Dans l’Humanité ce mercredi : victoire pour les « cinq de Roanne »
Posté par communistefeigniesunblogfr le 17 décembre 2013
Thierry Lepaon entouré des cinq militants de la CGT à Roanne
Les trois années d’acharnement judiciaire
contre les cinq de Roanne, inquiétés depuis 2010
pour des tags puis pour refus de prélèvement d’ADN,
ont pris fin avec leur relaxe par le tribunal correctionnel.
Une victoire qui servira à tous les militants attaqués dans le cadre de leur activité syndicale. Extrait.
Une « victoire pour le syndicalisme et pour les libertés », un « soulagement » et la « fierté de ne pas avoir cédé », c’est tout ça qui a submergé hier Cristel Coste, l’une des cinq de Roanne, après l’annonce de la décision du tribunal correctionnel : la relaxe. « Il faudra deux ou trois jours pour redescendre de toutes ces émotions », confiait-elle, tandis que son camarade Jean-Paul Barnaud, pudique, se disait « satisfait », pour eux-mêmes mais aussi « pour l’ensemble des salariés », avec l’idée que cette relaxe « permettra de freiner les velléités de certaines juridictions contre d’autres militants qui vivent la même chose que nous, parfois depuis plus longtemps ». « Je m’attendais à ce résultat, raconte-t-il, car j’ai encore confiance en la justice. Mais il y avait toujours ce doute : est-ce qu’ils n’allaient pas nous en coller une de plus ? »
Lire la suite dans l’édition de l’Humanité du mercredi 18 décembre
Répression syndicale : enfin la relaxe pour les « cinq de Roanne »
Cristel, Gérald, Jean-Paul, Christian et Didier,
militants de la CGT poursuivis par la justice
pour avoir tagué les murs de la sous-préfecture
en septembre 2010, lors du mouvement
contre la réforme des retraites, ont été relaxés
ce mardi par le tribunal correctionnel de Roanne.
« C’est la victoire du raisonnable contre l’absurdité », s’est aussitôt félicitée la CGT qui avait fait de leur cas une bataille emblématique de la défense des libertés syndicales.
« La lutte menée par nos cinq camarades est aussi celle de tous les militants traînés devant les tribunaux », a réagi le secrétaire général de l’union locale CGT du Roannais, Serge Lenoir, alors que plusieurs centaines de personnes s’étaient rassemblées dans le calme devant le palais de justice de Roanne au moment du délibéré pour soutenir les cinq militants de la CGT.
Le tribunal de Roanne a estimé qu’un prélèvement ADN ne pouvait concerner que des personnes condamnées, alors que les cinq prévenus avaient été dispensés de peine. Le parquet général n’aurait donc pas dû requérir ce prélèvement et la justice ne pouvait donc pas leur reprocher de l’avoir refusé, selon le jugement. Le tribunal a également considéré que les gardes à vue du mois de mai étaient irrégulières.
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