l’immunité de Serge Dassault. 13 sénateurs ont voté contre, 12 pour et 1 s’est abstenu.

C’est une décision lamentable qui déshonore les valeurs de la République. La droite qui a fait bloc et les sénateurs de gauche qui ont manqué à ce vote sont indignes. Je suis scandalisé.

Les 3 sénateurs du groupe CRC, membres de cette commission, se sont, quant à eux, battus pour la levée de cette immunité et ont voté pour.

Les électeurs de Corbeil-Essonne doivent sanctionner les pratiques du sénateur Dassault et voter pour la liste de rassemblement conduite par Bruno Piriou.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF

 

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Goodyear Amiens-Nord : Face aux revendications légitimes des salariés, la réponse du gouvernement : les CRS

Posté par communistefeigniesunblogfr le 8 janvier 2014

 

Goodyear : la rage au cœur

 

goodyear1  par Stéphane Aubouard

  Les deux cadres de l’usine d’Amiens-Nord ont été

  laissés libres. Cible d’une droite et d’un Medef

  déchaînés, la CGT appelle les salariés à occuper

  l’usine pour obtenir des indemnités décentes.

 

Amiens, envoyé spécial. Les camions de police sont finalement apparus hier après-midi sur le parking de l’usine Goodyear de la zone industrielle d’Amiens-Nord. Suite logique aux cris d’orfraie de la droite qui, depuis vingt-quatre heures, n’ont cessé de se répandre sur les ondes des radios et les écrans de télévision.

Le Medef avait décoché ses flèches dès lundi, qualifiant de « violente, totalement contraire aux principes du dialogue et du droit » l’action menée par les salariés du fabricant de pneumatiques.

Pour certains cadors de l’UMP, la lutte syndicale s’apparenterait même à du terrorisme religieux. « Quand une église est attaquée et profanée, le gouvernement doit faire respecter l’État de droit. Mais c’est vrai aussi dans une entreprise », a ainsi déclaré, hier matin, Jean-Pierre Raffarin sur les ondes d’Europe 1. Quelques heures plus tard, le président UMP du conseil général des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, en appelait même à « utiliser la force publique pour libérer ces deux dirigeants », allant jusqu’à qualifier les syndicalistes de la CGT « d’extrémistes qui manipulent des syndicats archaïques ».

La messe était dite. Et quelques heures plus tard, ces nouveaux « conseillers » du gouvernement socialiste étaient entendus avec l’arrivée des camions de la force publique. L’image fera frémir à coup sûr dans les chaumières de l’UMP et du Medef  : entourés de policiers et sous les cris de : « Les voyous, c’est pas nous » d’ouvriers à bout de nerfs, le directeur de production, Michel Dheilly, et le directeur des ressources humaines, Bernard Gessler, sont raccompagnés à la sortie de l’usine. « Ils ont eu à manger et à boire. Ils pouvaient joindre leur famille. On se connaît depuis longtemps vous savez. M. Gessler a même eu droit à la visite du Samu qui a constaté une santé excellente. Il n’y a eu aucune violence de notre part », affirmait Reynald Jurek, délégué syndical CGT de l’usine, plus tôt dans la matinée.

En effet, à entendre et à regarder de plus près les ouvriers de Goodyear, qui se sont succédé dans l’usine depuis vingt-quatre heures, la violence a d’autres traits. « On nous accuse de terrorisme, reprend le syndicaliste, mais nous, cela fait sept ans qu’on nous violente. Aujourd’hui, j’ai l’impression que personne ne nous a écoutés : ni la direction, ni les pouvoirs locaux, ni les médias, ni l’État. » À côté de lui, Alain, cinquante-cinq ans, l’interrompt, le ton amer : «Vous voyez, il y a pas deux ans (montrant une place de parking), c’est ici même que le candidat Hollande se tenait. Pour nous promettre quoi ? Qu’il ferait une loi pour interdire les licenciements dans les entreprises qui font du bénéfice! Et aujourd’hui, vous voyez où on en est ! Hollande nous a trahis ! Je ne voterai plus jamais pour quiconque. On n’a plus rien à sauver ; ce qu’on veut maintenant, c’est une compensation décente. »

« Il y a derrière cela une colère légitime »

Depuis lundi, les quelque 200 salariés retenant les deux cadres de Goodyear avaient décidé de frapper fort pour dénoncer des indemnités de départ jugées indécentes: «Moi, cela fait dix-huit ans que je travaille dans cette boîte, explique Pascal, ouvrier sur la section pneus de tourisme, aujourd’hui je gagne 1 500 euros par mois, vous croyez qu’avec 20 000 euros d’indemnités, je vais partir avec le sourire ?» À ses côtés Renaud, la soixantaine, travaille pour une société de maintenance proche d’Amiens: «On parle des 1 173 ouvriers et ouvrières qui vont perdre leur emploi à Goodyear. Mais on oublie les 2 000 emplois qui risquent de disparaître dans les boîtes de sous-traitance de la région. Chez nous, nous sommes 4 ouvriers, quand Goodyear va fermer, le patron va sans doute en licencier un ou deux !»

Une réalité que Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a été l’un des rares à rappeler: «Je les soutiens depuis le premier jour, ce sont des gens qui n’ont plus de revenus, les plus âgés ne vont pas retrouver d’emploi», rappelle-t-il, ajoutant quant à la méthode: «On ne peut pas faire ça partout, mais il y a derrière cela une colère légitime. (…) Ils ont enrichi le pays. Ils ont travaillé pour la France.» Un détail de l’histoire que le président Hollande a oublié.

Les ouvriers de Goodyear ont en tout cas bien l’intention de se rappeler à la mémoire de leurs employeurs. Après avoir laissé partir les deux cadres, la CGT a appelé les salariés à occuper le site : 300 000 pneumatiques y sont enfermés depuis plusieurs semaines. Un coup dur pour le porte-monnaie de la direction.

A lire aussi :

 

Pierre Laurent sur BFMTV le 7 janvier 2014

http://www.dailymotion.com/video/x19btbh

sur dailymotion

par BFMTV

Publié dans ECONOMIE, France, licenciements, Luttes, PCF, Pierre Laurent, POLITIQUE, SOCIAL, UMP | 1 Commentaire »

 

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