Les étrennes de L’Humanité (7/8)
Posté par communistefeigniesunblogfr le 3 janvier 2014
Les étrennes de L’Humanité ( 7/8 )
Françoise, l’Huma et la mer chaque jour
Diffuseur de l’Humanité à Pantin. DR – Mémoires d’Humanité /
Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Souscription populaire pour l’Humanité et l’Humanité dimanche.
Chaque jour, rencontre avec un acteur de la défense
de l’Humanité. Aujourd’hui : Françoise Cabon, Nantaise
retraitée à Pornichet.
Pour elle «l’Humanité est plus qu’un journal». C’est un besoin
qu’elle raconte entre deux rires et d’autres passions militantes
et artistiques.
C’est un sourire qui nous accueille et les rires ponctuent notre conversation. Elle est comme ça, Françoise Cabon. Elle s’est mise à la lecture de l’Huma il y a vingt-neuf ans, au moment de son remariage avec son époux, militant communiste plus âgé avec qui, à l’Institut de la statistique, elle avait mené la lutte à Nantes. Elle s’en souvient doublement de cette longue lutte de 1989 avec la CGT. Trois semaines. Sa première approche véritable de l’Humanité, avec qui elle entretient « un rapport affectif. L’Huma c’est plus qu’un journal ». Aujourd’hui retraitée, elle vit depuis 1996 à Pornichet (Loire-Atlantique), « au bord de la mer », achète aussi Presse Océan, le journal régional.
À Nantes, elle animait avec Catherine Gravoille la cellule du PCF de la cité populaire de Breil-Malville. Une cité ouvrière où l’on vendait l’Huma, qu’on donnait aussi à ceux trop peu fortunés pour l’acheter. Ça créait du lien. Elle a pratiqué le porte-à-porte avec le journal sous le bras, « un outil pour les communistes, une aide indispensable pour se forger des idées, constituer son argumentaire ». La section de Pornichet du PCF qu’elle dirige offre un abonnement de trois ou six mois à l’Humanité ou à l’Humanité Dimanche aux nouveaux adhérents. Dans une presqu’île dominée par les villes gérées par la droite (La Baule, Le Croisic), il n’est pas toujours facile de réussir à se faire entendre. Lorsqu’elle ne rit pas, Françoise râle contre les revues de presse qui boudent l’Huma, « un reportage sur la Fête de l’Humanité qui dure dix secondes » ou contre l’émission encore toute chaude de Pascale Clark sur France Inter « consacrée au Front national au lendemain de Noël ».
L’Humanité et ses équipes font appel à leurs lectrices et lecteurs, aux organisations
progressistes et démocratiques, à toutes les personnes attachées au pluralisme des idées
et de la presse. Dès maintenant, faites un don en utilisant le formulaire de souscription
ou faites un don en ligne.
Lire aussi d’autres rencontres avec des défenseurs de l’Humanité :
Roland Weyl, doyen des avocats au barreau de Paris
Jacques Marchand, cheminot à la retraite de Saint-Ouen (93)
Jean-Marie Baty, ancien postier, lecteur-diffuseur-militant
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